La semaine dernière, Facebook a lancé l'onglet Watch sur son application mobile. Plus qu'une nouvelle fonctionnalité, c'est une nouvelle page qui s'ouvre pour la plateforme sociale qui n'en finit plus de bouleverser les médias traditionnels. Mais le pire dans cette histoire, c'est que Facebook n'est qu'un des acteurs de la révolution médiatique numérique. Un transfert…
La dure réalité que l’on n’ose pas évoquer est que les médias traditionnels vont très certainement mourir avec leur audience : même si les membres de la génération X et au-delà restent fidèles à la TV, la radio u la presse, ils vont rapidement devenir minoritaires par rapport aux autres générations (Y, Z et maintenant A) qui ont des habitudes de consommation média extrêmement différentes et ne se satisfont pas des contraintes des grilles de diffusion et des programmes « à l’ancienne » (qui sont conçus pour plaire au plus grand nombre). La norme est maintenant à la consommation à la carte et aux contenus clivants. Si les médias traditionnels se sont réorganisés pour proposer des contenus en catchup, ils sont en revanche le plus grand mal à convertir leur audience à l’abonnement payant ou à concevoir des contenus de type snacking (ex : listicles, vidéos courtes…) ou néo-trash (l’équivalent de ce que fait le Vice Magazine).