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Un malware pirate les sites de ventes en ligne pour vider votre compte bancaire, voici la méthode utilisée par les hackers !

Un malware pirate les sites de ventes en ligne pour vider votre compte bancaire, voici la méthode utilisée par les hackers ! | M-Market | Scoop.it

Magecart est un malware très vicieux ciblant les sites de ventes en ligne qui ne sont pas protégés. Discret, ce logiciel s’empare ni vu ni connu des données bancaires des personnes ciblées. Voici sa méthode et comment minimiser les risques au maximum.

 

L’achat et la vente en ligne se sont démocratisés depuis des années. Même les seniors utilisent cette méthode pour commander, preuve que tout le monde est en confiance. Autant dire une belle opportunité pour les pirates de voler vos informations bancaires auprès des géants du e-commerce avec un malware appelé Magecart. Voici comment procèdent les hackers selon les chercheurs de la société Akamai.

 

À lire > Alerte sécurité Android : un malware se propage sur Telegram et GitHub en se faisant passer pour Netflix et YouTube

Un malware indétectable qui sait se faire discret

Les pages de paiement des sites de e-commerce sont visées par un malware appelé Magecart. Comment se déroule le piratage ? Les hackers détournent des sites légitimes comme serveurs de commande et de contrôle (C2) improvisés. Les plateformes infectées sont basées sous WordPress ou Shopify, par exemple, avec des extensions non mises à jour. Une fois vérolés, ces sites servent de centre de distribution du code malveillant mais la victime du piratage n’est pas au courant.

 

 

Le fait que les hackers utilisent cette méthode pour cacher leur attaque derrière un site légitime rend difficile la détection par les antivirus. Pour résumer, Magecart permet aux pirates de prendre le contrôle de plateformes normales sans que les propriétaires des sites ne soient au courant. Les victimes se font alors dérober leurs données bancaires ni vu ni connu.

Magecart se fait notamment passer pour un traqueur de Google, qui planche toujours sur son chatbot appelé Bard, pour éviter la détection. Ce malware agit comme un fantôme et sait se faire très discret. Certains sites, à l’heure actuelle, ne savent pas qu’ils sont attaqués.

 

À lire > Android : ces 101 applications sont infectées par un dangereux malware, 400 millions d’utilisateurs sont concernés

Comment se protéger contre ce malware ?

Pour éviter de se faire pirater, plusieurs solutions existent. Des méthodes d’autant plus nécessaires que, comme expliqué précédemment, certains sites ne sont pas au fait de l’attaque menée. Sachant que ces plateformes se trouvent dans le monde entier, n’importe qui peut être la cible de Magecart. Akamai précise qu’en 2022, pas moins de 2468 des sites infectés sur les 9290 recensés le sont encore.

Les recommandations ? Utiliser des méthodes de paiement comme les cartes virtuelles, mettre en place une limite de crédit sur une carte bancaire ou utiliser le paiement électronique comme PayPal, qui n’est plus disponible chez Vinted, Apple Pay, Google Pay et Samsung Pay.

 

Nassim Chentouf , le 6 juin 2023

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• Les licornes françaises les mieux valorisées

• Les licornes françaises les mieux valorisées | M-Market | Scoop.it
26 avr. 2022

 

 

Avec un record de 11,6 milliards d'euros d'investissements et de 12 nouvelles licornes ayant émergé (sociétés non cotées valorisées à 1 milliard de dollars et plus), l'année 2021 a marqué un tournant historique pour la French Tech. Quelles sont les entreprises qui affichent le plus grand potentiel dans l'écosystème technologique tricolore ?

Si l'on se base sur la liste des start-ups les plus chères de France, le podium se compose de Doctolib (e-santé), Back Market (e-commerce) et Qonto (fintech) - trois sociétés non cotées ayant moins de dix ans d'existence et dont la valorisation se situe entre 5 et 6,5 milliards de dollars, selon les derniers chiffres connus au mois d'avril. Un secteur se distingue particulièrement dans ce classement : le e-commerce, alors que la cryptosphère pointe le bout de son nez avec Sorare.

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Réseaux Sociaux : Guide complet pour votre E-commerce

Réseaux Sociaux : Guide complet pour votre E-commerce | M-Market | Scoop.it

Découvrez tous les chiffres clés des réseaux sociaux en 2022 pour choisir, mais aussi, utiliser les réseaux sociaux les plus adaptés à votre e-commerce !

 

Cette étude a été effectué à partir du Top 100 des sites E-Commerce les plus visités en France. Nous avons analysé l’utilisation des différents réseaux sociaux par les top acteurs du e-commerce et par secteur d’activité.

Cette étude va vous permettre de connaître les pratiques social media des plus grands acteurs du E-Commerce, d’avoir une vision plus claire de l’utilisation de chacun des réseaux sociaux par secteur d’activité, mais également de mettre en lumière des tendances et des bonnes pratiques selon les plateformes.

Télécharger l’étude complète des réseaux sociaux

 

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Amazon a embauché 250 000 personnes pour les fêtes

Amazon a embauché 250 000 personnes pour les fêtes | M-Market | Scoop.it

Le groupe fait également état de ventes record pour cette période.

 

Des embauches qui rapportent. Le géant américain de la distribution en ligne Amazon a indiqué jeudi avoir embauché dans son réseau mondial plus de 250 000 personnes "à temps plein et à temps partiel" pour la saison des fêtes de fin d'année. Le groupe fait aussi état de ventes record lors de cette période grâce à la vente de dizaines de millions de produits estampillés Amazon, sans toutefois divulguer de chiffre précis.

Au total, Amazon compte 750 000 employés dans le monde, a-t-il poursuivi dans un communiqué. Lors de la publication de son chiffre d'affaires du troisième trimestre, Amazon avait dévoilé un nombre identique à la fin septembre. Mais le groupe avait alors précisé que celui-ci ne comprenait pas les contractuels et les emplois temporaires. "Près de 19 000 employés dans le monde (...) ont été promus cette année", ajoute Amazon.

Une progression de 19% du commerce en ligne en un an

Aux Etats-Unis, il dispose de 150 points de livraison qui emploient plus de 90 000 collaborateurs de la branche Amazon Logistics. "Cette saison des fêtes a été la meilleure de tous les temps grâce à nos clients et nos employés du monde entier", s'est félicité Jeff Bezos, le PDG d'Amazon, cité dans le communiqué. Ces chiffres semblent faire écho aux données enregistrées par Mastercard et UPS.

 

Mastercard a en effet publié un rapport jeudi indiquant une progression du commerce en ligne de près de 19% sur un an entre le 1er novembre et le 24 décembre.

 

De son côté, le groupe de logistique UPS a dit s'attendre à un nombre record de retour d'articles commandés lors des fêtes de fin d'année "qui vont de pulls à la mauvaise taille à des gadgets pour la cuisine en doublon." 

 

Pour l'heure, il est néanmoins difficile de dresser un tableau général des ventes au détail. La Fédération nationale des détaillants (NRF) ne publiera pas avant mi-janvier ses données pour les fêtes de fin d'année, a indiqué un porte-parole.

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Smartphones : Huawei écrase Apple et s’attaque à Samsung

Smartphones : Huawei écrase Apple et s’attaque à Samsung | M-Market | Scoop.it

 

Les résultats du premier trimestre 2019 révèlent que les livraisons de smartphones sont en baisse de 6,6%. Quatre des six premiers fabricants affichent des résultats en baisse. Huawei n’en fait pas partie avec une hausse de 50%.

 

Les smartphones de Huawei sont peut-être exclus du marché des opérateurs américains, ils n’en connaissent pas moins une forte croissance dans le reste du monde. Selon les chiffres d’IDC pour le premier trimestre, le Chinois a connu une croissance étonnante de 50% de ses livraisons.

Huawei affiche ainsi désormais 19% du marché des smartphones et se rapproche un peu plus du numéro un, Samsung, à 23%. Quant à Apple, dont les ventes sont en berne depuis deux trimestres consécutifs, il est largement supplanté avec une part de marché de 11,7%.

 

Huawei, numéro mondial en 2020 ?

La croissance de Huawei et la sortie de nouveaux modèles comme le Huawei P30 Pro, combinés à l'échec du Samsung Fold, pourraient permettre au fabricant chinois de dépasser Samsung dans un avenir proche.

 

Les livraisons de Samsung ont chuté de 8,1% au premier trimestre, malgré le lancement de la série Galaxy S10. Les variantes 5G pourraient donner un coup de pouce à Samsung dans les prochains trimestres. Le Coréen soigne par ailleurs ses smartphones de milieu de gamme pour résister à l’offensive des Chinois.

Apple a enregistré une baisse de 30,2% par rapport à l'année dernière, tandis que sa part de marché est tombée de 15% à 11,7%. Apple ne lancera pas d’iPhone 5G avant au moins 2020. Les livraison d'Apple resteront donc stables ou diminueront en 2019.

Vivo est l'autre fournisseur du top 6 à afficher une augmentation par rapport à 2018. Au premier trimestre 2019, ses volumes de livraisons ont bondi de 24%, l'Inde étant son marché le plus important hors Chine.

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Tuto e-commerce - Les bonnes pratiques du e-commerce sur mobile - Market Academy par G.S

Ajoutée le 17 mai 2018
 
 
 
Les bonnes pratiques du e-commerce sur mobile : https://bit.ly/2La9ghY Le e-commerce mobile est plus que tendance, il se généralise de jour en jour ! Mais il n’est pas toujours simple de connaitre et d’intégrer les bonnes pratiques pour le e-commerce mobile. Vous avez besoin d'un site e-commerce ou d'effectuer la refonte de votre boutique ? Contactez-nous, on vous accompagne dans votre projet web ! Dans ce tuto e-commerce et webmarketing, nous vous donnons quelques conseils sur ce sujet. Aimez, partagez, commentez, posez vos questions... Et surtout, abonnez-vous à la chaîne pour découvrir nos vidéos formation et nos tutos en temps réel ici : https://www.youtube.com/subscription_...
 
Retrouvez-nous également sur :
 
Merci à tous :)
 
Tuto e-commerce - Les bonnes pratiques du e-commerce sur mobile - Market Academy par Guillaume Sanchez : https://youtu.be/Epe5xZ7dsSg
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Bricoprive.com, site de e-commerce en bricolage

Bricoprivé est un site de ventes privées en ligne, spécialisé dans les produits de bricolage, jardinage et aménagement de la maison. Cette entreprise de e-commerce ambitionne de devenir l’un des leaders européen dans sons domaine, elle a obtenu en 2017 le 8ème Pass French Tech toulousain.

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Mario Draghi : la banque centrale européenne (BCE) ne peut pas interdire Bitcoin

Mario Draghi : la banque centrale européenne (BCE) ne peut pas interdire Bitcoin | M-Market | Scoop.it

Mario Draghi est le directeur de la Banque centrale Européenne depuis le 1er novembre 2011. La Banque centrale Européenne est l’organe qui met notamment en place les politiques monétaires à l’échelle européenne. La déclaration de Mario Draghi fait suite à une question posée par la commission des affaires économiques et monétaires du parlement Européen.

 

La BCE peut-elle interdire Bitcoin ?

La commission des affaires économique et monétaires voulait savoir si la BCE envisageait de mettre en place un appareil réglementaire relatif aux bitcoins. La question portait également sur les incidences, en terme de risque, que cette nouvelle manière d’échanger de la valeur pouvait avoir sur l’économie européenne.

Mario Draghi, a été clair et a indiqué que son institution n’avait pas le pouvoir de réglementer les cryptomonnaies.

« Il n’est pas du ressort de la Banque centrale Européenne d’interdire ou de réglementer [Bitcoin] », Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne

 

La BCE n’a pas encore suffisamment étudié Bitcoin

La question adressée par la commission européenne portait également sur les fonds propres que devaient avoir les entreprises évoluant dans la fintech. La commission se demandait si les fonds propres de ces entreprises ne devaient pas être plus importants en raison du secteur dans lequel elles évoluaient, le secteur bancaire.

Draghi a révélé que la BCE n’avait pas encore suffisamment discuté de l’impact potentiel que les cryptomonnaies pouvaient avoir sur l’économie européenne. Il a précisé que les futurs travaux porteraient sur les risques issus de ce nouveau secteur, mis en perspective selon l’échelle d’utilisation et son impact économique.

 

La BCE et ses précédents avec les cryptomonnaies

La BCE reste compétente lorsqu’il s’agit de la politique monétaire des États européens. L’Estonie par exemple avait émis l’hypothèse d’une cryptomonnaie nationale. Mario Draghi avait fait une réponse clair :

« Aucun État membre ne peut introduire sa propre monnaie. la monnaie de la zone euro est l’euro. »

Le vice-président de la banque centrale, Vitor Constancio, avait également fait les gros titres la semaine dernière, en déclarant que les cryptomonnaies étaient des actifs purement spéculatifs en les comparant à la bulle des Tulipes au XVIIème siècle aux Pays-Bas. Il avait ajouté à propos de la BCE :

« La BCE ne considère pas cette technologie comme une menace politique »

 

 

Par Ace Lucas le 27 septembre 2017

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L'e-commerce français croit de 6,12% au 2ème trimestre 2017

L'e-commerce français croit de 6,12% au 2ème trimestre 2017 | M-Market | Scoop.it

Le chiffre d'affaires du commerce électronique hexagonal n'a progressé que de 6,12% au deuxième trimestre 2017 par rapport à 2016, selon la 56ème édition de l'indice e-commerce du JDN. Cette hausse est même inférieure au 8% de croissance du T3 2016, le plus bas jamais enregistré jusqu'à aujourd'hui. La tendance du début d'année se confirme : les dépenses en ligne des consommateurs n'ont augmenté que de 8,5% au premier trimestre 2017.

La croissance du chiffre d'affaires de l'e-commerce au T2 2017 est de 6,12% par rapport à 2016. © JDN

Du côté du nombre d'achats en ligne réalisé par les internautes, la croissance est plus forte à 10,71%. Les plateformes de paiement de notre panel - Wordline, Payline by Monext, Paybox by Verifone et Ogone by Ingenico ePayments - ont en effet enregistré près de 200 millions de transactions en ligne par carte bancaire entre avril et juin 2017, contre 181 millions un an plus tôt. 

 
La progression du nombre de transactions au T2 atteint 10,71% par rapport à 2016. © JDN

Le montant moyen des transactions en ligne s'établit au deuxième trimestre 2017 à 70,63 euros. C'est 3,05 euros de moins qu'au T2 2016. Le panier moyen baisse donc encore et approche la barre des 70 euros. Ceci s'explique par le fait que les internautes achètent toujours plus de petits produits. Les frais de livraisons diminuent aussi. Plus généralement, une convergence s'observe entre ce type d'achat et la distribution physique.

Le panier moyen s'établit au deuxième trimestre 2017 à 70,63 euros © JDN

Dans le détail, le mois d'avril a enregistré une faible croissance du chiffre d'affaires à 3,11%. Les progressions de mai (8,52%) et juin (6,64%) n'ont pas suffi à sauver ce trimestre. Ni les soldes qui ont commencé cette année le 28 juin. Rien que sur ces trois mois, le panier moyen a baissé de 2,73 euros.

 avr-17mai-17juin-17Croissance du chiffre d'affaires3,11%8,52%6,64%Croissance du nombre d'achats en ligne7,64%13,83%10,56%Panier moyen70,0369,0672,76

Méthodologie :

L'indice e-commerce du JDN présente l'évolution du nombre et de la valeur des paiements électroniques effectués par carte bancaire auprès d'e-commerçants français ayant opté pour les services de paiement en ligne proposés par les quatre acteurs de notre panel : WorldlinePayline by MonextPayBox by Verifone et Ogone by Ingenico ePayments. Le nombre de transactions par carte bancaire correspond à des paiements ayant abouti et non au nombre d'interrogations sur les serveurs de ces sociétés.

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Médiamétrie - Communiqués de presse - Internet

Médiamétrie - Communiqués de presse - Internet | M-Market | Scoop.it
5 millions de mobinautes par jour sur les sites et applications de e-commerce

 

En juin 2017, 37,6 millions d’individus âgés de 11 ans et plus se sont connectés au moins une fois à Internet depuis leur mobile, soit plus de 2 Français sur 3 (67%).

Le mois de juin marque traditionnellement le coup d’envoi des soldes d’été. Dans ce contexte, 23,6 millions d’internautes ont visité au moins un site ou une application de la sous-catégorie « Sites marchands généralistes » en juin 2017. La sous-catégorie progresse de 3,7% par rapport à mai, soit un gain de plus de 800 000 visiteurs uniques.

Au quotidien, plus de 5 millions de mobinautes ont fréquenté au moins un site ou une application de cette sous-catégorie.

Sur le mois de juin, les mobinautes ont passé chacun en moyenne 36 minutes sur les sites et applications de e-commerce. Les 15-34 ans et 35-49 ans y ont passé davantage de temps : respectivement 39 et 43 minutes en moyenne.

Jacques Le Bris's insight:

Pour consulter l'intégralité des résultats du communiqué, cliquer sur le lien ci-dessous :

 
A télécharger 
2017 08_03_CdP Internet Mobile Juin 2017.pdf (208.26 Kb)
 
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Comment Google Shopping a laminé les comparateurs de prix en France

Comment Google Shopping a laminé les comparateurs de prix en France | M-Market | Scoop.it

Sept ans après l'arrivée de Google Shopping dans l'Hexagone, ses rivaux sont largement dans les choux, quand ils n'ont pas tout bonnement lâché l'affaire. Leur dernier espoir réside à Bruxelles.

 

[Mise à jour du 26/04/2017] Suite à la parution de cet article, Google a tenu à rappeler la déclaration publique qu'il avait faite lors de sa réponse à la Commission européenne sur ce dossier : "Nous sommes convaincus que ces affirmations ne sont pas justifiées et sont factuellement erronées tant sur le plan juridique qu'économique. Les signes irréfutables d'une concurrence dynamique - quel que soit le marché - sont des prix bas, un choix abondant et une innovation constante. Ceci est une bonne description du secteur de l'achat en ligne tel qu'on le connaît aujourd'hui".

2010. Les comparateurs de prix attirent 19 millions de visiteurs uniques mensuels, un internaute sur deux en consulte tous les mois. LeGuide devance de peu Ciao, lui-même talonné par Twenga, au coude-à-coude avec PrixMoinsCher, lui-même devant Kelkoo, qui bataille avec Cherchons, juste devant Shopping.com et Shopzilla. Mais un gros nuage noir est en train de traverser l'Atlantique. En octobre, Google lance en France son comparateur de prix Product Search. Gratuit, il attire rapidement les e-commerçants avides de trafic. En parallèle, ses rivaux voient leur visibilité chuter dans les résultats de recherche.

"Kelkoo, LeGuide, Ciao, Cherchons, Idealo subissent tous -30% à -50% de chute d'audience tous les ans"

Comme le prouveront par la suite l'enquête de la FTC aux Etats-Unis puis la Commission européenne, Google déréférence systématiquement les autres comparateurs. "Quoi que nous fassions, ajout de contenu, optimisation du référencement, Google faisait en sorte de nous pénaliser", se souvient Nicolas Jornet, directeur stratégie et marketing de Kelkoo, qu'il a intégré en 2008. Ce qui se vérifie pour tous les comparateurs, dont le trafic commence à chuter.

Un début de consolidation intervient fin 2011 lorsque LeGuide avale Ciao. Six mois plus tard, Lagardère ne voit pas venir l'orage et réussit son OPA hostile sur LeGuide, le rachetant pour 98 millions d'euros. Au même moment, Google annonce qu'il va rendre son comparateur payant. Quelques mois plus tard, Product Search devient Google Shopping. Le service étant devenu un apporteur de trafic important pour les marchands, la plupart accepte de basculer. "Ce qui signifie moins de budget et de trafic pour les comparateurs concurrents, ainsi qu'une dépendance accrue des marchands à Google", analyse Nicolas Jornet.

 

Audiences et chiffres d'affaires en chute libre

Aujourd'hui, le paysage des comparateurs de prix en France n'est plus ce qu'il était. Plus… du tout. Les audiences de tous les comparateurs ont été laminées. En mai 2016, Arnaud Lagardère avoue : "J'avais pensé que nos amis de Google nous auraient laissé vivre. C'était un investissement risqué, nous nous sommes trompés." Twenga, pourtant à l'origine de l'assaut juridique contre Google Shopping, a carrément abandonné le secteur pour se repositionner sur l'acquisition d'audience pour les marchands et l'optimisation du ROI de leurs campagnes. "Kelkoo, LeGuide, Ciao, Cherchons, Idealo subissent tous la même chose : entre -30% et -50% de chute d'audience tous les ans", souligne Nicolas Jornet, qui a vu celle de Kelkoo tomber de 800 000 à 400 000 VU sur les douze derniers mois. Shopping.com s'est retiré d'Europe et gère le marché depuis les Etats-Unis, tout comme Shopzilla et Yelp. Début 2017, et en dépit de la croissance du nombre d'internautes en France, les comparateurs de prix n'attirent plus que 14 millions de VU par mois, mobile compris.

Nicolas Jornet, directeur stratégie et marketing de Kelkoo. © S. de P. Kelkoo

Evidemment, les chiffres d'affaires dévalent la même pente raide. Kelkoo qui, au moment de son rachat par Yahoo en 2004, était le troisième site d'e-commerce le plus visité de France derrière Amazon et eBay, et revendiquait 90 millions d'euros de chiffre d'affaires, pèse aujourd'hui moins de 30 millions… en dépit de son acquisition de LeGuide (et donc de Ciao) en 2016. Pour sa part, Cherchons ne compte plus trop sur son trafic naturel et, pour subsister, mise beaucoup sur Adwords, dont il tire un trafic cher et plus limité.

Bilan des courses : Google Shopping est bel et bien parvenu à broyer tout ce petit monde. Conséquence logique, tous manquent de moyens pour se développer. Kelkoo essaie de se déployer à l'international, mais plutôt via des partenariats avec des sites marchands sur lesquels il place de petits modules publicitaires pour envoyer du trafic vers ses clients. "A l'étranger, la comparaison de prix, c'est peine perdue", explique son directeur stratégie et marketing. Le comparateur a aussi passé son site en responsive, puisque le mobile représente maintenant 40% de son audience. "Mais nous n'avons pas d'app qui nous permettrait de prendre un virage plus fort. Nous voudrions ne pas copier-coller le site et développer des fonctionnalités adaptées, mais nous n'en avons pas les moyens." LeGuide avait pour sa part essayé de se positionner sur le social avec Blacklist.Me, mais le service n'a pas trouvé assez de visibilité. Dernier axe fort que pourraient développer les comparateurs : le local. Mais faute de ressources, aucun ne s'y attelle.

 

 

Maintenant ou jamais

La dernière lueur d'espoir vient de Bruxelles. La Commission européenne, qui enquête depuis six ans sur l'abus de position dominante de Google sur la recherche verticale "shopping", devrait rendre sa décision dans les mois qui viennent. "D'après les échanges que nous avons avec eux, le dossier est finalisé et la décision prête à être rendue, confirme Nicolas Jornet. Parmi les options possibles, une amende forte qui ne fera rien pour rééquilibrer le marché, ou une décision qui permettrait à tous les comparateurs d'être visibles sur le moteur principal de Google, de retrouver un trafic monétisable et donc d'innover et de proposer de nouveaux services."

"L'Europe avait des fleurons comme Kelkoo et Twenga mais ils ont été coupés dans leur élan"

Car l'enjeu n'est pas uniquement la survie de quelques petites sociétés. Il s'agit aussi de ne pas laisser Google Shopping en situation de monopole, car les conséquences seraient néfastes aussi bien pour les marchands que pour les consommateurs. "En pratique, 90% du trafic envoyé aux marchands par Google Shopping provient du module Product Listing Ads (PLA) qui s'insère dans les résultats du moteur principal et contient au maximum six annonces", souligne en effet Nicolas Jornet. Evidemment, comparer six marchands ne relève franchement plus de la comparaison de prix. Par ailleurs, le CPC est tel qu'il ne sera bientôt plus accessible qu'aux plus gros marchands, les petits ayant déjà beaucoup de mal à suivre.

Le dirigeant espère donc que Bruxelles tiendra tête au géant de Mountain View. "Nombreux sont les candidats à la présidentielle qui déclarent vouloir une Europe numérique plus forte, relève Nicolas Jornet. Or sur la comparaison de prix, l'Europe a effectivement perdu une bataille. Nous avions des fleurons comme Kelkoo, Twenga et d'autres acteurs européens, mais ils ont été coupés dans leur élan." Pour le dirigeant, le dernier moment pour les soutenir est arrivé, car dans un ou deux ans, il sera trop tard. "La seule chose qui restera à faire, ce sera le post-mortem."

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Le commerce sur Internet devenu incontournable pour les Français

Le commerce sur Internet devenu incontournable pour les Français | M-Market | Scoop.it

L’e-commerce se banalise, avec des paniers plus petits et une fréquence d’achat plus soutenue. Les Français y ont dépensé 72 milliards d’euros en 2016.

 

Les chiffres du commerce en ligne donnent le tournis. En 2016, les Français ont dépensé 72 milliards d’euros sur le Web, en hausse de 14,6 % sur un an. 1,03 milliard de transactions en ligne ont été effectuées, soit l’équivalent de trente-trois commandes par seconde, en progression de 23 % selon les données publiées par la Fédération de l’e-commerce et de la vente à distance (Fevad), jeudi 26 janvier.

Les dépenses de consommation sur Internet ont accéléré en fin d’année. « Ce Noël [entre novembre et décembre], les ventes sur Internet de produits et services ont progressé de 15 % par rapport à Noël 2015, indique la Fevad. Les achats en ligne ont atteint 14 milliards d’euros, portés par l’augmentation du nombre d’acheteurs et de la fréquence d’achat. [La période de] Noël représente près de 20 % des ventes sur Internet. »

Lire aussi :   Internet bouscule le secteur du jouet à Noël

Selon l’enquête réalisée par l’Institut CSA pour la Fevad, 73 % des internautes ont déclaré avoir acheté des cadeaux de fin d’année sur le Web, 7 points de plus qu’un an auparavant. Une croissance alimentée notamment par le Black Friday et le Cyber Monday, deux événements promotionnels venus des Etats-Unis ayant lieu fin novembre, après la fête de Thanksgiving. « Le Black Friday est en plein boom alors que l’effet des soldes commence à s’estomper », constate Marc Lolivier, délégué général de la Fevad.

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De nouveaux services sur le Web

Preuve que l’achat sur Internet se banalise, le montant du panier moyen diminue au fil des ans. A 70 euros en 2016, il a baissé de 13 % sur deux ans, et de 7 % sur un an. Plusieurs explications à cela. D’abord, une plus grande diversification de l’offre de produits, et donc davantage d’articles à petits prix. « Aujourd’hui, les consommateurs achètent des couches et des stylos à bille là où, avant, les achats étaient concentrés sur quelques secteurs dont la mode, la culture et la technologie », constate M. Lolivier.

Lire aussi :   En Chine, la guerre des livreurs de repas se joue à coup de milliards

L’arrivée des nouveaux sites de services comme Uber, de restauration à domicile ou encore des spécialistes de la beauté déclenchent davantage de commandes de faibles montants. « Le panier moyen sur Internet va se rapprocher progressivement de celui du commerce en magasin, qui avoisine les 50 euros. »

La baisse du montant dépensé par commande résulte aussi de la concurrence accrue entre e-commerçants – le cap des 200 000 sites marchands actifs en France a ainsi été franchi en 2016 (+ 12 % sur un an) – et par les évolutions en termes de logistique.

« Les nouvelles offres de logistique, comme les livraisons et retours offerts, ou encore la multiplication depuis fin 2015 des offres d’abonnements de livraison illimité chez les grands sites marchands (Amazon, Cdiscount, Fnac…) ont augmenté la fréquence d’achat de produits que le consommateur aurait, auparavant, groupés en une seule commande plus importante, pour amortir le coût de la livraison », constate M. Lolivier. 21 % des e-acheteurs du baromètre Fevad-CSA déclarent détenir un abonnement à un service de livraison express et illimité, et 29 % de ceux qui n’en ont pas se disent intéressés.

Lire aussi :   Vente-privée double son investissement dans l’innovation

 

Essor de l’achat par mobile

Si pour les achats en ligne, la livraison à domicile ou au travail reste le mode le plus utilisé (85 % des déclarants), les e-consommateurs se font aussi livrer dans des points relais ou récupèrent leurs colis en magasin. Dans ces deux formes de livraison, 29 % des personnes interrogées déclarent avoir acheté d’autres produits sur place.

Selon l’enquête menée par Oxatis également publiée jeudi, le retrait en magasin des commandées passées en ligne, également appelée « click & collect », est proposé par un commerçant sur trois en 2016. 40 % d’entre eux constatent une augmentation de leur chiffre d’affaires en magasin grâce à leur site d’e-commerce (contre 29 % en 2014).

Si le panier moyen baisse, la fréquence d’achat, elle, progresse. Les e-acheteurs ont réalisé en moyenne vingt-huit transactions en ligne sur l’année (21 % par rapport à 2015) pour un montant total de 2 000 euros. Soit presque deux fois plus qu’en 2010, où il était de 1 084 euros. Selon le sondage CSA-Fevad, 58 % des consommateurs ont réalisé des achats au moins une fois par mois. Ce pourcentage monte à 68 % chez les 25-34 ans, à 71 % pour les CSP+ et à 65 % pour les Franciliens.

Lire aussi :   Comment Bruxelles entend redynamiser l’e-commerce en Europe

En 2017, le marché de l’e-commerce devrait poursuivre sur sa lancée et franchir, selon la Fevad, la barre des 80 milliards d’euros en 2017, porté par l’élargissement de la clientèle et la hausse de la fréquence d’achat. Parmi les intentions d’achat des internautes cette année, 57 % des personnes interrogées citent l’habillement, 48 % les produits culturels, 37 % les chaussures et 36 % le tourisme. Mais aussi de nouveaux produits et services comme les repas (18 %), que seulement 30 % des internautes déclarent utiliser.

Autre tendance qui devrait se confirmer, les e-acheteurs passent de plus en plus par leur smartphone (+ 14 points depuis 2013, à 24 %) pour faire leurs emplettes.

Lire aussi :   Le mobile, star du shopping… immobile

 

Cécile Prudhomme


 

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Firefox dévoile l’arme ultime contre les arnaques

Firefox dévoile l’arme ultime contre les arnaques | M-Market | Scoop.it

Mozilla présente son propre ChatGPT pour vous aider dans vos achats en ligne.

 

Les achats en ligne peuvent être particulièrement stressants pour les consommateurs. Pour un seul produit, très simple en apparence, il existe parfois des centaines, voire des milliers de modèles différents. De plus, les faux avis pullulent, tandis que les manipulations et les escroqueries prolifèrent. Si bien que l’on se sent parfois un peu perdu en face de notre écran.

 

La fondation Mozilla, qui édite le navigateur Firefox, vient justement de présenter sa propre solution face à ce problème. Elle prend la forme d’une IA baptisée Fakespot Chat. Concrètement, il s’agit d’un développement de Fakespot, un système qu’elle a racheté cette année.

Mozilla voit très grand

Il prend la forme d’une extension de navigateur. Pour l’heure, cet outil n’est disponible qu’aux États-Unis, et il fonctionne uniquement sur Amazon, mais une fois la phase de développement achevée, il devrait logiquement être accessible partout dans le monde.

 

Mozilla compare justement ce chatbot à un vendeur de magasin. Ainsi, confronté à la page d’un produit, vous pourrez dialoguer avec ce dernier pour vous fournir des conseils et vous guider dans vos choix. Il est également capable de voir si les avis sur cet article sont faux ou biaisés, si l’appareil est une contrefaçon, et vous fournir des suggestions pour réduire le temps de recherche.

Soucieux des risques potentiels en matière de sécurité, cette extension ne conserve aucune donnée personnelle. La fondation ajoute dans un billet de blog :

Cela renforce ce à quoi nous pensons que le shopping devrait ressembler, dans un monde où un changement de paradigme est en train de se produire dans la technologie de consommation : la vie privée, la sécurité et l’ouverture sont impératives pour nos expériences en tant qu’individus sur Internet.

Pour l’heure, ce sont les utilisateurs qui affinent Fakespot Chat. Ainsi, Mozilla les enjoint à cliquer sur le bouton “pouce vers le haut” ou “pouce vers le bas” pour améliorer la fiabilité de son modèle.

 

Cette IA est la première pierre d’une startup créée en mars dernier avec un budget de 30 millions de dollars. Son ambitieux projet est de créer des technologies basées sur la confiance. Dans un communiqué, la fondation expliquait ainsi que ces outils « nous informeraient gentiment des choses que nous avons besoin de savoir quand nous en avons besoin, et automatiseraient les tâches que nous ne voulons pas faire nous-mêmes. Imaginez un instant le flot de notifications et d’offres inutiles qui nous entourent aujourd’hui, puis imaginez que cela disparaisse. »

 

 

Publié le 14 novembre 2023

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Les ventes en ligne ont bondi de 13% en Europe en 2021

Les ventes en ligne ont bondi de 13% en Europe en 2021 | M-Market | Scoop.it
Avec 718 milliards d'euros de chiffre d'affaires, les ventes en ligne ont progressé de 13% l'an passé en Europe.
 

Le commerce en ligne a continué sa croissance à deux chiffres en Europe en 2021, pas ralenti par la réouverture des magasins durant l'année selon un bilan publié ce mardi par deux organisations représentatives du secteur

Avec un chiffre d'affaires de 718 milliards d'euros, en hausse de 13%, "l'e-commerce continue de grandir, malgré la levée des confinements et la possibilité pour les consommateurs de retourner en magasins", se font félicités Ecommerce Europe et EuroCommerce dans un communiqué.

 

En pleine pandémie en 2020, les ventes de biens en ligne avaient en effet explosé, les Européens ne pouvant pas sortir de chez eux pour consommer. Cela avait permis de maintenir la croissance du commerce en ligne à 10%, malgré la chute des ventes dans le secteur des loisirs et du tourisme.

73% des Européens font des achats en ligne

Au total, les ventes en ligne avaient atteint 633 milliards d'euros en 2020 à périmètre comparable, selon le bilan des deux organisations, réalisé avec le centre d'analyse de marché de l'Université des sciences appliquées d'Amsterdam. Ce chiffre comprend les ventes réalisées dans les 27 pays de l'Union européenne, en y ajoutant dix pays non-membres dont le Royaume-Uni, la Suisse ou encore l'Ukraine. La Russie, qui était comptabilisée à l'origine dans le bilan de 2020, en a en revanche été écartée.

L'Europe de l'Ouest, qui comprend notamment la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne, est la région la plus importante pour l'e-commerce européen: elle représentait en 2021 63% des ventes en ligne avec 450 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Elle est suivie par l'Europe du Sud, avec l'Italie, la Grèce ou encore l'Espagne, qui représentait 16% du chiffre d'affaires total l'an dernier avec 118 milliards d'euros.

 

 

Avec la levée des restrictions sanitaires, le nombre d'Européens qui font leurs achats en ligne a néanmoins légèrement baissé, de 74% en 2020 à 73% en 2021. Pour 2022, EuroCommerce et Ecommerce Europe estiment que la croissance du secteur va se stabiliser autour du niveau de 2021, malgré la guerre en Ukraine et l'inflation qui risquent d'avoir un effet sur les dépenses.

"Le fait que les ventes en ligne enregistrent seulement une petite baisse jusqu'à présent montre que l'e-commerce est devenu indispensable et très résilient", indiquent les deux organisations.
 
P.L. avec AFP
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Top 100 des plus grosses entreprises dans le monde

Top 100 des plus grosses entreprises dans le monde | M-Market | Scoop.it
Jacques Le Bris's insight:

NDC : Qui est le patron ?

 

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Le géant du e-commerce Rakuten intègre les cryptomonnaies à son application de paiement

Le géant du e-commerce Rakuten intègre les cryptomonnaies à son application de paiement | M-Market | Scoop.it

Le géant du e-commerce Rakuten, considéré comme « l'Amazon du Japon », a intégré les cryptomonnaies à son application de paiement, Rakuten Pay. Les utilisateurs peuvent désormais utiliser du bitcoin (BTC) et de l'ether (ETH) pour régler leurs achats auprès de nombreux commerces du pays.

 

Rakuten intègre complètement les cryptomonnaies

Crypto-friendly depuis 2014, Rakuten (anciennement PriceMinister en France) fait une fois de plus un pas pour aider à l'adoption des cryptomonnaies. Le grand groupe japonais de commerce en ligne Rakuten permet désormais aux détenteurs de cryptomonnaies d'utiliser Rakuten Pay, son service de paiement.

Selon un communiqué officiel de l'entreprise, les utilisateurs de Rakuten Pay peuvent désormais alimenter leurs comptes avec du bitcoin (BTC), de l'ether (ETH) et du bitcoin cash (BCH). Application mobile largement acceptée à travers tout le Japon, Rakuten Pay permet de régler ses achats dans un grand nombre de commerces.

Dès aujourd'hui, les clients de Rakuten Pay peuvent utiliser leurs cryptomonnaies auprès d'entreprises comme McDonald's, Familymart, Lawson, ou encore auprès des 21 000 magasins 7-Eleven, une enseigne de commerces de proximité.

En parallèle, l'entièreté de l'écosystème de Rakuten s'ouvre également aux cryptomonnaies. Son opérateur mobile, son agence de voyages, son service de streaming ainsi que sa plateforme de livres électroniques et audio Kobo acceptent maintenant les cryptomonnaies.

Fait plutôt surprenant et qui ravira les adeptes de cryptomonnaies au Japon, l'entreprise affirme qu'elle ne prélève pas de frais sur ces transactions, qui doivent se situer entre 1 000 yens (7,80 €) et 100 000 yens (780 €) en valeur globale par mois.

Illustration de l'ajout des cryptomonnaies à l'écosystème de Rakuten - Source : Rakuten

L'adoption continue de plus belle

Cette initiative de Rakuten représente un important catalyseur pour l'adoption des cryptomonnaies par les masses. Selon un rapport de la banque JPMorgan, l'écosystème de Rakuten compterait 95 millions de clients enregistrés, soit plus de 75% de la population japonaise. Mastodonte de l'industrie du e-commerce, il est indéniable que l'initiative de Rakuten apportera une vague d'adoption massive au Japon.

De plus, Rakuten n'est pas étranger à l'industrie des cryptomonnaies. Le groupe dispose même d'une filiale spécialisée dans les recherches concernant la blockchain depuis 2016. Le Rakuten Wallet, qui permet de stocker ses cryptomonnaies, mais aussi de les échanger, est quant à lui entré en service en 2019.

Pour promouvoir le lancement de ce nouveau service, Rakuten lance d'ailleurs une campagne promotionnelle pour ses clients jusqu'au 24 mars prochain. Tous ceux qui rechargeront leurs comptes Rakuten Pay avec des cryptomonnaies recevront des points de fidélité bonus à utiliser sur Rakuten.

Et comme Rakuten ne fait pas les choses à moitié, ces mêmes points de fidélité peuvent être convertis en cryptomonnaies. Il s'agit donc d'une sorte de cashback au même titre que ce que proposent les crypto-cartes.

Après avoir introduit autant de services autour des cryptomonnaies, quelle sera la prochaine étape pour Rakuten ?

 

� Pour en savoir plus - Rakuten permet à ses clients de convertir leurs points de fidélité en crypto-actifs

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TOP 10 DES SITES DE COMMERCE LES PLUS POPULAIRES SUR GOOGLE FRANCAIS

SOURCE:

fr.semrush.com/blog/top-25-des-sites-e-commerce-les-plus-populaires-sur-googlefr/

 

 

Le commerce électronique1 (ou commerce en ligne2, vente en ligne, parfois cybercommerce) est l'échange pécuniaire de biens, de services ou d'informations par l'intermédiaire des réseaux informatiques, notamment Internet. On emploie également la dénomination anglaise e-commerce.

Dans le cadre du commerce inter-entreprises, on utilise depuis de nombreuses années des réseaux de type Échange de données informatisé (EDI). Des transactions électroniques se réalisent également sur les réseaux téléphoniques mobiles. Ce commerce par mobiles se dit commerce mobile ou m-commerce (abréviation de l'anglais mobile commerce).

Dans un contexte de contraintes environnementales fortes, le développement de la vente à distance tend à transformer les problématiques de logistique.

En France, les professionnels du secteur sont rassemblés au sein de la fédération du commerce électronique et de la vente à distance (FEVAD).

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Les chiffres du marketing d'influenceur (Infographie)

Les chiffres du marketing d'influenceur (Infographie) | M-Market | Scoop.it

Le marketing d’influence consiste à promouvoir ses produits et services par l’intermédiaire de personnalités qui possèdent un pouvoir de recommandation auprès des consommateurs.

Appelées « influenceurs », ces internautes tiennent souvent un blog et animent une grande communauté sur leurs réseaux sociaux (YouTube, Facebook, Instagram, Snapchat…). Ils disposent d’une crédibilité et d’une véritable influence sur leurs fans.

L’entreprise One Productions a recensé les principaux chiffres du marketing d’influence en une infographie. Le moins que l’on puisse dire est que cette stratégie est redoutablement efficace !

 

 

Les chiffres clés du marketing d’influence

Les statistiques de ce secteur sont plus que positifs et montrent l’efficacité du marketing d’influence :

  • 94 % des responsables marketing ayant collaboré avec des influenceurs estiment que cette stratégie est très efficace.
  • 90 % des consommateurs se fient aux recommandations d’autres consommateurs, tandis que seuls 33 % font confiance à la publicité traditionnelle.
  • Le marketing d’influence génère 11 fois plus de ROI que la publicité conventionnelle.
  • 88 % des consommateurs font autant confiance aux avis et recommandations des autres internautes qu’à ceux de leurs amis.

Les bénéfices du marketing d’influence

Une collaboration avec un influenceur présente les avantages suivants :

  • Dans 89 % des cas, l’influenceur créera des contenus authentiques sur votre marque ou vos produits.
  • Dans 77 % des cas, cette collaboration incitera les consommateurs à s’engager vis-à-vis de votre marque ou de vos produits.
  • Dans 56 % des cas, vous aurez une augmentation de trafic sur votre site web ou votre page d’atterrissage.
  • Avec une telle collaboration, vous avez 43 % plus de chances d’atteindre les jeunes qui n’ont pas confiance en la publicité conventionnelle.
  • Dans 34 % des cas, vos ventes en ligne et en magasin augmenteront.
  • Dans 8 % des cas, vous enrichirez votre base de données avec les mails de nombreux prospects qui correspondent à votre cible.

Quel type d’influenceur choisir : macro ou micro ?

Il existe différents types d’influenceurs : des experts, des blogueurs, des sources fiables, des personnes influentes sur le marché de niche. Les macro influenceurs sont, quant à eux, des célébrités (du sport, du cinéma, de la télévision, de la mode…).

Chaque type d’influenceurs présente des avantages et des inconvénients. Un micro influenceur a entre 1 000 et 999 999 followers. Il vous garantira une portée moyenne, mais un taux d’engagement très élevé. Quant au tarif, il varie selon la taille de la communauté, mais il reste accessible à toutes les entreprises.

L’influenceur macro a plus d’un million de followers, il vous offre donc une plus grande visibilité. Niveau coût, comme vous pouvez l’imaginer, ce type d’influenceur se paie très cher. Quant à l’engagement des followers du macro influenceur, il est assez minime.

Alors, comment choisir entre micro et macro ?

L’engagement

 
 

Sur une plateforme comme Instagram, vous avez 10 fois plus de chances d’obtenir des likes et des commentaires en collaborant avec un micro influenceur.

La confiance

60 % des internautes consultent des blogs ou les réseaux sociaux avant de prendre une décision d’achat. 30 % des consommateurs sont prêts à acheter un article s’il est recommandé par un blogueur, même si celui-ci n’est pas célèbre. Par contre, seuls 3 % sont prêts à craquer sur un produit conseillé par une célébrité.

Le coût de la collaboration

Une célébrité qui a entre 3 et 7 millions de followers peut vous coûter 165 000€ pour une vidéo sur YouTube, 65 700€ pour un post sur Snapchat ou Instagram ou encore 26 000€ pour un tweet.

Pour un influenceur qui dont la communauté est entre 50 000 et 500 000 followers, une vidéo sur YouTube peut vous revenir à 2 000€, un post Snapchat ou Instagram à 870€ et un tweet à 350€.

Ensuite, plus l’audience est restreinte, plus le coût diminue. Pour les micro-influenceurs dont la communauté est en dessous de 5 000 abonnés, un échange de produits peut parfois suffire à les convaincre de communiquer pour vous !

 

Le marketing d’influence a de beaux jours devant lui ! Si vous souhaitez accroître votre visibilité, tout en générant des ventes, nous vous conseillons de développer des partenariats avec plusieurs micro-influenceurs.

N’hésitez pas à créer des collaborations longue durée avec ces personnes qui ont une réelle passion pour vos produits et dont l’audience est similaire à vos prospects. Vous verrez votre notoriété augmenter, comme votre chiffre d’affaires.

 

Céline Albarracin

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Viviane DI NATALE's curator insight, March 31, 2019 2:12 PM
Macro ou micro influenceurs, tout dépend de la taille de votre entreprise. Les PME ne doivent pas négliger ce nouveau vecteur marketing. Prendre le temps de cibler les influenceurs adaptés à votre commerce, et envisager avec leur contribution votre stratégie de communication, voilà une piste de retour sur investissement sérieuse et efficace.
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Comment le e-commerce est en train de redessiner en profondeur nos centres-villes

Comment le e-commerce est en train de redessiner en profondeur nos centres-villes | M-Market | Scoop.it

Le e-commerce n'a pas détruit le commerce physique. Spartoo vendeur de chausseurs en ligne a racheté le magasin André qui lui assure un réseau physique, capable de développer le "click and collect".

 

Le Siec, salon de l’immobilier commercial, qui se tient jusqu'au 7 juin Porte de Versailles, à Paris, montre à quel point le paiement en ligne et les pure players ont rebattu les cartes du commerce traditionnel de proximité. Tour d'horizon des gagnants et des perdants de cette nouvelle donne.

 

Vous pensez qu’Internet est en train de tuer le petit commerce? Faux. Le Siec, salon de l’immobilier commercial, qui se tient Porte de Versailles à Paris jusqu'au 7 juin, montre qu’il faut se méfier des apparences. Certes, sur le papier, l’e-commerce connait un développement spectaculaire. «Il représentait 72 milliards d’euros de ventes en 2016 contre seulement 0,7 milliard d’euros en 2000. D’ici deux ans, il est prévu que les ventes atteignent 114 milliards, soit plus d’une fois et demie le volume enregistré aujourd’hui.» explique Arnaud Pouylaud, Consultant Etudes & Recherche de JLL. Mais –et c’est là la surprise - cette hausse ne s’est pas faite au détriment de la distribution classique. Au contraire. Le nombre des magasins a même fortement augmenté depuis dix ans. Il est passé de 31.000 en 2005 à 47.900 l’an dernier: une hausse de… 52%! C’est d’abord la conséquence des mouvements de populations: la croissance a d’ailleurs été plus forte dans le Sud (en Corse et Cote d’Azur notamment) que dans le Nord et l’Ouest. Mais aussi la conséquence de changements de comportements de consommation.

Disparues les agences de voyage (1 Français sur deux organise son voyage par Internet), réduits les réseaux d’agences (passées de 38.000 à un peu plus de 35.000 aujourd’hui), bousculés les magasins de jouets, comme l’ont montré le dépôt de bilan de Toys’rUs aux Etats-Unis et les difficultés de Ludendo en France. Mais, à l’inverse, il y a des domaines où l’on constate une hausse des implantations. Et pas seulement les Drives, ces espaces de collecte des courses en périphéries des villes dont plus de 1000 ont été créés en une décennie. «L’e-commerce a été à l’origine du bouleversement complet du rôle de la boutique physique» reconnait Cédric Ducarrouge, Directeur Adjoint retail (....)

 

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Six graphiques pour comprendre le marché des applications mobiles en France

Six graphiques pour comprendre le marché des applications mobiles en France | M-Market | Scoop.it

INFO LE FIGARO - Une étude réalisée par l'entreprise américaine App Annie décortique les pratiques des Français sur leur smartphone. Retour en infographies sur les principaux enseignements.

Les Français utilisent de plus en plus leur smartphone, mais toujours moins que dans les autres pays. C'est l'un des enseignements d'une étude de l'entreprise App Annie sur le marché français des applications, réalisée pour le Figaro. Sur quelles applications les Français dépensent-ils le plus? Passons-nous plus ou moins de temps sur notre smartphone qu'un Américain ou un Allemand? Voici les principaux enseignements à retenir de cette étude.

Les revenus mesurés par App Annie comprennent toutes les dépenses effectuées sur l'App Store (Apple) ou Google Play (Android). Il peut s'agir d'un abonnement mensuel, par exemple sur une application de musique, ou d'un achat au sein d'un jeu vidéo mobile. Il exclut en revanche les revenus publicitaires et l'e-commerce. En 2016, le marché des applications en France pesait 540 millions de dollars. C'est moins qu'en Allemagne (760 millions de dollars), en Grande-Bretagne (930 millions de dollars), au Japon (8,2 milliards de dollars) ou aux États-Unis (8,4 milliards de dollars).

En France, le marché des applications devrait atteindre 770 millions de dollars en 2017, soit 655 millions d'euros.

En France, davantage d'applications sont téléchargées sur des smartphones Android, le système d'exploitation de Google, que sur iOS, qui équipe les iPhone et les iPad. En revanche, les utilisateurs des appareils Apple dépensent davantage dans leurs applications que les autres.

Même si le marché des applications est en plein essor en France, nous en restons des consommateurs modérés par rapport à d'autres pays. Les Japonais sont ainsi ceux qui passent le plus de temps par jour sur leurs applications: 165 minutes en moyenne pour les utilisateurs d'Android au Japon, contre 91 minutes en France.

(le classement par revenus exclut les jeux vidéo)

Facebook domine le classement des applications avec le plus d'utilisateurs mensuels actifs en France, grâce à ses nombreux services: Instagram, WhatsApp, Messenger ... Néanmoins, ces derniers reposent sur un modèle économique de publicités. Ce sont donc d'autres services qui engrangent le plus de revenus sur l'App Store ou Google Play, au travers d'abonnements, d'achats à l'unité ou de microtransactions au sein d'applications. Les champions des revenus sont les jeux vidéo. En dehors de cette catégorie, les Français plébiscitent particulièrement les applications de rencontres, l'un des secteurs où l'abonnement se développe le plus. Les applications de streaming, comme Netflix et Deezer, sont aussi lucratives.

Jacques Le Bris's insight:

»» Retrouvez l'étude complète sur les pratiques des Français sur mobile et nos analyses dans Le Figaro du vendredi 6 octobre 2017 et en ligne sur Le Figaro Premium.

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Amazon fait peur, même à Donald Trump

Amazon fait peur, même à Donald Trump | M-Market | Scoop.it

Grands magasins, chaînes spécialisées, sites marchands et même supermarchés : l'ogre américain de l'e-commerce pulvérise la concurrence.

Si les investisseurs plébiscitent la stratégie de Jeff Bezos, le fondateur d'Amazon, celle-ci ne manque pas d'inquiéter voire de scandaliser... jusqu'au président des Etats-Unis d'Amérique. Ainsi, au moment où les marchés ont, mercredi, fait un accueil chaleureux à l' émission d'obligations du groupe basé à Seattle , Donald Trump s'est fendu d'un de ses tweets dont il a le secret.

« Amazon a créé du tort aux distributeurs qui paient des impôts », a-t-il écrit, ajoutant que « les villes et les Etats ont été touchés, perdant de nombreux emplois ». Comme souvent le président américain n'apporte aucun élément chiffré pour étayer ses propos. Sans doute, le fait que Jeff Bezos soit propriétaire du quotidien « Washington Post », dans le collimateur de Trump, comme d'autres médias, n'est pas étranger à cette dénonciation.

 

Amazon is doing great damage to tax paying retailers. Towns, cities and states throughout the U.S. are being hurt - many jobs being lost!

— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 16 août 2017

Mais le fait est que l'annonce du rachat par Amazon de la chaîne de supermarchés Whole Foods pour 13,7 milliards de dollars a contribué à renforcer l'image d'« ogre », volontiers utilisée pour caractériser la menace que ferait peser Amazon sur ses concurrents de l'ancienne économie - grands magasins, chaînes spécialisées et maintenant, donc, commerce alimentaire - comme de l'e-commerce sur lequel le site américain exerce une domination écrasante.

 

Le «Google des produits»

Les chiffres rapportés du plus grand Salon mondial dédié à l'e-commerce , l'Irce, par le consultant en distribution Frank Rosenthal, en témoignent : « Sa croissance [celle d'Amazon, NDLR contribue pour plus des deux tiers à celle de l'e-commerce et pour 25 % à la progression de l'ensemble du commerce américain » ou encore « sa croissance annuelle (24,64 milliards de dollars) dépasse le chiffre d'affaires global en ligne de Walmart (15,92 milliards) ».

Amazon domine même Google pour les seules requêtes des internautes sur les produits, avec 59 % pour le site marchand, contre 20 % pour le moteur de recherche ! Avec ses 300 millions de références, Amazon est ainsi devenu le « Google des produits ».

 

En outre, il offre toutes les possibilités : de la vente classique et directe (Amazon achète, stocke et revend) à la place de marché (où le marchand vend sur le site Amazon, qui prélève une redevance de 6 % à 8 % du prix). Cette « market place » représente la moitié de ses volumes de vente et dénombre plus de 2 millions de marchands tiers.

Centaines de millions de clients

Amazon, qui compte des centaines de millions de clients et de visiteurs uniques à travers le monde, ne met pas seulement à mal les autres sites marchands, contraints d'investir massivement pour résister au rouleau compresseur, à l'instar des géants européens de la mode sur Internet Asos et Zalando .

Les grands magasins, Macy's en tête en grande difficulté, et les chaînes spécialisées subissent ses assauts. Dernier coup de boutoir en date, Amazon ambitionne de tuer le dernier avantage compétitif des magasins : la cabine d'essayage. Il teste depuis mai la possibilité d'essayer pendant une semaine un assortiment de vêtements, livrés gratuitement et sans obligation d'achat.

 

 

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Été 2017 : grand soleil pour le commerce mobile en France !

Été 2017 : grand soleil pour le commerce mobile en France ! | M-Market | Scoop.it

En ce bel été 2017, qui a envie de rester chez soi alors qu’il fait si bon dehors ?

Pour cette fin de période de soldes, plus personne ne veut perdre son temps devant son écran d’ordinateur. Pourquoi flairer de chez soi les dernières bonnes affaires quand on peut le faire aussi bien en extérieur, depuis son smartphone ?

Aujourd’hui, 70% des consommateurs utilisent leur smartphone dans les points de vente en on- et offline. Principalement pour consulter des avis, comparer des prix…ou simplement utiliser les applis magasin. Pour seulement 27% d’actes d’achat, selon le dernier rapport de l’Observatoire du Marketing Mobile en France (MMAF).

Ce chiffre semble faible, mais cache pourtant une croissance exponentielle du m-commerce depuis quelques années. En effet, les ventes influencées par des promotions sur mobile ont représenté 440 millions d’euros, pour 81 millions d’euros d’achat direct via smartphone en 2017. Le consommateur recherche aujourd’hui plus d’interactivité dans son expérience d’achat. La meilleure réponse à cette attente semble se trouver au creux de notre poche…

 

UN CANAL DE VENTE LONGTEMPS EN RETARD…

Majoritaire en Chine (représentant un achat online sur deux en 2015), le m-commerce tarde à décoller en France. En effet, la notion de « m-commerce » n’est entrée dans les mœurs françaises que depuis environ 5 ans.
Avant cela, des moyens de paiement par mobile avaient bien tenté de se faire une place dans le cœur des acheteurs (Paiement par SMS, codes Audiotel…etc), sans véritable succès. Ces types d’achats étaient limités en terme de montant, et donc peu adaptés aux achats de biens / services importants. Le paiement via smartphone a commencé à se généraliser avec la mise en vente d’applis mobiles (jeux, maps, presse…) sur des stores type Android ou IOS.

En France, la part du m-commerce dans les achats en ligne n’était que de 15% en 2015 et de 21% en 2016 (étude Webloyalty Panel). Par « m-commerce », on parle ici de transactions réalisées par mobile. Ce qui semble peu quand on sait que 65% des Français possédaient un smartphone en 2016 (95% pour les 18-24 ans).

Le retard du m-commerce en France se traduit aussi par les chiffres qu’affichent ses voisins européens. Ainsi, en 2017, la proportion d’acheteurs mobile a été plus importante en Allemagne et au Royaume-Uni : respectivement 39% et 43% de la population contre presque 27% pour l’Hexagone, toujours selon l’Observatoire du Marketing Mobile. Par comparaison, les Etats-Unis sont loin devant, avec 48% de m-acheteurs.

 

…QUI EST AUJOURD’HUI EN NETTE PROGRESSION

Pour la première journée des soldes ce 28 Juin 2017, 39% des transactions en ligne ont été effectuées par smartphone ou tablette, selon le panel Webloyalty. Et ce chiffre reste en progression : le nombre d’acheteurs mobile a augmenté de 24% en France, passant à 17,5 millions. Une progression facilitée par le renforcement de la sécurisation des paiements, mais aussi par la technologie de nos mobiles. Aujourd’hui, notre smartphone est équipé pour intervenir sur plusieurs étapes en amont et en aval du processus d’achat :

  • Consultation du site du magasin (offres, articles, disponibilités) + localisation d’un point de vente.
  • Déplacement simplifié jusqu’au point de vente grâce à la géolocalisation (GPS).
  • Scan de QRCodes des articles en magasin (Fiches produits, avis clients…).
  • Règlement des articles ou retrait du colis (Paiement sans contact et code de retrait magasin).

De plus, l’utilisation du mobile, même off-line, participe aussi à dynamiser le commerce grâce au marketing viral. En milieu urbain, une personne sur deux utilise son téléphone pour prendre en photo/vidéo les panneaux et affiches publicitaires. Parmi eux, la moitié les diffusent à leurs proches par SMS, et près de 40% des concernés les partagent sur les réseaux sociaux. Voici bien la preuve que le m-commerce profite également aux commerces locaux en attirant l’attention des consommateurs sur les points de vente physiques, et particulièrement sur le secteur de la mode !

Malgré une utilisation encore timide du support mobile pour finaliser leurs achats, les Français sont de plus en plus nombreux chaque année à s’essayer au m-commerce. Cette progression ouvre ainsi la voie à une nouvelle façon de consommer : le u-commerce.

 

VERS UN NOUVEAU TYPE DE COMMERCE CONNECTE ?

Le u-commerce (« u » pour ubiquitous, c’est-à-dire « partout à la fois ») est un nouveau type de commerce connecté sur lequel se penchent déjà de nombreuses enseignes.

Ce concept mise sur l’hyperlocal, avec une expérience client complètement personnalisée en magasin, et des canaux d’interactivité reliés. Le but ? Rediriger le consommateur vers des points de vente et des services locaux. Avec ce type de concept, le client pourra consulter des fiches produits de manière interactive en magasin, mais aussi bénéficier d’un compte fidélité en fonction de sa proximité géographique et commerciale avec son point de vente / service.

 

C’est ce sur quoi travaille la marque COMMERCE HUB.
Il reste néanmoins des complexités juridiques et éthiques sur le respect de la vie privée (CNIL). Mais aussi des problématiques techniques sur les fréquences standards à appliquer entre les mobiles et les dispositifs RFID. Enfin, un tel dispositif nécessite la mise en place de services de support adaptés, car les réseaux physiques et numériques ne sont pas toujours interopérables par défaut.

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M-commerce : comment piloter sa stratégie commerciale sur mobile ? | Emmanuelle Stioui

Ajoutée le 21 mars 2017

Emmanuelle Stioui, auteure du livre “M-commerce”, a retracé les best practices du M-commerce à travers des interviews d’experts, des cas clients concrets, des exemples illustrés et des études.

Le HUB Institute décrypte les tendances et nouveaux leviers du numérique pour accélérer la transformation digitale des entreprises. 

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Infographie : la moitié des e-acheteurs utilisent leur mobile pendant les soldes

Infographie : la moitié des e-acheteurs utilisent leur mobile pendant les soldes | M-Market | Scoop.it

24% des ventes en ligne enregistrées pendant les soldes ont été réalisées depuis un smartphone.

 

Ils ont plus que doublé en quatre ans. 24% des achats réalisés en ligne pendant les soldes 2017 sont effectués depuis un smartphone, selon l'infographie ci-dessous réalisée par notre partenaire Statista, contre 11% en 2013. Globalement, à l'époque, seuls 23% des e-acheteurs utilisaient leur mobile pour préparer leurs emplettes ou pour acheter, contre 48% en 2017. C'est aussi 10 points de plus que pour les soldes d'hiver 2016. L'an passé, 38% des clients en ligne avaient utilisé leur mobile pour profiter des traditionnelles périodes de réductions. 19% avaient alors réglé leurs achats directement sur leur smartphone.

 
 
Pendant les soldes d'hiver 2017, plus de deux fois plus d'e-acheteurs ont commandé via leur mobile qu'en 2013. © Statista

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