Pour ses 20 ans, Trentotto s’offre une nouvelle vitrine près de Toulouse | Lacroix-Falgarde | Scoop.it

Stephan Oddos dirigeant de Oddos, Trentotto, I Log You et Kansei.


Après Toulouse, L’Isle-Jourdain et Quint-Fonsegrives, Stephan Oddos, le dirigeant de Trentotto, ouvre une nouvelle boutique. Malgré les obstacles, l’entreprise, qui fête ses 20 ans, poursuit son développement.

 

C’est à Lacroix-Falgarde que Stephan Oddos, créateur de Trentotto, spécialisée depuis sa création en mars 2003 dans la distribution de mobiliers et de luminaires pour les particuliers, a choisi d’ouvrir une nouvelle boutique fin septembre 2023. À douze kilomètres du centre-ville de Toulouse, cette ouverture s’inscrit dans une stratégie : amener le design vers le consommateur en s’éloignant de la grande ville. Un concept que l’entrepreneur appelle « Green Design ». « J’ai décidé depuis trois ans de mettre en place l’opération Green Design car on en a marre d’entendre "J’achète sur internet parce que je ne veux pas aller en ville !" », explique Stephan Oddos.

 

Lire par ailleurs : Le Toulousain Trentotto rationalise et se digitalise

 

En effet, le dirigeant a déjà déménagé deux de ses trois boutiques toulousaines : l’une à Quint-Fonsegrives, à une dizaine de kilomètres du centre-ville, et l’autre à L’Isle-Jourdain, dans le Gers, à 38 kilomètres de la Ville rose.

Prudent dans les prévisions

Stephan Oddos, également à la tête de la société BtoB Oddos, créée en 1986 et dédiée aux mobiliers de bureau pour les entreprises, a multiplié les projets ces dernières années : Trentotto Objet, Trentotto Mode et I Log You, un service de logistique. Une offre complétée par sa propre agence de communication Kansei. Dans sa totalité, le groupe compte aujourd’hui plus de soixante-quinze collaborateurs répartis sur cinq sociétés. En 2022, Trentotto a de son côté enregistré un chiffre d’affaires de 6,3 millions d’euros.

 

Malgré ces résultats et sa diversification, Stephan Oddos demeure prudent. « Je n’ose même plus avoir de certitudes. Avant, diriger c’était prévoir. Aujourd’hui, gérer, c’est au jour le jour », observe le chef d’entreprise. En effet, beaucoup de facteurs compliquent sa feuille de route pour 2023. Il cite notamment les remboursements du Prêt Garanti par l’État (PGE), les approvisionnements difficiles et l’augmentation du prix des matières premières.

 

Publié le mardi 30 mai 2023  par Lucie Ribaut