Labège-Innopole change de nom  et d'ambition aux portes de Toulouse | Lacroix-Falgarde | Scoop.it
Une vue du futur quartier central de Labège eNova Toulouse./Doc. HDZ/Urbanistes Architectes
 

«Le Sicoval, c'est une communauté à taille humaine». Jacques Oberti, le président du syndicat intercommunal du sud-est toulousain l'a rappelé à l'occasion de la cérémonie de vœux aux partenaires institutionnels et économiques, hier soir à Diagora-Labège. Taille humaine ne veut pas dire manque de projet ou d'ambition, bien au contraire. Et le Sicoval entend bien le faire savoir et se donner les moyens de son développement aux côtés de la Métropole toulousaine, mais avec son identité propre et ses atouts.

Parmi ceux-ci, l'innovation est au cœur du territoire du Sicoval. «L'innovation économique, dont Diagora est un exemple, mais aussi sociale, et aussi touristique, car le Sicoval a désormais cette compétence de par la loi», poursuit Jacques Oberti.

 

Le syndicat intercommunal s'est doté aussi de nouveaux outils pour assurer son développement. Labège Innopole devient ainsi Labège eNova Toulouse (prononcez : inova), avec un périmètre de 500 000 m2 de plancher, soit la même surface qu'Euralille ou NantesAtlantique, et plein de projets : un pôle numérique sur 100 000 m2 autour de Sigfox, le leader mondial des objets connectés, des aménagements routiers à l'étude pour désenclaver le secteur (axe Est-Ouest, doublement de la RD 916, diagonale modes doux desservant tout le périmètre), la rénovation extension du centre commercial Labège2, le lancement possible d'une navette sans chauffeur (comme au Grand Lyon), la réalisation de parking silos (aériens) pour limiter l'emprise du stationnement (42 ha occupés par les voitures sur l'Innopole), tout ceci dans l'optique de la venue de la 3e ligne de métro à l'horizon 2024, avec ses quatre stations.

 

Dans le cadre de ces projets, le Sicoval va acheter 10 ha au cœur de Labège-Innopole (le terrain Sanofi), qui va se doter d'un nouveau plan guide. L'idée est d'accompagner les start-up, par la création d'une SPLA (société publique locale d'aménagement), présidée par Alain Serieys, maire d'Escalquens, SPLA qui sera en quelque sorte un «facilitateur» de développement pour les entreprises.

 

Philippe Emery