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Avec Gogowego, entreprises et collectivités créent elles-mêmes leurs chatbots

Avec Gogowego, entreprises et collectivités créent elles-mêmes leurs chatbots | Toulouse networks | Scoop.it

La plateforme guide les entreprises et collectivités dans la fabrication de leurs chatbots.

 

La startup toulousaine Gogowego propose une plateforme qui permet de fabriquer son propre robot conversationnel, vocal ou textuel. Sa solution, du nom de Proximity, est déjà utilisée par des collectivités, des banques, et des entreprises telles qu'Orange ou EDF. Gogowego prépare une levée de fonds et travaille sur plusieurs projets dont la transformation des moteurs de recherche en chatbots.

 

La startup toulousaine Gogowego propose une plateforme qui permet de fabriquer son propre robot conversationnel, vocal ou textuel. Sa solution, du nom de Proximity, est déjà utilisée par des collectivités, des banques, et des entreprises telles qu'Orange ou EDF. Gogowego prépare une levée de fonds et travaille sur plusieurs projets dont la transformation des moteurs de recherche en chatbots.

Faire gagner du temps, c'est le credo de Gogowego. "Le défi du siècle c'est le temps. Les gens n'ont plus de temps à perdre, ils veulent le passer avec leurs proches et non à chercher des informations sur le web. J'estime que tout le monde a le droit à une réponse immédiate. Ainsi, l'accès à l'information doit être rapide, universel et naturel. Et cela passe par la parole", affirme Antoine Aamarcha, cofondateur de Gogowego avec Emilie Giraudo.

Cette startup toulousaine, éditrice de logiciel, a donc développé une plateforme qui permet de créer des agents conversationnels dotés d'intelligence artificielle. Nommée Proximity, la solution guide les entreprises et collectivités dans la fabrication de leurs chatbots, voicebots ou callbots.

"Nous donnons au client un accès à la plateforme, nous proposons des formations personnalisées de 3 à 5 jours pour lui apprendre à l'utiliser, nous l'aidons à mettre en place son chatbot sur différents canaux (applications mobiles, site web...) et ensuite à le déployer. Pas besoin d'être ingénieur pour le faire", détaille Antoine Aamarcha.

Et si les chatbots sont si simples à créer c'est parce qu'ils disposent de plusieurs cerveaux prédéfinis [...].

 

Par Héloïse Thepaut  

 
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Aida, le robot à quatre pattes toulousain veut révolutionner la livraison en ville

Aida, le robot à quatre pattes toulousain veut révolutionner la livraison en ville | Toulouse networks | Scoop.it

 

 

Le robot autonome Aida développé par deux jeunes diplômés de l’Isae-Supaéro au sein de la startup Unsupervised.ai, devrait bientôt permettre de livrer en ville des colis au pas de la porte du destinataire.

"Livrer n'importe quoi, n'importe où, n'importe quand". C'est l'ambition d'Alexis Theallier et Clément Jambou, deux anciens membres du club de robotique de l'Isae-Supaero de Toulouse et fondateurs de la startup Unsupervised.ai. Avec leur robot quadrupède Aida, ils souhaitent révolutionner la livraison en milieu urbain en apportant des colis jusqu'à 15 kg 24h/24 et 7j/7, au pas de la porte de leur destinataire ou à n'importe quelle position géolocalisée.

"L'Américain Boston Dynamics a déjà conçu de tels robots, mais pour l'armée ou la recherche à des coûts très élevés - entre 300 000 et 400 000 euros - et en peu d'exemplaires, explique Alexis Theallier. À l'inverse, la fabrication d'Aida n'est pas plus onéreuse que celle d'un scooter électrique, ce qui nous permettra d'avoir une flotte beaucoup importante et de déployer notre service de livraison à l'échelle des grandes villes".

Actuellement, la livraison représente 60% du prix de la commande du client. La jeune pousse Unsupervised.ai espère avec son service de livraison faire chuter à long-terme les tarifs du marché et ramener à un euro seulement le coût de livraison.

Un robot capable de gravir les marches du perron

Sur le territoire américain, la société Starship Technologies teste déjà un service de livraison robotisé apte à transporter des charges jusqu'à 18 kg dans un rayon de 5 km. Mais son robot sur roues connaît quelques déconvenues. Il parvient difficilement à éviter les obstacles urbains comme un arbre ou une poubelle, et ne peut gravir les trottoirs ou se relever en cas de chute.

C'est pourquoi Unsupervised.ai a choisi de développer un robot autonome sur quatre pattes. Aida est spécialisé dans le "last 50 meters delivery", c'est-à-dire dans la livraison des colis jusqu'au pas de la porte. En effet, l'engin sera capable d'interagir avec l'environnement : gravir un trottoir, les marches d'un perron, se hisser sur ses deux pattes arrières pour appuyer sur une sonnette... Ainsi, l'objectif final est de transporter plusieurs Aida par camion - véhicule autonome dans le futur - et de les lâcher dans un périmètre de livraison dans lequel chaque robot apporte son colis à la bonne adresse.

Aida peut gravir un trottoir, les marches d'un perron ou se hisser sur ses deux pattes arrières pour appuyer sur une sonnette (Crédits : Unsupervised.ai).

Pour octroyer toutes ces fonctionnalités à Aida, Alexis Theallier et Clément Jambou utilisent la simulation et les dernières techniques de machine-learning appliqués à la robotique : le robot apprend des scénarios ou se forme par lui-même avec ses expériences sur le terrain.

D'abord viser une clientèle d'établissements privés

"Notre robot terrestre est également moins dangereux qu'un drone qui risquerait de tomber et dont la réglementation interdit d'ailleurs la circulation en ville, précise Alexis Theallier. Bien sûr, la loi européenne est aussi très stricte et les robots autonomes terrestres ne sont pas encore autorisés dans l'espace public. Nous allons donc d'abord lancer notre produit aux États-Unis, et en Europe à destination d'établissements privés".

Ainsi, dans sa stratégie à court terme, Unsupervised.ai vise une clientèle dans l'industrie 4.0 (usines, campus industriels), les chantiers ou les campus universitaires. Avec Aida, l'ouvrier n'aura plus besoin de traverser son site industriel pour se procurer une pièce ou un outil, l'étudiant ne parcourera plus des kilomètres pour se procurer un snack. Plusieurs grands groupes français et étrangers sont déjà intéressés par le concept. En outre, d'ici trois ans, la startup compte établir un réseau Aida dans une ou plusieurs villes américaines, et investir l'espace public européen une fois la réglementation assouplie.

Pour développer les fonctionnalités du robot quadrupède, Unsupervised.ai simule ses mouvements sur ordinateur (Crédits : Unsupervised.ai).

 

Un business angel de l'Isae-Supaéro

Fondée en décembre 2016, Unsupervised.ai a d'abord passé quatre mois au sein de l'incubateur et accélérateur HAX à Shenzhen (Chine), ville appelée la "Silicon Valley du hardware" où sont fabriqués Iphones, casques Bose et autres produits électroniques. La jeune pousse a pu y construire son premier prototype grâce à une aide de 100 000$ octroyée par l'incubateur.

Puis, en juin 2017, la startup a reçu la bourse French Tech emergence à la hauteur de 45 000 euros. À ce jour, la société poursuit son développement entre Shenzhen, Paris et San Francisco avec les fonds investis par son business angel, un ancien élève de l'Isae-Supaero.

Lire aussi : L'Isae-Supaero crée un laboratoire dédié aux "concepts spatiaux avancés"

Unsupervised.ai conserve d'ailleurs d'étroits liens avec l'école d'ingénieurs toulousaine puisqu'elle emploie actuellement un de ses élèves en stage pour la conception mécanique, et va proposer une série de projets autour d'Aida à sa filière "Systèmes autonomes" pour l'année 2017/2018. De plus, la startup prévoit de concrétiser sa première levée de fonds d'un million d'euros au mois de septembre.

"Clément va préparer la mise sur le marché d'Aida aux États-Unis depuis San Francisco, et pour ma part, je retourne à Shenzhen six mois pour pallier les défauts de conception de notre prototype et améliorer son design, planifie Alexis Theallier. L'objectif est de revenir en France début 2018 avec cinq robots prêts à débuter les tests en environnement".

Unsupervised.ai se lance aujourd'hui sur un marché de la livraison en pleine croissance, qui devrait représenter 80 milliards de dollars en 2020.

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Oz, premier robot agricole pour labourer sans pesticides

Oz, premier robot agricole pour labourer sans pesticides | Toulouse networks | Scoop.it

Formidable Aymeric Barthès, à 30 ans, ce toulousain diplômé de l’Institut méditerranéen de recherche en informatique de Perpignan fondateur avec avec son pote Gaëtan Séverac (de Naïo Technologie) qui lance robot Oz véritable va révolution pour l’agriculture.

 

Oz (robot de 1m de long), fabriqué en France, ne coûte que 20 KE, et permet de désherber plusieurs hectares en une journée. Une technologie qui diminue a tout les usages de pesticides. Pour l’anecdote, c’est une rencontre avec un producteur d’asperges qui lui parlait de son mal de dos que Gaëtan eût l’idée du robot...

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Les 100 robots qui comptent

Les 100 robots qui comptent | Toulouse networks | Scoop.it

Robots industriels, spatiaux, médicaux ou compagnons... Les roboticiens développent tous azimuts pour répondre à des demandes de plus en plus diverses. Agilité, diversité des capteurs, capacité d’interaction, facultés d’apprentissage et polyvalence… Sur ces critères qui qualifieront les champions de la robotique de demain, la rédaction d’Industrie & Technologies a sélectionné ses 100 robots favoris.

 

Sur l'original , vous pouvez cliquer sur les icônes pour découvrir les robots qui se cachent derrière


Asimo, BigDog, Titan, Altas... Ces robots diffèrent aussi bien dans leur forme que dans leur fonction. Et pourtant ils sont liés par leur nature et la combinaison d'innovations technologiques et conceptuelles nécessaires à leur création. Qu'il s'agisse de l'industrie spatiale, automobile, manufacturière, ou encore de la recherche ou de la défense, les robots envahissent tous les secteurs, même celui de la maison !


Point sur 100 robots qui font la différence.

(...)

oliviersc's comment, October 4, 2014 11:02 AM
Source partagée in : http://www.kweeper.com/oliviersc75/sentence/1687034
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TwinswHeel, un nouveau drone terrestre au service de la logistique à la demande

TwinswHeel, un nouveau drone terrestre au service de la logistique à la demande | Toulouse networks | Scoop.it

TwinswHeel est un drone terrestre automatisé. Capable de livrer de la nourriture ou des colis jusqu'à 40 kg, ce petit véhicule électrique entend bien faire sa place dans les secteurs industriel et logistique avant de se lancer à la conquête de la livraison en extérieur.

« Cela fait trois ans que nous travaillons dessus. Notre solution répond surtout au transport à l’intérieur de sites fermés pour effectuer de la livraison de colis de façon collaborative : le robot va suivre une personne et sera ensuite capable de se déplacer tout seul en créant une map complète du lieu, de façon autonome. Il pourra ainsi aider les opérateurs pour la maintenance des machines, le port de charges de pièces de rechanges ou bien encore pour de la logistique à la demande », explique Vincent Talon, fondateur de TwinswHeel. Ainsi grâce à l’apprentissage de la cartographie de l’ensemble du site, le robot parvient à approvisionner seul la ligne de production ou de conditionnement.

 

Une solution innovante repérée par le Club Déméter 

Sélectionné par le Club Déméter en juin dernier lors d'un « Appel à Projets Innovants », qui recense trois solutions dans le domaine de la logistique en fonction de critères d'innovation, de développement durable ou encore d'impact sociétal, le drone de TwinswHeel sera testé très prochainement au sein des entreprises membres du Club. « Avec ces dernières, nous allons décrire des use cases et adapter nos robots à leurs besoins. Il s’agit d’un projet de six mois », précise explique Vincent Talon.

 

Vers la vie urbaine

Pensée dans un premier temps pour les sites fermés tels que les usines de production ou les centres logistiques, l’utilisation du drone pourrait être prochainement élargie dans les grandes villes, en extérieur : « Dans les trois prochaines années, nous espérons faire en sorte que nos robots soient urbains et capables de se déplacer dans la rue comme de petits véhicules autonomes pour effectuer de la livraison de colis entre un magasin de proximité et le particulier. À l’approche du lieu d’habitation du particulier, il enverrait alors un sms contenant un code, permettant son ouverture pour récupérer le colis », détaille Vincent Talon, fondateur de TwinswHeel.

 

par Laurène MATZEU DE VIALAR

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Des hackers transforment des robots grand public en armes

Des hackers transforment des robots grand public en armes | Toulouse networks | Scoop.it

Annoncée comme imminente, l'irruption des robots dans nos foyers pourrait poser de sérieux problèmes de sécurité. Des chercheurs en sécurité informatique lancent l'alerte, après être parvenus à prendre à distance le contrôle de plusieurs modèles de robots grand public et à les transformer en véritable danger pour leurs propriétaires.

Dans cette liste figurent les célèbres NAO et Pepper du japonais Softbank Robotics.

 

Filmé et écouté à votre insu par votre robot


En pleine polémique sur les robots tueurs, voilà une démonstration qui fait froid dans le dos et qui apporte de l'eau au moulin des Cassandre de la « Robolution » à venir. Un groupe de hackeurs éthiques de la société américaine de cybersécurité IOActive ont décelé des vulnérabilités dans les logiciels de plusieurs robots destinés au grand public de trois poids-lourds du secteur : le japonais Softbank, UBTech et Universal.

En quelques manipulations dont ils montrent les résultats dans des vidéos postées sur Youtube, les chercheurs d'IOActive parviennent d'abord à transformer les célèbres robots Pepper et NAO de Softbank en espions au coeur de votre domicile. Ces derniers sont convertis en dispositifs de surveillance transmettant sons et images captés autour d'eux à un destinataire pas forcément bien intentionné.



 

 

Robot tueur : aucun correctif de sécurité


Plus inquiétant, la transformation du mignon robot Alpha 2 du Chinois UBtech en petit monstre hargneux. La vidéo ci-dessus montre la machine, pourtant destinée aux enfants, pris d'un rire malsain en train de frapper avec une certaine force une tomate à l'aide d'un tournevis ! Chucky, sors de ce corps...

Par le passé, IOActive s'était illustrée en parvenant à pirater un Segway rendu contrôlable depuis un simple smartphone, mais aussi une voiture. Dès le mois de janvier 2017, IOActive avait signalé aux fabricants de ces différents modèles de robots pas moins d'une cinquantaine de failles de sécurité dans le software de leurs produits. Huit mois plus tard, IOActive déplore que, dans la plupart des cas, aucun correctif n'a été apporté. La démonstration tendrait selon IOActive à prouver que les robots militaires ne constitueront pas dans l'avenir la seule menace potentielle : celle-ci peut tout aussi bien venir de machine apparemment inoffensive au premier abord, dans nos maisons ou nos usines.

 

Par Dimitri PAVLENKO

 

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Le robot du futur se construit aujourd'hui à Toulouse

Le robot du futur se construit aujourd'hui à Toulouse | Toulouse networks | Scoop.it

Dans le laboratoire du Laas*, se construisent les robots du futur.
*Laas : laboratoire d’analyse et d’architecture des systèmes


La relation homme-robot se dessine en avant-première à nos portes. Le Laas-CNRS de Toulouse, l’un des leaders mondiaux de la recherche dans ce secteur, expérimente les robots de demain. Visite guidée.

 

Voyage dans le futur… Les robots que nous côtoierons bien­tôt dans notre mai­son, dans les lieux publics ou dans l’entreprise sont étudiésici au LaasCNRS. Le laboratoire de Toulouse nous a ouvert ses portes. Une centaine de cher­cheurs sur un effectif de 700 per­sonnes y travaillent sur le thème de la robotique. Des pointures.

Certains experts n’hésitent pas : « Le Laas est à la robotique en France ce que qu’Airbus est à l’aéronautique dans le monde. » Trois grands axes de travail occupent les chercheurs : les robots humanoïdes, les robots d’extérieur (géolocalisation, tra­vaux, surveillance) et les robots compagnons qui vivent avec des hommes dans un environnement domestique.

 

Le Laas, l’Airbus de la robotique

Dans une salle expérimentale de 300 m2 dédiée aux robots huma­noïdes apparaît Roméo, robot blanc et bleu tout en formes rondes avec ses deux yeux mo­biles et ses 1,40 mètre de haut, fabriqué par la société française Aldebaran. Roméo est encore en test pour se perfectionner dans plusieurs laboratoires.

En jeu, la reconnaissance du visage et de l’expression des humains qui lui font face, car le robot est prévu pour aider les personnes âgées ou handicapées. Une tâche encore perfectible après des essais infructueux de reconnais­sance du sexe de son interlocu­teur. « Les robots à roues sont aujourd’hui plus matures que les humanoïdes, qui font beaucoup appel aux neurosciences pour le volet interaction avec l’homme », explique Michel Devy, chercheur en robotique spécialisé en per­ception au Laas-CNRS.

Des robots humanoïdes dans dix ans

Confirmation avec Florent La­miraux, responsable du thème robotique au laboratoire, qui nous présente HRP2, un robot humanoïde acheté au Japon. 1,54 mètre pour cinquante-huit kilos, équipé de trente moteurs actionnés 200 fois par seconde permettant de commander trente degrés de liberté.

« Nous testons sur lui des algorithmes de génération de mouvement », explique Florent Lamiraux. La masse de capteurs d’effort et de saisie entame lentement la mon­tée de marches pour emprunter ensuite un trajet en ligne droite sur une passerelle. Un exercice encore périlleux. « Difficile de maintenir à la fois l’équilibre et la dynamique », souligne le cher­cheur. Et pourtant, dans le cadre du projet Usine du Futur, Air­bus participe au financement du Laas pour étudier l’introduction de robots humanoïdes dans ses chaînes d’assemblage.

« Cela ne se fera pas avant une dizaine d’années pour des ques­tions de sécurité et de trajec­toire », raconte Michel Devy. « En revanche, les premiers cobots de l’Allemand Kuka seront tes­tés d’ici la fin de l’année sur les chaînes de Saint-Nazaire pour des marquages de position dans le fuselage. » Ces cobots, ou ro­bots qui travaillent en collabora­tion avec l’homme, prennent sou­vent la forme de bras articulés, plus simples et plus sûrs pour les humains.

Ils sont déjà très pré­sents dans les usines automobiles allemandes. Au Laas, l’Aircobot, véhicule à roues avec caméra, est expérimenté. Il permettra d’ins­pecter un avion au sol après un atterrissage et de détecter de manière plus précise qu’un hu­main toute anomalie du fuselage. Un projet de l’Agence nationale de la recherche (ANR) auquel Airbus et le Toulousain Sterela se joignent.

 

Adream rêve de robots domestiques

Mais c’est au sein du bâtiment Adream, dédié à l’intelligence am­biante et créé en 2012 pour 7,2 mil­lions d’euros, que nous attendent d’autres créatures surprenantes. Y sont testés les robots assistants de l’homme dans son environne­ment domestique. Un apparte­ment avec chambre et salon, tout ce qu’il y a de plus « Ikea », a été reconstitué.

Notable différence avec son chez soi, les câbles et les capteurs qui fourmillent, ainsi que deux robots à quatre roues et deux bras qui apprennent à aller chercher des objets pour les personnes à mobilité réduite.

« L’homme pourra montrer avec un laser l’objet voulu ou un dialogue s’établira. Mais pour réaliser la tâche, le robot devra faire au pré­alable l’apprentissage des lieux », explique Michel Devy. Autre objet de curiosités au sein d’Adream, la volière à drones. La coopération inter-drones (des engins développés par Parrot à quatre hélices) est au coeur des recherches.

 

La coopération entre drones

« Transporter des charges, comme des poutrelles métalliques, à plu­sieurs drones au sommet d’un immeuble puis les assembler ou monter des équipements sur un pylône électrique. C’est ce qui nous intéresse », poursuit Michel Devy. Enfin, avant de partir, il convient de saluer Spencer, un robot guide qui sera expérimenté en 2016 à l’aéro­port d’Amsterdam.

Cet homme-tronc sur roues, avec écran et ca­méras, peut parler et accueillir les passagers à la descente de l’avion pour les aider à trouver leur che­min. Une voie encore étrange au­près de ces créatures fantastiques pour bon nombre d’entre nous. « Mais il faut pourtant l’adhésion des gens à ce projet commun. Car la robotique permet plus de produc­tivité, donc le rapatriement des fa­brications », défend Florent Lami­raux. « Ce sont dans les pays qui n’investissent pas dans les robots où il y aura le plus de destructions d’emplois. »
Isabelle Meijers

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