Ce ne pouvait pas être une journée de tout repos. Ça devait être un jour qui compte. Forcément un règlement au sommet. Un dernier effort avant de pouvoir enfin souffler et revenir en deuxième semaine. La fin du week-end auvergnat n’a pas été avare en rebondissements.
Thomas Voeckler a parfaitement su jouer à saute-moutons. Sur les montagnes russes et sept ascensions placées comme tremplin vers Saint-Flour, il a encore enfilé sa tenue de héros. Pour une belle éclaircie.
L’histoire se répète. Il y a sept ans, l’Alsacien élevé en Martinique était entré par effraction dans le cœur des Français en paradant pendant dix jours en jaune. Depuis, le fier Vendéen d’adoption, 32 ans, a changé de statut. C’est une locomotive. Un exemple. Un leader sur lequel Jean-René Bernaudeau a pu s’appuyer quand il cherchait un nouveau partenaire l’été dernier.
Sous le soleil plombant de Saint-Flour, l’émotion entre les deux “patrons” d’Europcar était forcément intense après le nouveau coup de force du double champion de France (2004-2010). La tête-chercheuse de gloire s’était dégourdie les pattes dans le final vers le Cap-Fréhel, puis du côté de Lisieux. Juste un échauffement. Des échappées “à pas cher”, comme il dit. Cette fois, c’est pour de vrai. Une voiture faucheuse
Aux commandes de la grande échappée du jour, Voeckler, ”coureur comblé” depuis sa deuxième victoire d’étape l’an passé à Bagnères-de-Luchon, avec le drapeau sur le dos, a tout de suite eu le jaune en ligne de mire. Il ne l’a pas volé. Impossible de jouer sur les deux tableaux. Ses quatre amis sont là pour le propulser et se disputer l’étape.
L’autre Français, Sandy Casar, a retrouvé son habituel camarade de jeu Luis Leon Sanchez, qu’il avait battu l’an dernier à Bourg-Saint-Maurice, un an après une défaite à Andorre. L’Espagnol va finalement s’offrir la belle et laisse le Parisien a ses places d’honneur (3 e derrière Voeckler).
Le Néerlandais Johnny Hoogerland, décidé à récupérer son maillot à pois, et Juan Antonio Flecha, représentant espagnol de l’équipe Sky, sans tête depuis l’abandon de Bradley Wiggins, étaient aussi de la partie. Mais leur rêve avait volé en éclat à 35 km du but, lorsqu’ils ont été renversés par une voiture d’un prestataire de France Télévisions, trop pressée et maladroite au moment de les doubler (lire par ailleurs). Inadmissible ! Vino et VDB à terre
Une chute de plus. Car la liste des gamelles et des abandons de marque s’était encore allongée auparavant (km 102). À l’avant, comme souvent depuis le départ, des leaders sont au tapis. Alexandre Vinokourov, qui n’avait pas ménagé sa peine la veille vers Super-Besse pour tenter d’enfiler le maillot jaune, termine sa course, et sûrement sa chaotique carrière, dans un arbre en contrebas, bassin et fémur fracturés. Au cœur de la chaussée, Jurgen Van den Broeck, le grimpeur belge et leader des Omega-Lotto, est aussi à l’arrêt. Épaule en vrac.
Alberto Contador avait été quitte d’une belle frayeur en tombant, juste avant (km 84), sur les fesses.
Pas vraiment de tout repos, la vie de leader !
Après un moment de flottement, les favoris encore entiers ont repris leur chasse derrière Voeckler, qui n’en demandait pas tant pour... rajaunir. Le revoici au sommet. Avec le Plateau de Beille à l’horizon, samedi, là où il avait sauvé une dernière fois sa belle tunique en 2004 face à Lance Armstrong. L’histoire se remet en marche.
Première journée de repos dans le Cantal.
Thomas Voeckler a parfaitement su jouer à saute-moutons. Sur les montagnes russes et sept ascensions placées comme tremplin vers Saint-Flour, il a encore enfilé sa tenue de héros. Pour une belle éclaircie.
L’histoire se répète. Il y a sept ans, l’Alsacien élevé en Martinique était entré par effraction dans le cœur des Français en paradant pendant dix jours en jaune. Depuis, le fier Vendéen d’adoption, 32 ans, a changé de statut. C’est une locomotive. Un exemple. Un leader sur lequel Jean-René Bernaudeau a pu s’appuyer quand il cherchait un nouveau partenaire l’été dernier.
Sous le soleil plombant de Saint-Flour, l’émotion entre les deux “patrons” d’Europcar était forcément intense après le nouveau coup de force du double champion de France (2004-2010). La tête-chercheuse de gloire s’était dégourdie les pattes dans le final vers le Cap-Fréhel, puis du côté de Lisieux. Juste un échauffement. Des échappées “à pas cher”, comme il dit. Cette fois, c’est pour de vrai. Une voiture faucheuse
Aux commandes de la grande échappée du jour, Voeckler, ”coureur comblé” depuis sa deuxième victoire d’étape l’an passé à Bagnères-de-Luchon, avec le drapeau sur le dos, a tout de suite eu le jaune en ligne de mire. Il ne l’a pas volé. Impossible de jouer sur les deux tableaux. Ses quatre amis sont là pour le propulser et se disputer l’étape.
L’autre Français, Sandy Casar, a retrouvé son habituel camarade de jeu Luis Leon Sanchez, qu’il avait battu l’an dernier à Bourg-Saint-Maurice, un an après une défaite à Andorre. L’Espagnol va finalement s’offrir la belle et laisse le Parisien a ses places d’honneur (3 e derrière Voeckler).
Le Néerlandais Johnny Hoogerland, décidé à récupérer son maillot à pois, et Juan Antonio Flecha, représentant espagnol de l’équipe Sky, sans tête depuis l’abandon de Bradley Wiggins, étaient aussi de la partie. Mais leur rêve avait volé en éclat à 35 km du but, lorsqu’ils ont été renversés par une voiture d’un prestataire de France Télévisions, trop pressée et maladroite au moment de les doubler (lire par ailleurs). Inadmissible ! Vino et VDB à terre
Une chute de plus. Car la liste des gamelles et des abandons de marque s’était encore allongée auparavant (km 102). À l’avant, comme souvent depuis le départ, des leaders sont au tapis. Alexandre Vinokourov, qui n’avait pas ménagé sa peine la veille vers Super-Besse pour tenter d’enfiler le maillot jaune, termine sa course, et sûrement sa chaotique carrière, dans un arbre en contrebas, bassin et fémur fracturés. Au cœur de la chaussée, Jurgen Van den Broeck, le grimpeur belge et leader des Omega-Lotto, est aussi à l’arrêt. Épaule en vrac.
Alberto Contador avait été quitte d’une belle frayeur en tombant, juste avant (km 84), sur les fesses.
Pas vraiment de tout repos, la vie de leader !
Après un moment de flottement, les favoris encore entiers ont repris leur chasse derrière Voeckler, qui n’en demandait pas tant pour... rajaunir. Le revoici au sommet. Avec le Plateau de Beille à l’horizon, samedi, là où il avait sauvé une dernière fois sa belle tunique en 2004 face à Lance Armstrong. L’histoire se remet en marche.
Première journée de repos dans le Cantal.