 Your new post is loading...
L'Hostellerie Étienne et son célèbre cassoulet figurent dans le palmarès 2024 du Gault & Millau. Que disent les rédacteurs du guide gastronomique Gault & Millau 2024 sur les restaurants du Lauragais ? Tour d’horizon des enseignes les mieux notées sur le territoire. Que dit le fameux Guide jaune cette année sur les restaurants du Lauragais ? Depuis le jeudi 9 novembre 2023, l’édition 2024 du Gault & Millau est disponible en librairie. L’occasion de découvrir ce que les rédacteurs de cet ouvrage gastronomique incontournable ont à dire sur les enseignes du territoire. Premier constat : ceux qui se souviennent du classement 2023 seront peu dépaysés. Cependant, quelques changements sont à noter cette année dans la liste des « toqués » du Lauragais. En Marge toujours en tête Dans l’édition 2024, deux restaurants du Lauragais décrochent à nouveau les trois toques du Gault & Millau : En Marge à Aureville, avec un beau 16/20, et En Pleine Nature à Quint-Fonsegrives avec 15/20. Les chefs Frank Renimel et Sylvain Joffre ont, cette année encore, respectivement su convaincre les critiques du Guide jaune. Au rang des deux toques, on retrouve une nouvelle fois L’Auberge du Poids Public à Saint-Félix–Lauragais. L’établissement géré par Philippe Jeansing et Céline Taffarello est toujours noté 14,5/20. Suivent La Table des Merville de Thierry Merville à Castanet-Tolosan (14/20) et La Table de Laurent de Laurent Prat à Ramonville-Saint-Agne (13/20). La liste des « une toque » Chez les restaurants classés « une toque », la liste est très proche de celle de l’an dernier. L’Hôtel du centre et du Lauragais à Castelnaudary, La Table d’Auzeville à Auzeville-Tolosane et le Domaine du Château de Garrevaques obtiennent 12/20. Suivent Cuq-en-Terrasses à Cuq-Toulza et Le Pas de Naurouze à Montferrand avec 11,5/20, puis Au Goût des autres à Belberaud, Autan Gourmand à Labège, l’Hostellerie à Labastide-d’Anjou et Le Tirou à Castelnaudary avec 11/20. Noté 12/20 l’année dernière, Le Bellevue à Lacroix-Falgarde n’apparait pas cette année dans la liste des restaurants toqués ou des notés. Le Gault & Millau indique que l’établissement a été repris en 2023 par Yann Ghazal, l’ancien chef du Bibent à Toulouse, et son épouse. « À suivre », note le guide sur son site internet. La Ferme ô Délices à Mazères Autre changement à noter dans cette édition 2024 de l’ouvrage gastronomique, l’apparition d’un nouveau nom dans les établissements non-toqués mais notés. Il s’agit de La Ferme ô Délices, au Domaine des oiseaux à Mazères (Ariège), qui récolte 10/20. Par Florian Moutafian Publié le 7 Déc 23
Le restaurant En Marge se positionne parmi les enseignes les mieux notées d’Occitanie. L'édition 2023 du guide Gault & Millau est sorti le jeudi 1er décembre. L'occasion de faire le tour des restaurants les mieux notés du Lauragais, soit 15 enseignes. Jeudi 1er décembre 2022, Gault & Millau a fait paraître son prestigieux guide gastronomique 2023. A l’intérieur de celui-ci, sont répertoriés et notés 2 300 restaurants. Parmi les enseignes honorées, 15 sont installées dans le Lauragais. Tour d’horizon des « toqués » de cette nouvelle édition sur le territoire, avec des établissements installés en Haute-Garonne, dans le Tarn et l’Aude. En Marge : le mieux noté L’adresse la mieux notée sur le territoire du Lauragais est dans le top 10 de la région Occitanie : En Marge à Aureville. Déjà honoré des prix Grand de Demain il y a 10 ans – alors qu’il était à Toulouse – et Gault & Millau d’or quatre ans plus tard à Aureville, l’enseigne du chef Frank Renimel reçoit aujourd’hui trois toques (sur cinq possibles) et la note de 16/20. Le guide retient ses classiques comme cappuccino truffe et foie gras ou son cassoulet. Il note aussi « de nouvelles alliances gagnantes » tels ses langoustines et potimarron ou ris de veau et pommes de terre. En Pleine Nature à Quint-Fonsegrives L’enseigne de Sylvain Joffre, En Pleine Nature à Quint-Fonsegrives, reçoit elle aussi trois toques et la note de 15/20. « Dans sa cuisine, le produit, le végétal, sont au centre de l’assiette, comme si le poisson et la viande étaient des supports pour approcher au mieux la saveur originelle », explique le Gault & Millau. Le guide mentionne notamment un menu à 68 € « fort bien composé ». Belle année pour L’Auberge du Poids Public La troisième adresse la mieux notée du Lauragais est située à Saint-Félix-Lauragais. Il s’agit de L’Auberge du Poids Public. Le restaurant de la route de Toulouse est noté deux toques et 14,5/20. « La plus belle table du Lauragais », commente le Gault & Millau. Une nouvelle distinction cette année pour Philippe Jeansing et Céline Taffarello après avoir remporté le championnat du monde de cassoulet et le prix Lucien-Vanel de la catégorie cassoulet. La Table des Merville À Castanet-Tolosan, La Table des Merville obtient deux toques et la note de 14/20. Le guide encense le chef Thierry Merville pour sa « belle cuisine du Sud-ouest habilement revisitée pour la rendre plus légère sans en renier le tempérament ». La Table de Laurent L’année avait bien commencé pour Laurent Prat : le Guide Michelin lui avait déjà décerné un Bib gourmand. Lauréat de la Dotation Gault & Millau en 2020, le chef reçoit la note de deux toques avec un 13/20 pour son restaurant La Table de Laurent à Ramonville-Saint-Agne. Pour le Gault & Millau, Laurent Prat « maîtrise son sujet et ajoute une touche de subtilité et de personnalité sur chaque assiette ». Les enseignes du Lauragais dans le guide 2023 Trois toques : - En Marge à Aureville : 16/20.
- En Pleine Nature à Quint-Fonsegrives : 15/20.
Deux toques : - Auberge du Poids Public à Saint-Félix-Lauragais : 14,5/20.
- La Table des Merville à Castanet-Tolosan : 14/20.
- La Table de Laurent à Ramonville-Saint-Agne : 13/20.
Une toque : - Hôtel du centre et du Lauragais à Castelnaudary : 12/20.
- La Table d’Auzeville à Auzeville-Tolosane : 12/20.
- Le Bellevue à Lacroix-Falgarde : 12/20.
- Domaine du Château de Garrevaques à Garrevaques : 12/20.
- Cuq-en-Terrasses à Cuq-Toulza : 11,5/20.
- Au Goût des autres à Belberaud : 11/20.
- Autan Gourmand à Labège : 11/20.
- Le Pas de Naurouze à Montferrand : 11,5/20.
- Hostellerie Étienne à Labastide-d’Anjou : 11/20.
- Le Tirou à Castelnaudary : 11/20.
Les mieux notés en Occitanie Notons que, cette année, six restaurants d’Occitanie ont obtenu le titre de « Tables de prestige » avec quatre toques. Parmi eux : le chef Michel Sarran à Toulouse (17,5/20). L’Auberge du Vieux Puits à Fontjoncouse (11) est la seule enseigne de la région lauréate de l’appellation « Table d’exception » avec cinq toques et la note de 19/20. Par Florian Moutafian Publié le 3 Déc 22
Elle sera bientôt le nouveau visage du 13 heures de TF1, succédant à Jean-Pierre Pernaut. Née en Aveyron, elle a grandi à Perpignan et longtemps présenté l’édition Midi-Pyrénées du journal de France 3 à Toulouse "Cet article est issu de Midi, le magazine dominical de La Dépêche du Midi, à retrouver en ligne sur notre kiosque numérique.
Née en Aveyron où elle a passé de nombreuses vacances, Marie-Sophie Lacarrau a grandi à Perpignan.
C'est après son bac qu'elle découvre Toulouse pour suivre d'abord des études de lettres au lycée Pierre de Fermat,
puis entreprendre une carrière de journaliste à France 3 Quercy-Rouergue en 2000 avant de présenter le journal régional à Toulouse.
"Joker" pour les journaux nationaux à partir de 2014, elle est nommée comme présentatrice du 13h de France 2 en 2016.
Cette vraie "fille du Sud" revient très régulièrement dans sa maison du Lauragais et n'a pas oublié ses heures de vagabondages dans la Ville rose.
Les quais de la Garonne "J'aime Toulouse, mais j'y cherche le calme. Les quais, c'est vraiment l'endroit que je préfère.
Les bruits de la ville, toute proche, y arrivent amortis. J'adore la vue sur le pont Neuf, le dôme de l'hôpital La Grave et l'Hôtel-Dieu au soleil couchant,
j'aime me balader à la prairie des Filtres.
Le festival Rio Loco, c'est fabuleux !" La place du Capitole "Quand je suis arrivée, ce qui comptait c'était mes études.
Après, ce que j'ai trouvé le plus agréable, c'est de pouvoir faire tout à pied, flâner dans les rues.
Quand ma mère venait, on choisissait des salons de thé intimistes, mais j'allais parfois au Café Le Florida.
Le jeu, sur la place du Capitole, c'était de se rendre sur la croix Occitane gravée au sol et de se positionner sur son signe du zodiaque.
J'ai plein de souvenirs sur cette place : les victoires du Stade Toulousain, les soirées des Coupes du monde de foot et des soirées d'élections histoire Coeur de l'Occitanie, la place du Capitole est depuis longtemps le coeur de Toulouse.
Rendue aux piétons depuis de nombreuses années, elle en est à la fois son coeur et ses poumons.
Et c'est à la lumière tombante que la vue est magnifique. Le canal du Midi "Le canal, c'est un endroit sublime pour se balader. J'aime bien aller y faire du vélo en famille.
Juste avant Cruzy dans l'Hérault, il y a l'Auberge de la Croisade, c'est un très bon restaurant, très agréable comme étape au bord de l'eau. Revel et le Lauraguais "Quand il a fallu trouver un point de chute, avec mon mari nous avons hésité entre Montpellier et le grand Toulouse.
La proximité avec l'Aveyron a compté ! Finalement on a acheté une vieille bâtisse à restaurer dans un village du Lauragais près de Revel avec des panoramas superbes sur les Pyrénées, de magnifiques champs de tournesols. J'adore le beau marché de Revel, les fromages de Stéphane Montamat, à Auriac-sur-Vendinelle.
Paris, ce n'est que pour le travail, c'est là ma maison." L'Aveyron "Lorsque je suis née, mes parents avaient déjà quitté le département et habitaient Tarbes, mais il était inconcevable pour ma mère que je naisse ailleurs qu'à Villefranche-de-Rouergue !
Toute sa famille, elle a sept frères et soeurs, y est née. Lorsque nous nous retrouvons à Morlhon dans le jardin des uns et des autres pour des cousinades, c'est quelque chose !
Je me sens Aveyronnaise, mais à la rédaction de France 2 pour les Parisiens, je suis une Toulousaine puisque j'y travaillais avant de rejoindre la capitale.
Mais j'ai dans mon bureau un petit tableau où est inscrit " Quand je serai grande, j'irai en Aveyron !" L'actu "Nous avons enregistré fin août la septième édition de l'émission culturelle "Prodiges", un concours entre plusieurs enfants portant sur la musique classique, la danse classique et le chant.
Les deux émissions que je présente seront diffusées sur France 2 pour les fêtes de fin d'année.
Quant au journal de 13h, pas de grande révolution, j'ai repris la présentation cette semaine. Ses adresses La pente douce : "J'aime beaucoup la cuisine métissée et subtilement épicée d'Hamid Miss."
6 rue de la Concorde à Toulouse. Tél. 05 61 46 16 91. L'émulation nautique : "C'est un restaurant très agréable situé sur l'île du Ramier avec une belle vue sur la Garonne. J'y allais souvent quand je travaillais à France 3 Toulouse, dont les locaux sont à La Cépière."
22 allée Mayssonnie à Toulouse. Tél. 05 61 52 86 79. En Marge : "J'ai connu Franck Renimel (1 étoile Michelin) quand il était dans Toulouse, mais j'adore son restaurant en plein coeur des coteaux du Lauragais et sa cuisine si pointue.
1204 route de Lacroix-Falgarde à Aureville. Tél. 05 61 53 07 24. Le magazine Midi est à retrouver en ligne sur le kiosque numérique de La Dépêche du Midi.
Cinq chambres et suite au calme et au charme dans un lieu moderne, qui est comme l’annexe ou l’appendice du restaurant En Marge, celui de Franck Renimel, qu’une fausse rue bucolique sépare du bâtiment principal: voilà le nouvel hôtel qui fait battre le coeur des gourmets toulousains. La ville rose est à une douzaine de kilomètres, la campagne s’étend à l’entour, les collines se profilent comme des silhouettes amies. Il y a l’étang, puis la piscine. Les chambres se nomment « exploration », réflexion », « amusement », « création » ou « gourmandise ». On vient pour tout cela et le repos, d’abord, qu’une déco zen et moderne promeut avec coeur. Les délices maison, entre joli petit déjeuner, savants déjeuner et dîner, sont, évidemment, la cerise sur le gâteau.
Plusieurs tables du Lauragais jouissent d’une belle cote dans les différents palmarès des meilleurs restaurants publiés sur Internet. Du Guide Michelin au Gault & Millau en passant par TripAdvisor, plusieurs restaurants du Lauragais brillent dans les palmarès des meilleures tables consultables sur Internet. Si établir un classement des meilleurs restaurants du Lauragais est une mission périlleuse tant l’exercice paraît incontestablement subjectif, force est de constater que plusieurs établissements installés sur le territoire sont habitués aux places d’honneur dans les différents palmarès publiés sur Internet. En balayant les derniers classements établis par les inspecteurs du Guide Michelin et du Gault & Millau mais également par le comparateur en ligne TripAdvisor qui s’appuie sur l’avis des internautes, voici les 15 tables lauragaises les mieux notées sur la toile. Trois tables étoilées au Guide MichelinC’est la référence mondiale des gastronomes. Le Guide Michelin décerne chaque année ses étoiles mais également deux autres distinctions : les Bibs gourmands qui honorent les « bonnes petites tables au meilleur rapport qualité prix » et les assiettes qui viennent récompenser les établissements proposant « une cuisine de qualité ». Dans le Lauragais, ils ne sont pas moins de trois restaurants à obtenir une étoile au prestigieux guide rouge : En Marge à Aureville, En Pleine nature à Quint-Fonsegrives et La Table des Merville à Castanet-Tolosan. La Table d’Auzeville à Auzeville-Tolosane et Le Bellevue à Lacroix-Falgarde obtiennent quant à eux un Bib gourmand tandis que trois établissements lauragais sont récompensés d’une assiette : Le Tirou à Castelnaudary, L’Auberge du poids public à Saint-Félix-Lauragais et La Promenade à Verfeil. Soulignons que la liste des établissements récompensés par le Guide Michelin 2018 sera dévoilée le lundi 5 février 2018 lors d’une cérémonie très attendue qui se déroulera à Paris. Le Gault & Millau décerne plusieurs toques à des restaurants lauragaisLe guide gastronomique fondé en 1972 par les journalistes Henri Gault et Christian Millau distribue chaque année ses toques aux meilleurs établissements de l’hexagone. Une distinction assortie d’une note qui récompense la qualité de la restauration proposée. Parmi les restaurants du Lauragais, c’est En Marge à Aureville qui obtient le meilleur classement avec trois toques et une note de 16/20, juste devant Sylvain Joffre, le chef à la tête du restaurant En Pleine nature à Quint-Fonsegrives, lui aussi distingué de trois toques avec une note légèrement inférieure de 15/20. La Table des Merville à Castanet-Tolosan est le seul restaurant du Lauragais à être récompensé de deux toques. Il obtient une note de 14/20. Parmi les nombreux restaurants obtenant une toque, les mieux notés sont La Promenade à Verfeil (12,5/20) puis la Table d’Auzeville à Auzeville-Tolosane, L’Hôtel du centre et du Lauragais à Castelnaudary et Le Pavillon du château à Garrevaques (12/20), le Pas de Naurouze à Montferrand (11,5/20) et enfin L’Hostellerie Etienne à Labastide-d’Anjou, Le Tirou à Castelnaudary, Au Goût des autres à Belberaud et Autan gourmand à Labège (11/20). Quelles tables ont la cote auprès des internautes de TripAdvisor ?Célébre comparateur en ligne d’hôtels, restaurants et loisirs, TripAdvisor met à contribution les internautes en leur demandant de donner leur avis sur les restaurants qu’ils ont fréquentés. La moyenne des notes obtenues par chaque établissement permet d’établir un classement. Dans la partie haut-garonnaise du Lauragais, le restaurant préféré des internautes de TripAdvisor est En Marge à Aureville. L’établissement de Franck Renimel se classe au dixième rang des meilleurs établissements de toute la Haute-Garonne et obtient la note de 4,5/5 avec 76 % d’avis excellents et 13 % d’avis très bons pour 405 avis déposés. En deuxième position, on retrouve La Table des Merville à Castanet-Tolosan. Classé 30e meilleur restaurant de Haute-Garonne, l’établissement de Thierry Merville obtient une note de 4,5/5. Parmi les 515 avis déposés au sujet de l’établissement castanéen, 53 % sont excellents et 29 % sont très bons. Enfin, La Table d’Auzeville à Auzeville-Tolosane complète le podium avec une 38e place au classement haut-garonnais. Recueillant une note de 4,5/5 avec 66 % d’avis excellents et 30 % d’avis très bons, le chef Fabrice Di Renzio se classe toutefois derrière son voisin de Castanet-Tolosan en raison d’un nombre d’avis beaucoup moins important (233). Suivent ensuite La Promenade à Verfeil, Au Goût des autres à Belberaud et Autan gourmand à Labège, tous dans le top 100 départemental (parmi 2 825 restaurants). Dans la partie audoise du Lauragais, c’est le restaurant Le Tirou à Castelnaudary, qui est plébiscité par les internautes de TripAdvisor. Classé huitième meilleur restaurant de l’Aude, il obtient la note de 4,5/5. Parmi les 778 avis déposés, 74 % sont excellents et 20 % très bons. Sur la deuxième marche du podium on retrouve L’Hostellerie Etienne avec lui aussi une note de 4,5/5. Notamment réputé pour son cassoulet, cet établissement se classe au 26e rang départemental et recueille 62 % d’avis excellents et 31 % d’avis très bons. Enfin, Au Petit gazouillis à Castelnaudary monte sur la troisième place du podium des restaurants du Lauragais audois selon TripAdivor. Avec une note de 4,5/5 (53 % d’avis excellents et 38 % d’avis très bons pour 674 avis déposés), l’établissement chaurien se classe en 41e position du classement audois.
Suite à un coup de cœur, Frank Renimel s’engage pour la promotion du Bœuf Gascon Label Rouge, dans son restaurant « En marge » à Aureville, et aux côtés des représentants de la filière. Cela fait en effet deux ans qu’il valorise auprès de ses clients les critères qualité de cette viande régionale : la tendreté et le goût, avec une graisse animale à forte densité nutritionnelle. Son plat de prédilection : le Bœuf Gascon à maturité servi avec son gras sur un filet d’huile d’olive. La maturité de la viande est en effet comprise entre 80 et 100 jours. Le chef est attendu dimanche 11 septembre chez Franck et Gérard Respaud, éleveurs de Bœuf Gascon Label Rouge au Mas d’Azil en Ariège, afin de valoriser cette viande d’exception auprès de journalistes initiés.
Franck Renimel se distingue par son originalité et son changement régulier de carte
Installé à Aureville, à dix minutes au sud de Toulouse, depuis septembre 2012, le chef 1 étoile, Franck Renimel, fait un bilan de son restaurant En MaRge et parle de ses projets. Un an et demi après le déménagement du restaurant En MaRge à Aureville, au sud de Toulouse – et près de 2,5 millions d’euros d’investissement – c’est l’heure du premier bilan pour le chef Franck Renimel (passé chez les frères Pourcel et les Toulousains Gérard Garrigues et Dominique Toulousy), qui a conquis son étoile en 2008, et son épouse Isabelle. Dans une conjoncture difficile, nous avons réussi à stabiliser l’équipe à 16 personnes. À seulement dix minutes de Toulouse, nous sommes les seuls étoilés au sud. Il y a une carte à jouer, indique le chef. Méticuleux mais aussi décalé, Franck Renimel se démarque avec ses plats-signatures – le Cappuccino de champignons, le tartare de Saint-Jacques et, récemment, le yaourt à la violette (la recette ci-dessous !), – et se défie de changer la carte environ tous les mois. Si le prix d’un menu peut monter à 130 euros, comptez 34 euros pour déjeuner le midi. La deuxième étoile ? « Pas dans l’immédiat » Franck Renimel a décidé d’intensifier l’approvisionnement local pour ses produits. « Les légumes viennent de Perpignan, le lait de Rebigue, je me fournis chez un maraîcher d’Aire/Adour et le boeuf est gascon. Quant à la vaisselle, j’envisage d’utiliser de la faïencerie de Martres-Tolosane», dit-il. En parallèle, le restaurant propose des cours de cuisine privés pour les entreprises (9 h-15 h en semaine ou le week-end, 250 euros par groupe) ou des cours collectifs un samedi par mois (10 h-12 h, 80 euros par personne) et espère ouvrir un hôtel et une salle de séminaire d’ici la fin de l’année. Bref, le restaurant lumineux d’Aureville poursuit sa croissance à son rythme. Avec une deuxième étoile en perspective pour rejoindre le club fermé de Michel Sarran et Yannick Delpech à Toulouse ? « Non, pas dans l’immédiat. Le Guide Michelin, qui est passé cinq fois en 2014, nous a demandé de travailler dans la durée », explique Isabelle Renimel. Bientôt la fermeture du resto toulousain de la rue Mage À noter que le restaurant toulousain La Folie d’En MaRge, qui continue de fonctionner rue Mage, devrait fermer ses portes dans les prochains mois puisque le couple Renimel a mis en vente les lieux.
Anthony Assemat Infos pratiques :
Restaurant En MaRge, 1204 route de Lacroix-Falgarde, à Aureville. Ouvert du mardi au samedi.
Tél. : 05 61 53 07 24.
Infos : www.restaurantenmarge.com
Façon 1 : Pour une Saint-Valentin…"Fifty shades" En 2011, s’abattait une tornade en librairie appelée Fifty Shades of Grey, de E. L. James, avec l’adaptation qui vient de sortir ce mercredi au cinéma. Depuis trois ans, la Toulousaine Marie-Caroline Herrada surfe sur la vague Fifty Shades avec sa boutique en ligne Lingerie Secrète, proposant des accessoires sexy et des sextoys coquins tirés de la collection officielle de la marque. « Je ne gère pas un sex-shop ni une boutique traditionnelle et les produits n’ont plus ce côté vulgaire du début. C’est raffiné, chic et les gens n’ont plus de tabous », estime-t-elle. Au moment de passer commande, les Toulousaines (surtout) ont une préférence pour les menottes et les bandeauxcravates, comme dans le livre. « Les hommes, eux, se rabattent plus sur les nuisettes, pour passer un moment plus léger que d’habitude », sourit Marie-Caroline Herrada. Une chef d’entreprise qui s’est notamment associée au site www.gamalive.com pour vous faire gagner des lots d’accessoires officiels. Concours ouvert jusqu’au 15 février ! www.lingerie-secrete.fr Façon 2 : Pour une Saint-Valentin…célibataire En mal de Valentin ou de Valentine pour le grand jour ? Allez faire un petit tour au Vasco Le Gamma (1 place de l’Estrapade), qui organise samedi 14 février à partir de 20 h une vente aux enchères de célibataires. Pour cette 5e année, dix célibataires hommes et femmes seront mis en vente, tous présentés sur la page Facebook du bar. Concrètement, lorsque vous achetez un(e) célibataire, vous vous offrez un rendez-vous avec cette personne. Pour l’occasion, Le Vasco offre un pichet de bière ou de sangria. Et c’est pour la bonne cause : l’argent récolté lors des enchères, ainsi que les dons (possibles en échange de bonbons), seront reversés à l’association Les Petits Princes… À votre bon coeur, messieurs dames ! Façon 3 : Pour une Saint-Valentin…culturelle Après avoir bien fêté ses 1 an d’existence, le Metronum de Borderouge se met en mode Saint-Valentin avec une soirée spéciale rock new wave très années 80 ! Au menu : Dominic Sonic, Kas Product et Jad Wio (tarifs : 8/12 euros. 2, rond-point madame de Mondonville, métro ligne B arrêt Borderouge). L’amour au musée sera en quelque sorte le slogan du musée Saint-Raymond en ce 14 février. De 14 h à 16 h, dans le cadre d’une visite classique de l’exposition temporaire « L’Empire de la couleur. De Pompéi au sud des Gaules », vous pourrez écrire des messages d’amour sur des cartes illustrées de détails des peintures romaines murales. « Ces petits mots d’amour pourront ensuite être envoyés vers le ciel grâce à des ballons rouges », précise la direction du musée, tandis que le commissaire de l’expo parlera, à 15 h, de la représentation de l’amour dans la fresque murale romaine. De quoi pimenter ce week-end romantique avec une pincée de culture… et avoir des choses à raconter à la machine à café lundi ! Façon 4 : Pour une Saint-Valentin…sanglante Pour la troisième année, l’association Mix’Art Myrys organise sa « Bloody Valentine », une Saint- Valentin en mode crue, sanglante, et cette envie féroce de « cracher sur les fêtes commerciales préfabriquées », comme l’annonce l’association toulousaine. Bon, « Bloody Valentine », c’est décalé, festif, punk metal et électro, mais c’est bien dans le cadre de la Saint-Valentin… La soirée se déroulera de 21 h à 5 h du matin (12, rue Ferdinand Lassalle, arrêt Canal du Midi, ligne B du métro). Façon 5 : Pour une Saint-Valentin…gourmande On n’oubliera pas le bon vieux tête-à-tête avec la bougie, les fleurs et le repas qui va bien. Mais comment rendre original ce cliché éculé ? L’étoilé toulousain Franck Renimel, chef du restaurant En Marge à Aureville et de La Folie d’En Marge au centre-ville, propose des Box Saint-Valentin pour 2 personnes à emporter ou à déguster à la maison. Attention, les commandes sont à passer jusqu’au jeudi 12 février inclus et sont à retirer le fameux 14 février. Et le menu est aussi gastro qu’au resto avec amuse-bouches, langoustine, savarin, gourmandises, champagne… (réservation au 05 61 53 07 24. Prix : 250 euros pour deux personnes. 1 204 route de Lacroix-Falgarde 31 320 Aureville).
|
Le chef Yann Ghazal et son épouse en terrasse au Bellevue Seulement quelques mois après avoir quitté le Bibent, le chef Yann Ghazal et son épouse Aurélie viennent de reprendre en toute discrétion le Bellevue et sa belle terrasse en bordure de Garonne (NDC : voir commentaire). Après le Bibent sur la place du Capitole, direction le Bellevue à Lacroix-Falgarde, au sud de Toulouse. Ayant commencé à gravir les échelons chez les Frères Pourcel dans plusieurs de leurs établissements en France et à l’étranger. Yann Ghazal retourne un temps en Syrie, son pays d’origine en tant que chef et consultant, il obtient le titre de « chef de l’avenir », décerné par l’académie internationale de la gastronomie. Finition du tournedos Rossini Après être reparti sur les routes de divers fourneaux, il pose ses bagages en 2011 chez l’étoilé Franck Renimel, restaurant « En Marge » où il obtiendra en 2018 le prix du meilleur chef de brigade décerné par Gilles Goujon. Cette même année il rejoindra Christian Constant au Bibent en tant que chef de cuisine et y restera presque jusqu’à l’ouverture du Bellevue. A lire aussi : Lacroix-Falgarde. Le Bellevue prend un coup de jeune La grosse brioche à tremper dans le velouté de pomme de terre aux cèpes C’est donc chez Yann et Aurélie Ghazal secondés par les anciens patrons pour une passation en douceur que l’on s’attable aujourd’hui. Le temps s’écoule au rythme de la Garonne (NDC : revoir le commentaire) On y est bien, il fait beau, il n’y a pas ou peu de circulation, le restaurant se trouve au bout d’une impasse, et le fait de s’asseoir à table suffit en lui-même à donner le sourire. Ce n’est pas la cuisine qui le fera partir et surtout pas l'ouverture des hostilités avec « Mon amour de foie gras » pris dans une spirale de pomme de terre frite et accompagné de griottes. Gourmand, goûtu, presque sensuel. Comme le fait de rompre le gros morceau de brioche grillée recouvert de jaune d’œuf confit puis de le tremper dans le velouté de patate, d’y choper un morceau de cèpe rôti et de mettre tout ce beau monde en bouche, kiffe absolu. L’œuf crousti coulant, chantilly de chorizo et poudre d’ail noir est du même acabit, le jaune se répand, la chantilly est délicieuse, on n’est pas trompé. le Suprême de Poulet du Gers Un déjeuner d'une folle gourmandise. Ce n’est pas contestable, ce filet de bœuf Rossini, bon gros jus et pommes Pont Neuf brillantes aperçu sur la table d’un voisin m’a terriblement fait de l’œil. À tel point que j’ai failli faire une infidélité à mon Suprême de volaille contisé au fromage frais ail et ciboulette pourtant terriblement gourmand lui aussi avec ses légumes racines confits, son jus nappant en diable et sa grosse tranche de cèpe poêlé. On reste dans la même veine, souvenir de fête foraine ou d’auberge espagnole, un énorme churros se pose à table, accompagné de caramel, chocolat et glace vanille maison, énorme ! Un premier déjeuner sans aucune fausse note, ça déroule déjà très bien, et cela fait plaisir de voir le chef accompagné de son épouse maintenant chez lui. Bonne route ! Le Bellevue. 1 Av. des Pyrénées,31120 Lacroix-Falgarde.05 61 76 94 97. http://www.restaurant-lebellevue.com Publié le 13/10/2023
Mathieu Herenger le premier jour d’ouverture à Verte Campagne. Au centre commercial Verte Campagne on trouve deux boulangers de chaque coté de l’avenue des Pyrénées vers Toulouse; Le "Café O Pain" de Joël Marque ouvert depuis 2013, et la boulangerie de Dominique Catusse. Pour prendre une retraite méritée, ce dernier vient de céder son affaire crée en 2000 à Mathieu Herenger. La boulangerie Catusse, c’est les impressionnantes queues de clients les veilles de fêtes. C’est aussi le coup de cœur de Frank Renimel Chef du restaurant étoilé En Marge, voisin. Leur collaboration a en particulier, conduit à la création de nouvelles recettes de pain, à partir de sélections de farines de qualité. Le repreneur Mathieu Herenger, Toulousain de 41 ans, n’est pas nouveau dans la profession, il exerce le métier d’artisan boulanger depuis 25 ans après une formation au CFA de Muret. A l’ouverture le 1er octobre 2021, il a tenu en premier lieu à rassurer la fidèle clientèle; "Je reprends l’ensemble du personnel d’une trentaine d’employés dont plus d’une dizaine dans le labo pâtisserie. Le pain pétrit, façonné et cuit toute la journée, les pâtisseries préparées dans le labo visible des clients, resteront d’un très haut niveau de qualité. Je fais confiance à Guillaume second de M.Catusse en temps que chef pâtissier. Pas question de décevoir les amateurs de bon pain et de bons gâteaux" Quelques changements Dans la boutique quelques signe de changements, dont des bornes automatiques de payement pour pièces et billets. Mathieu Herenger précise; "Nos horaires d’ouverture vont être étendus, nous serons ouvert 7 jours sur 7 de 6 à 20 heures. Nous allons embaucher des vendeurs pour cela. Nous allons aussi ajouter quelques éléments sucrés comme les muffins et les donuts, et des préparations salés. Correspondant
Situé à Aureville à deux pas des portes de Toulouse, le restaurant En Marge est installé dans un ancien corps de ferme entièrement restauré depuis maintenant 3 ans.
Après une 1ère installation du restaurant En Marge au coeur de Toulouse il y a quelques années (compte-rendu ici), Frank et Isabelle Renimel ont déménagé en pleine nature et ont su donner une architecture design à l’ancien bâtiment tout en conservant son authenticité.
Une structure qui mêle bois, galets, briques et verre, une combinaison chic, moderne et discrète, on ressent une atmosphère chaleureuse et conviviale dès l’arrivée:
Avec un visuel possible sur les cuisines, la salle est aussi ouverte sur une vaste terrasse ou alors vous pouvez choisir aussi une vue sur le jardin et le petit étang… c’est là que se trouve notre table.
Plusieurs possibilités pour le choix du Menu de ce déjeuner : 34, 60, 95 ou 130 euros.
Le Menu “Bijoux” à 130 euros qui propose de la truffe d’Australie nous fait de l’oeil… alors on se laisse tenter �
Le pain (excellent) et le beurre sont servis, on peut passer aux choses sérieuses…
On commence avec des mises en bouches:
Financier cacahuètes, tomate séchée / Moule persillade / Feuilleté croustillant piment et fleur de sel / Mangue citron vert et rhum Le 1er plat du Menu:
Cappuccino champignons foie gras, truffe noire d’Australie Quelques pluies récentes ont permis la cueillette de champignons dans la campagne environnante, ils se retrouvent dans le Cappuccino au foie gras avec une émulsion de volaille.
Sur le dessus, des brisures de truffe noire subliment le plat, les saveurs sont intenses… Bien qu’étant en été, il ne s’agit pas de la truffe d’été que l’on trouve habituellement à cette époque sur les tables, mais bien de la Mélano , la truffe noire bien connue l’hiver sous nos latitudes. En effet, un français parti en Australie il y a une quinzaine d’années a trouvé des similitudes entre les terrains du Lot et ceux de sa terre d’exil; s’ensuit une plantation de chênes truffiers aux antipodes et aujourd’hui sa production permet aux gourmets de se régaler! Le 2ème plat, servi en 2 services:
Cromesqui de homard, tartare homard/langoustine servi sur une assiette fumée On peut remarquer un point sombre sur la photo; non non, ce n’est pas une tache mais l’assiette est recouverte d’un film alimentaire qui est percé afin de laisser échapper une légère fumée au bois de hêtre. Les odeurs sont bien présentes mais le goût de fumé doit rester très discret en bouche précise le Chef. Les arômes sont là, le citron caviar ajoute son grain d’acidité, c’est joli et super bon! Le plat suivant:
Langoustines, morilles et truffes noires d’Australie Queue de langoustine rôtie, jaune d’oeuf cru, fèves, morilles, pignons de pin torréfiés et lamelles de truffe noires d’Australie servies généreusement… le mélange est abouti, les saveurs sont puissantes et pleine de cohérence, tout fonctionne parfaitement. Ensuite, au choix, un plat de viande ou de poisson:
Boeuf gascon maturé, légumes de Rudy et Mique Tendre, juteux, goûteux, le boeuf est une merveille en bouche. Le gras est travaillé en sauce gribiche, le jus de viande est corsé comme il se doit. Un nuage de pomme de terre siphonné est servi pour accompagner, léger et aérien comme il se doit, avec également quelques jeunes légumes du potager (courgettes, carottes, oignons…). Un plat qui sent bon le terroir et les beaux produits.
Maigre en 2 services : cuit avec un caviar d’aubergine et un crumble basilic
Maigre en 2 services : cru avec algues, épinards et pamplemousse, sauce poulette Deux assiettes déclinées autour d’un même produit, le maigre. Parfaite cuisson d’un côté avec un accord simple mais efficace (j’adore le crumble basilic), et maigre servi cru, coupé en carpaccio avec quelques couteaux émincés et la “mystérieuse” sauce poulette. C’est délicat, d’une apparente simplicité mais absolument délicieux. En attendant le dessert:
Fromage de chèvre toasté, feuille de riz transparente et granité à la rose Une belle palette de textures dans cette assiette de transition; du moelleux, du croustillant, du collant, du liquide… un peu surprise par ce granité floral avec le fromage, mais cela a parfaitement sa place, c’est un mariage réussi. Enfin le dessert (on en a eu un différent chacun):
Cerise, violette et yaourt Clin d’oeil à la ville rose avec ces quelques touches de violettes: Sorbet cerise, mousse au yaourt, éclats de meringue et sucre à la violette. C’est frais, léger, bien exécuté, un très joli dessert.
Dessert olive chocolat Un magnifique travail autour de l’alliance du chocolat et de l’olive du Lucques: glace olive, crémeux chocolat, poudre meringuée à l’olive verte… c’est surprenant, puissant, bluffant, une vraie tuerie! Les mignardises:
Comme un cigare… Bille de parfait glacé parfumé à la feuille de cigare, graines de pavot, caramel au piment d’Espelette // Tube séché au four et crème princesse au rhum Arbre gourmand: loukhoum, bonbon pétillant au kalamensi, guimauve au jasmin :
Après le repas, Frank Renimel nous fait visiter son établissement. L’ouverture d’une partie Hôtellerie, avec 3 suites et 3 chambres, est prévue cet automne.
Un peu plus haut sur le terrain, Frank cultive son propre potager:
Depuis ma 1ère découverte de la cuisine de Frank Renimel en 2008, il y a eu une très belle évolution.
Le repas que nous venons d’y faire a été éblouissant en saveurs ; des goûts, des textures, des cuissons au top… et très belle découverte de la truffe noire d’Australie!
Une adresse qui mérite le détour aux portes de Toulouse, et qui pourrait devrait obtenir une 4ème toque et une 2ème étoile dans les Guides jaune et rouge ! Restaurant En Marge (Franck Renimel)
1204 Route de Lacroix Falgarde
Birol
31320 Aureville
tél : 05 61 53 07 24
De la haute volée, de la haute voltige, des mets virtuoses, et cependant régionaux: c’est le nouveau style de Frank Renimel, plus simple, plus juste, plus affirmé, plus net, plus précis, que l’on a suivi depuis le Relais d’Ouveillan, le premier En Marge, du coeur de Toulouse, son installation à Aureville, dans cet espèce d’OVNI sur une colline, issu d’une ancienne ferme rénovée avec hardiesse, où briques et verre composent une symphonie minérale et lumineuse de grand chic et de grand style. Un bon chef? Un grand chef! Et qui fait honneur à sa région. Coquillages à la toulousaine © GP On pourrait disserter à l’envi de sa faible notation chez Michelin, à une seule étoile, alors que le bonhomme, le service, la cuisine, la demeure, en valent largement deux. Et que certains plats flirtent sans mal avec les trois. Cet ancien élève de Michel Guérard à Eugénie-les-Bains, des Coussau (du temps du père) à Magescq, de Christian Willer à Cannes au Martinez côté Palme d’Or, de Toulousy aux Jardins de l’Opéra à Toulouse, est devenu à son tour un maître. Il recréée comme personne la cuisine du Grand Midi, n’oubliant jamais ses racines toulousaines. Cannelloni de céleri aux truffes et pommes fruit © GP Des exemples de sa manière ancienne et nouvelle à la fois? Les coquillages à la toulousaine sur une recette d’Alexandre Dumas, avec leur sauce poulette, les fins cannelloni de céleri (qui en constitue la pâte) aux truffes et pommes fruit, le « remake » du boudin aux pommes, avec eau de vie de prune et pomme au siphon, le magnifique cappuccino de champignons et foie gras avec son trait de cacao aux truffes noires, le pigeon cru (en tarte) et cuit (en juteux filets), aux asperges et orange, tombée de morilles. Cappuccino de champignons et foie gras et trait de cacao © GP Pigeon cru et cuit, asperges et orange, tombée de morilles © GP On ne loupe pas le cassoulet revisité en légèreté avec tous ses éléments, dont les haricots tarbais en purée, la saucisse de couenne, le cochon noir de Bigorre effiloché: splendide! Là-dessus, les vins du Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées se donnent la main, comme le sec blanc saint chinian les Séminades, le rubicond corbières cuvée Anne Fleur de Guillaume Boussens, le riche fronton Le Bouissel, en rouge comme en liquoreux (Sibérie). Cassoulet nouvelle vague © GP Ce dernier s’harmonise avec ce dessert très toulousain d’aspect assez magique qu’est le yaourt glacé à la violette avec sa râpée de coco. Les menus ont du coeur. Le service est enthousiaste. Venez vite avant que la mode ne s’y mette! Yaourt glacé, violette, noix de coco © GP Publié le 27 avril 2018 par Gilles Pudlowski
Isabelle et Frank Renimel, déjà propriétaires du restaurant étoilé En Marge à (1 macaron au Guide Michelin), donnent une nouvelle dimension à leur établissement en ouvrant l'Hôtel En Marge, voisin du restaurant à Aureville (Haute-Garonne). (...)
Frank Rénimel, le chef étoilé du restaurant En Marge, développe de nouveaux projets à Aureville. Trois ans après son départ du centre-ville de Toulouse, Frank Rénimel continue d’investir le coin de colline où il s’est installé à Aureville. Le chef étoilé et sa compagne, Isabelle Rénimel, ouvriront au mois de juin un concept de boutique-hôtel pour leur clientèle gastronome. Depuis que le Michelin lui a décerné sa première étoile en 2003, Frank Rénimel ne quitte pas des yeux le firmament gastronomique. S’il n’a pas décroché comme il l’espérait une deuxième distinction dans l’édition 2016 du célèbre guide, le chef du restaurant En Marge cherche toujours à atteindre d’autres cieux. Installés depuis 2012 dans un ancien corps de ferme à Aureville, après cinq années passées au centre-ville de Toulouse, Frank Rénimel et son épouse Isabelle ouvriront en juin prochain un boutique-hôtel de cinq chambres. Voisin de la table étoilée, ce nouvel espace sera également doté d’une salle de séminaire d’une capacité de trente personnes et permettra, dans la partie boutique, la vente de spécialités locales élaborées en partenariat avec la Conserverie de l’Ovalie ou encore avec la biscuiterie Stéphane Rivalin-Périssé, basée à Léguevin. Le couple qui vise un classement 4 étoiles pour valoriser « un service sur-mesure et ultra-personnalisé » a emprunté 3 millions d’euros pour financer ce projet. « Pouvoir rester sur place après avoir dîné au restaurant, c’était une demande de nos clients. Nous proposerons des formules courts-séjours, week-end, nuitée d’affaires avec des tarifs haute et basse-saison. Mais notre cœur de métier demeure le restaurant », explique Isabelle Rénimel. L’équilibre en septembre 2016 Après trois années « difficiles », Frank et Isabelle Rénimel sentent « les signes d’une reprise ». Le chiffre d’affaires de leur petite entreprise, en hausse de 20%, devrait s’établir à 1,3 million d’euros en 2015 et « l’équilibre » est attendu pour septembre 2016. « L’investissement que nous avons consacré à notre projet, le nombre de salariés qui sont passés de 4 à 18, tout cela nous a mis face à une autre réalité. Nous aurons mis trois ans pour nous structurer et franchir le cap », explique Frank Rénimel. Pour réussir ce « changement de dimension », le chef étoilé s’est lancé début 2015 dans une activité de consultant auprès des particuliers et des entreprises et multiplie les opérations à l’étranger. Il a participé début février à la Semaine de la gastronomie française à Jérusalem et aux journées gastronomiques Etoiles Michelin by La Pleta début mars à l’Hôtel Rafaël à Baqueira en Espagne. Des mises en bouche avant de retrouver sa cuisine pour atteindre ce qu’il prépare depuis son arrivée en 2012 sur sa colline d’Aureville : la deuxième étoile. Johanna Decorse
Une cuisine inspirée et joyeuse signée Frank Renimel.
Une étoile au guide Michelin, trois Toques au Gault et Millau, une «grappe», toujours au Michelin qui récompense l'originalité de sa cave, les récompenses ne sont pas aujourd'hui suffisantes pour «labelliser» sa cuisine qui se vit désormais au grand air des coteaux toulousains. A dix minutes du centre-ville, dans un lieu ouvert et prompt au partage des émotions, il propose une cuisine qui suit deux boussoles, la sienne et celle des saisons. «Je cuisine à l'instinct, je commence par dessiner mes recettes et j'arrive alors à en sentir les saveurs» explique Frank Renimel qui vient de consacrer sur sa carte un symbole toulousain toujours difficile à travailler, la violette, dans une subtile alliance de Dacquoise, de sorbet au yaourt et autres petits ingrédients qu'il partage aisément : soyeux et joyeux en bouche, il ponctue un repas qui n'a qu'un fil conducteur : le plaisir de jouer avec un produit sans pour autant trop en faire. Mais là, on a commencé par la fin. Atypique Volontiers trublion, il s'est entouré de producteurs et d'éleveurs triés sur le volet pour proposer des produits d'exception, si possible en circuit court. Avoue un faible pour le bœuf de Gallice mais travaille avec les éleveurs gascons pour faire évoluer les produits. Et régale en ce moment ses convives avec les pibales, mais travaillées à sa façon. C'est donc sa signature, aller là où on ne l'attend pas, se démarquer, en marge donc, mais pas marginal. Et finalement, ce sont les lignes qui ont bougé dans la mesure où sa créativité en a inspiré d'autres. Ses yeux s'animent dès qu'il parle de sa cuisine : il aime jouer, change régulièrement sa carte pour ne pas s'enfermer dans un carcan, tout en s'obligeant quelques exercices gourmands imposés (Le cappucino de champignon et son dessert à la violette font désormais partie des valeurs sûres). Pas de forfanterie dans sa cuisine, juste une idée, qui paraît simple à la base, celle de travailler humblement quelque chose de pas commun : c'est ainsi que l'association du pigeon et du tourteau devient magique… En projet pour 2015, l'ouverture de cinq chambres d'hôtel attenantes au restaurant. L'ouverture de la terrasse est prévue pour le mois de mai. Et pour 2016, ce sera cap sur la deuxième étoile. En Marge, menu à partir de 34€. Route de Lacroix-Falgarde, 31320 Aureville. Réservations au 05 61 53 07 24. A suivre sur www.restaurantenmarge.com Ouvertures exceptionnelles 2015 : Dimanche 31 Mai (Fête des Mères), Dimanche 21 Juin (Fête des Pères).
Sébastien Dubos
|
![[Gastronomie] Tous les projets du chef étoilé toulousain Franck Renimel | Lacroix-Falgarde | Scoop.it](https://img.scoop.it/ye4PQk3vTnTV2F0jDfJ2Xzl72eJkfbmt4t8yenImKBVvK0kTmF0xjctABnaLJIm9)
