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Ce qui va changer avec les noms de domaine sur Internet

Ce qui va changer avec les noms de domaine sur Internet | Toulouse networks | Scoop.it
La libéralisation des adresses Internet a été approuvée lundi à Singapour. Crédits photo : ROSLAN RAHMAN/AFP

Pour gagner en visibilité, les entreprises et les collectivités pourront remplacer le «.com» le «.fr» par les noms de leur choix, comme «.canon» ou «.paris». Un changement à la fois historique et contesté.
«Le lundi 20 mai pourra rester dans les livres d'Histoire comme le jour où Internet a changé profondément.» L'Icann, l'organisation en charge de la gestion des noms de domaine, ne fait dans la demi-mesure lorsqu'il s'agit d'évaluer les répercussions de sa réforme, approuvée lundi par son conseil d'administration à Singapour. L'an prochain, les entreprises privées pourront donc obtenir leurs propres extensions de nom de domaine, en remplacement du «.fr» ou du «.com».
• Les trois éléments d'une adresse Internet. Les adresses Internet servent à accéder facilement aux pages Internet, sans devoir entrer les adresses IP des serveurs, plus compliquées à retenir. Une adresse comme «www.lefigaro.fr» est composée de trois segments. Le «www» renvoie au répertoire, géré directement par le propriétaire du site. Ce dernier peut ajouter autant de dossiers qu'il le souhaite, comme «golf.lefigaro.fr» ou «iphone.lefigaro.fr». Le segment «lefigaro» est le nom de domaine enregistré auprès du responsable du domaine de premier niveau. En France, c'est l'Association française pour le nommage Internet en coopération, l'Afnic, qui gère l'extension «.fr».
• Des extensions jusqu'alors encadrées. Alors que les deux premières pouvaient être personnalisées, il existait jusqu'alors peu de liberté dans le choix du troisième élément. On compte actuellement environ 300 domaines de premier niveau, répartis entre ceux réservés aux pays, comme le «.fr» français ou le «.de» allemand, et des domaines génériques, comme le «.com» et le «.net», dont la gestion est le plus souvent confiée à des sociétés privées. Sous la pression de divers lobbies, qui souhaitaient mieux se différencier sur Internet, l'Icann en a autorisé quatorze nouveaux depuis l'an 2000, comme le «.xxx» pour les sites pornographiques ou le «.mobi» pour les services mobiles.
• Une libéralisation totale. Avec la réforme adoptée lundi, l'Icann va autoriser toutes les entreprises privées et les organismes à gérer leurs noms de domaine. Concrètement, cela signifie que Canon pourra déposer un «.canon» et gérer l'ensemble de son site comme il l'entend, avec ensuite un nom de domaine de deuxième niveau pour chacun de ses appareils. Les candidats pourront soumettre leur demande à partir du 12 janvier 2012 à l'Icann, lors d'une première phase de 90 jours. Les premiers dossiers seront acceptés à la fin de l'an prochain, pour une mise en ligne début 2013. La ville de Paris est déjà candidate pour déposer un «.paris».
• Une manne financière. D'après l'Icann, quelque 120 entreprises et collectivités ont déjà fait part de leur intérêt, et entre 300 et 1000 réservations sont attendues au cours de la première vague. Les candidats souhaitent principalement réserver des marques. Mais certains montrent aussi un intérêt pour les termes génériques, comme le «.bank». Même si l'Icann s'en défend, cette libéralisation des noms de domaine apparaît comme une excellente affaire pour la société américaine à but non lucratif. Les entreprises intéressées devront payer 185.000 dollars, auxquels s'ajouteront 25.000 dollars de frais de gestion annuels.
• Des craintes pour la protection des marques. Avant même de chercher à se démarquer, les grandes marques devraient réserver leur domaine pour des raisons défensives. L'Icann espère dissuader les enregistrements abusifs grâce au coût et à la complexité de la procédure (il faudra remplir un dossier de près de 200 pages). Cela permettra par exemple d'éviter qu'un candidat obtienne l'extension «office» et crée un site «buy.Microsoft.office». Les nouveaux gestionnaires des noms de domaine devront par ailleurs faire respecter une période pendant laquelle les sociétés pourront préempter leurs marques (dite «sunrise»). Mais à chaque fois, il faudra payer.
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L'Icann se fait poser des extensions

L'Icann se fait poser des extensions | Toulouse networks | Scoop.it
Réunion de l’ICANN à Singapour :

Ecrans :

Bientôt, des entreprises ou des villes pourront proposer de nouvelles extensions génériques pour les adresses web.

Hier, l’organisme international chargé de régler les attributions de noms de domaines, l’ICANN, a fait un pas qu’il qualifie d’ « historique ». Après près de six ans de négociations, il aura fallu une réunion à Singapour et un vote quasi-unanime pour ouvrir la création de nouvelles extensions génériques gTLD aux entreprises et institutions.

Aujourd’hui, seules certaines extensions liées aux pays ou aux régions ( .fr, .ca, .it, etc) ou plus génériques (.com, .org, .net, ou encore .xxx) sont autorisées par l’ICANN. Elles seront bientôt accompagnées d’extensions proposées par des entreprises ou des villes, telles que .facebook, .google ou .paris. Pour cela, les candidats devront déposer un dossier répondant longuement aux questions de l’organisme, entre les 12 janvier et 12 avril 2012, qui seront revues par des experts.

Cette procédure, très coûteuse –on parle de 130 000 euros pour l’évaluation puis 17500 euros par an et par extension-, n’est pas ouverte aux particuliers ni aux petites entreprises. Elle s’avère être davantage une source de revenu pour l’ICANN et les professionnels des noms de domaines, tout en permettant aux grandes sociétés de changer leur façon de gérer leur présence sur internet, notamment lorsque celles-ci disposent de filiales.

Vingt-six ans après le lancement du .com, on peut déjà prédire des extensions en .tokyo, .londres, . apple ou encore .microsoft, qui ne seront lancées que fin 2013.

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