Les médias face à leur destin

Extrait

"Le contenu commandité donne de l'urticaire aux journalistes et avec raison, note Jeffrey Dvorkin (professeur associé à l'École de journalisme Ryerson). Cette pratique peut tuer la réputation d'un journaliste ou d'un média.» Mais dans le même souffle, ce vieux routier du journalisme ne voit pas comment la communauté journalistique va y échapper."

Le Times a gagné moins d'argent en 2013 (principalement à cause de la baisse du marché publicitaire), mais "sa stratégie d'abonnements payants sur internet, mise en œuvre depuis 2011, a confirmé sa pertinence", indique Le Figaro, chiffres à l'appui.

Les journaux français, qui ont été nombreux à passer au paywall en janvier et février 2014, suivront-ils le même chemin? Pas sûr. Sauf s'ils arrivent à élever leur niveau de qualité.

Le New York Times plonge à son tour dans la publicité native.

Excellente synthèse des modèles existants dans la presse, en attendant la généralisation des contenus personnalisés. A lire.

Le New York Times va se mettre à la publicité native.

"Les articles payés par les marques intéressent nos lecteurs autant que les autres. Ils sont beaucoup partagés sur les réseaux sociaux. La plupart ne font pas directement la promotion de la marque", assure Adam Ostrow, le responsable stratégique du site Internet Mashable, à la journaliste des Echos qui l'interroge. 

Cette pratique ne fait pas l'unanimité chez les journalistes attachés à leur indépendance. En effet, si les articles se limitent à de l'info service payée par les marques, passe encore. Mais qu'adviendra-t-il si ces mêmes marques sont impliquées dans une affaire douteuse? En période de crise, difficile de résister à ceux qui paient!