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Sur le chemin des étroits, à la sortie de Toulouse, les automobilistes croisent plus souvent des sangliers que des cerfs… Sur le chemin des Étroits et Route de Lacroix Falgarde, des sangliers se promènent. La nuit, des automobilistes en percutent régulièrement. Les chasseurs tentent de limiter leur prolifération. Perdue au milieu de la Route de Lacroix Falgarde, une station-service Total sert de point de chute à de nombreux automobilistes dans l’attente d’une dépanneuse. Au cœur de la nuit, ses néons sont la seule source de lumière à des kilomètres à la ronde. La longue ligne droite (D4) qui relie Toulouse à la commune d’un peu plus de 2000 habitants est une route de campagne typique bordée d’une forêt à la végétation dense. Le jour, les sangliers s’y cachent. La nuit, ils en sortent. Souvent, des voitures les percutent. Pour évaluer les dégâts, les automobilistes roulent jusqu’à la station essence. "Nos clients nous disent que la nuit, un accident arrive vite…", souffle le gérant. Il y a deux mois, Carole, la pharmacienne de la petite commune, s’est "fait très peur". Elle fait la navette entre Vieille-Toulouse et le village plusieurs fois par jour. Un soir, une harde de sangliers a traversé la route. Elle l’a aperçue au dernier moment et l’a évitée de justesse. "J'ai pilé et je me suis déportée. Heureusement qu'il n'y avait personne sur la route", lâche-t-elle. "J'en vois tout le temps" A la même période le scooter de l'un des adjoints du maire de la commune a croisé la route d'un sanglier.
L'engin "a été plié" selon les mots de l'élu.
"On a beaucoup de plaintes de nos administrés sur le sujet", assure Jean-Daniel Marty, le maire, qui précise que chaque année, sur sa demande, des battues administratives sont organisées. Plus haut, dans le village de Lacroix-Falgarde, la présence des suidés aux abords du chemin des Etroits est connue de tous.
Adrien est médecin, il se rend plusieurs fois par semaine à Toulouse. Le trentenaire conduit le plus fréquemment le soir.
"Je vois tout le temps des sangliers sur le côté", assure-t-il. A un pas de lui, sur le parking du centre commercial du village, Damien, un quadragénaire, raconte qu'ils "font des dégâts dans les jardins".
Lui n'en a jamais heurté sur la route mais il les "voit presque tous les soirs". Publié le 05/04/2024
Intervention: soit sur le RNR , DPF et derrière le château, soit: derrière l'église ou Pontoise suivant où les sangliers seront remisés.
L'avant de la voiture gravement endommagé par une rencontre avec les sangliers traversant la route. Ce vendredi 25 mai vers 8 heures, un automobiliste de Roquettes se rendant à Toulouse n'a pu éviter trois sangliers qui ont soudainement traversé devant lui le chemin des étroits, à la hauteur du château de Creuse sur la commune de Portet sur Garonne. Le chemin des étroits suit la trame verte qui va de Lacroix-Falgarde aux portes de Toulouse sud. De nombreuses battues administratives y sont organisées par le préfet pour essayer de réguler la population de sangliers qui devient très importante. Ce matin le conducteur de la Jaguar a fait les frais de la rencontre avec les sangliers ; lui et son passager ne sont pas blessés, mais l'avant de sa voiture a été très gravement endommagé. «Notre voiture a failli sortir de la route, on a bien failli se tuer» déclare l'automobiliste dans tous ses états. L'accident a eu lieu vers l'entrée de Lacroix-Falgarde très proche de l'endroit choisi pour la future grande station d'épuration décidé par le syndicat Sivom SAGe et la mairie de Portet. Quelle solution le concepteur de la STEP prendra-t-il pour canaliser les animaux sauvages dont la route sera barrée par cette STEP, et qui risquent de se retrouver encore plus nombreux à cet endroit accidentogène ? Est ce qu'un tunnel de passage des animaux sous la STEP est prévu ? À noter que le conseil départemental avait donné un avis favorable pour la construction de la STEP tout en indiquant que les conditions de desserte étaient de nature à générer un risque pour la sécurité des usagers de la voie publique et qu'aucun aménagement particulier ne pouvait être envisagé.
Battue administrative aux sangliers proche de Toulouse.
Pour éviter la prolifération des sangliers, l'accroissement des dégâts aux cultures, et surtout faire diminuer le nombre d'accidents récurrents entre animaux et automobilistes, le préfet vient d'autoriser une battue administrative dans la zone proche du chemin des Étroits et de la réserve naturelle de Confluences entre Lacroix-Falgarde et Portet sur Garonne.
Cette chasse dans les secteurs derrière l'église à Lacroix et Ramade à Portet près de Vieille-Toulouse aura lieu samedi 22 octobre de 8 à 13 heures environ.
En zone périurbaine, ces chasses sont difficiles à organiser. Les sangliers s'habituent à l'homme, aux voitures. Exceptionnellement, les chasseurs pourront se trouver près des habitations mais ne sont autorisés à tirer qu'a l'opposé. La zone sera signalée par des panneaux, les participants arboreront des tenues voyantes de couleur orange, et bien que les règles de sécurité soient très strictes, il est recommandé d'être très prudent. C'est un louvetier qui organise les battues administratives par arrêté préfectoral. Il est chargé entre autres par l'administration de cette mission de régulation des animaux sauvages. Au moins une dizaine sangliers devrait être abattue. La Dépêche du Midi
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Un beau spécimen de sanglier prélevé lors d’une battue précédente à Lacroix-Falgarde. A Lacroix-Falgarde les sangliers sont de plus en plus nombreux, et causent beaucoup de dégâts dans les jardins des habitations proches des bois et des champs.
Pour endiguer leur prolifération, le préfet a ordonné une battue administrative avec les chasseurs de la région, qui devrait permettre de réguler le nombre des animaux par prélèvement.
La battue prévue le samedi 6 février 2021 de 8 h 30 à 13heures sera organisée avec toutes les précautions d'usage et règles de sécurité.
Le secteur sera signalé par des panneaux et tous les participants arboreront une tenue voyante de couleur orange.
Il est demandé aux utilisateurs de l'espace naturel signaler leur présence aux participants.
De temps à autre les riverains pourront entendre des chiens qui aboieront sur la voie des sangliers et des détonations dues aux tirs.
Maurice Saint-Criq, le Lieutenant de Louveterie en charge de la mission nous donne quelques détails.
"Il y a énormément de sangliers dans le secteur de Lacroix-Falgarde. Nous en avons compté 25 lors d'une battue précédente.
Samedi dernier nous avons prélevé 6 sangliers dans le secteur de la RNR réserve Naturelle et le domaine public fluvial (DPF) le long de l'Ariège.
Ce samedi nous serons présent à la fois à Falgarde derrière l'église et sur les hauteurs chemin de Colomière vers Goyrans."
Dans le village voisin de Goyrans, les sangliers sont aussi très nombreux.
L'association de chasse n'a pas fait de prélèvement, les chasseurs ont effarouché les sangliers pour qu'ils se retranchent dans des zones naturelles plus isolées loin des habitations. Correspondant
Les sangliers prolifèrent dans la zone à l'urbanisme faiblement densifié de Lacroix-Falgarde et jusqu'aux portes sud de Toulouse, en particulier dans les environs de la réserve naturelle. Les sangliers prolifèrent dans la zone à l'urbanisme faiblement densifié de Lacroix-Falgarde et jusqu'aux portes sud de Toulouse, en particulier dans les environs de la réserve naturelle. Samedi dernier, une vingtaine de chasseurs se sont retrouvés le matin, pour répondre à l'appel d'une battue administrative demandée par le préfet. Le but ? Prélever quelques sangliers pour en réguler la population dans la commune de Lacroix-Falgarde. Les chasseurs, organisés en 20 postiers et 4 piqueurs, étaient accompagnés de leurs chiens. Ils étaient sous le contrôle du lieutenant de louveterie, Maurice Saint-Criq. Plusieurs sangliers ont été pourchassés par les chiens, du bois des roches au-dessus de l'église vers Goyrans. Seul un gros mâle de près de 110 kg fut éliminé après deux tirs. Le lendemain, la battue a continué vers Pontoise. Lors de la dernière battue administrative du 19 janvier 2019, cinq sangliers avaient été prélevés dans la zone du Ramier de la réserve naturelle. Cyril Brioulet
Les chasseurs de la battue administrative réunis devant le prélèvement en sangliers du jour. Les chasses administratives organisées par le préfet sont consécutives à des demandes de particuliers ou des mairies. Dans la zone de la trame verte rive droite de l'Ariège et de la Garonne proche de la nouvelle Réserve Naturelle RNR ConfluenceS, le nombre de sangliers atteint un maximum causant des dégâts importants ici et là. Par ailleurs, de nombreux accidents avec des automobilistes ont été signalés sur la route vers Toulouse, le chemin des Étroits. Ce samedi matin, avant même le début de la battue, deux sangliers avaient succombé près de la station d'essence et du château de Creuse sur la commune de Portet-sur-Garonne. Le groupe s'était donné rendez-vous sur le parking de l'école du Cossignol à Lacroix-Falgarde. Deux lieutenants de louveterie encadraient cette battue qui rassemblait 35 chasseurs venus de Lacroix-Falgarde, Portet et Labastidette. La cible du jour était le sanglier, mais nombreuses étaient les bêtes sauvages aperçues dans cette zone principalement boisée, comme les chevreuils et renard, qui repartirent libres. Seul Daniel chassait avec son arc. Dans la matinée, posté à une douzaine de mètres de sa cible, il avait atteint un sanglier, mais sa flèche en carbone, pourtant très solide, s'était brisée sur un os de l'animal qui repartit blessé. À la fin de la matinée, Maurice Saint-Criq, lieutenant de louveterie, responsable de la battue, annonçait qu'un prélèvement de trois sangliers avait été fait. Il signalait aussi une chasse traditionnelle qui eut lieu en même temps sur le territoire de Vieille-Toulouse, dont il n'avait pas le résultat. La Dépêche du Midi
Plus de 5 0 00 sangliers ont été prélevés en 2015 en Haute-Garonne. «C'était un énorme sanglier ! J'ai juste eu le temps de freiner pour l'éviter, s'emporte Jean-François, je l'ai échappé belle, si j'y tapais dedans, s'en était fini de ma voiture.» Jean-François a eu la peur de sa vie en rentrant chez lui dernièrement sur les coteaux de Lacroix-Falgarde. Or ce type de rencontre n'est pas rare en Haute-Garonne, au petit matin ou à la nuit tombée, sur les routes de nos campagnes et, désormais, d'entrées de villes. Avec hélas, des accidents plus ou moins graves à la clef, des conducteurs blessés, des sangliers fauchés. Un constat qui tend à se répéter en raison de la constante augmentation de la population de ces mammifères sauvages dans notre département depuis les années 70. De 1 500 sangliers tués en Haute-Garonne en moyenne ces années-là, les chasseurs en ont abattu plus de 5 000 l'an dernier... Sébastien Déjean, responsable des services de la fédération de chasse de la Haute-Garonne explique cette prolifération : «Il y a deux facteurs qui expliquent cette augmentation. Tout d'abord un biotope qui s'y prête, en quelque sorte le sanglier a le gîte et le couvert. Ensuite, l'extension des zones urbaines qui sont non chassables. Il y trouve refuge. C'est notamment le cas le long de la Garonne, dans le secteur de Vieille Toulouse-Lacroix-Falgarde. Globalement la population est plutôt équitablement répartie en Haute-Garonne sauf dans le Lauragais où le sanglier est moins présent à cause des grandes zones agricoles où il peut difficilement se cacher. C'est tout de même moins significatif que dans l'Aude ou dans les Pyrénées-Orientales où la population de sangliers à plus que doublé.» L'ouverture du sanglier avancée Outre les accidents de la route, le sanglier provoque surtout des dégâts dans les cultures agricoles, voire les jardins, qu'il «laboure» allègrement. «Il cherche sa nourriture dans les cultures et occasionne des dégâts, poursuit Sébastien Déjean. Sans un bon prélèvement des chasseurs, la population peut se développer rapidement. Si cela ne suffit pas, on peut décider d'une battue administrative. On a en effectué une soixantaine l'année dernière.» Ces battues administratives peuvent avoir lieu à tout moment, suites à des dégâts. Cet été, la préfecture vient d'autoriser l'ouverture de la chasse au sanglier dès le 1er août au lieu de ce lundi 15 août avec pour objectif «d'augmenter la pression de chasse sur cette espèce». Une décision qui ne déplaît pas au monde agricole. «J'ai eu environ 80 ares de dégâts dans mes cultures l'année dernière à cause des sangliers qui s'étaient installés dans mes cultures, surtout dans mes champs de maïs», se souvient Laurent Olivier, céréalier installé à Mauzac dans le Volvestre. «J'avais demandé une battue administrative qui est arrivée trop tard.» Lui aussi a remarqué l'augmentation des sangliers. «On en voit beaucoup plus depuis trois ou quatre ans. Mais ici les chasseurs sont vigilants et réactifs.» Un constat que fait également la fédération de chasse. «Nous avons encore des populations raisonnables ici dans le département», observe Sébastien Déjean, nous ne sommes pas encore dépassés par les événements.» Soyez tout de même prudent au volant : en Haute-Garonne vous êtes désormais sur le territoire des sangliers. Il s'aventure aussi en ville.. La prolifération de la faune sauvage concerne également les zones urbaines. Les Toulousains se souviennent peut-être de la mésaventure d'une laie ( femelle du sanglier) dans les rayons de l'ex- Virgin Mega Store (actuellement Zara), square De Gaule à Toulouse, fin novembre 2011, qui avait semé la panique ... présents en nombre dans la zone de Lacroix-Falgarde, les sangliers ont ravagé plus récemment un terrain chemin des Étroits à Toulouse, à seulement 300 mètres du périphérique. «Il est faux de penser que la faune n'a pas lieu d'être en ville», interpelle Sébastien Déjean, responsable des services de la fédération de chasse de la Haute-Garonne, «c'est un lieu de protection, comme une «réserve», car elle n'y est pas dérangée par la chasse. Malgré tout, il reste de petites zones agricoles où les sangliers peuvent se nourrir. Les intrusions en ville sont des animaux égarés ou qui prospectaient un territoire, certifie Sébastien, c'est rare. Il faut avoir aussi à l'esprit que les villes gagnent sur les terres agricoles et donc sur le territoire des sangliers qui se réduit». Louis Rayssac
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