Lacroix-Falgarde

Jean-Daniel Marty, maire de Lacroix-Falgarde entouré des élus devant le monument aux morts.

Le maire, adjoints et élus du conseil municipal se sont réunis au monument au mort ce samedi matin pour honorer les disparus des deux dernières grandes guerres.

Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la mémoire et des anciens combattants, avait envoyé aux mairies sa lettre commémorant l’évènement. On retiendra qu’ils furent en ces temps sombres et difficiles, nombreux unis et solidaires à œuvrer et à espérer la victoire de 1945.

Entre autres que ce fut toute une jeunesse ardente et résistante qui refusa la défaite et l’asservissement, qui refusa de servir les desseins de l’occupant.

Hubert Germain, dernier des compagnons de la Libération, en 1972 nommé ministre des PTT (Postes et Télécommunications) dans le gouvernement Messmer, fut l’un d’entre eux.

La cérémonie se terminait par la dépose de la gerbe fleurie et par la minute de silence.

Correspondant

Source de l’image: La Dépêche, «Lacroix-Falgarde. Les enfants commémorent l'armistice du 8-mai 1945», Article du 11 mai 2019 (https://www.ladepeche.fr/2019/05/11/les-enfants-commemorent-larmistice-du-8-mai-1945,8193778.php)

En conséquence du confinement, pour ce 75ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale les mots <<Morts pour la France>> ne résonneront pas le 8 mai sur le parvis de l’église.

Nous nous devons malgré tout d’honorer la mémoire et le souvenir de ceux qui ont donné leur vie pour notre liberté. Le drapeau flottera sur notre monument aux morts et une gerbe sera déposée.

Pour ce 8 mai si particulier je voudrais rendre un hommage à trois hommes morts pour la France tombés sur notre commune. Il s’agit de Georges Bondant, Lucien Loupiac et François Thomas.

Le 13 juin 1944 à 9 h du matin Georges Bondant qui vit à Toulouse chez sa mère circule en vélo dans Lacroix-Falgarde. Il est arrêté par les allemands pour un simple contrôle. Un officier se rend à Toulouse pour faire vérifier ses papiers, il reviendra vers 20 heures. Georges Bondant est alors amené au bord de l'Ariège où il est abattu de trois balles de révolver. Il venait tout juste d'avoir 18 ans.

Le 20 aout 1945 une colonne allemande accompagnée de chars qui se repli, passe par le pont métallique. La résistance elle a décidé d'arrêter d'éventuelles colonnes allemandes se dirigeant sur Toulouse. Armé d'un fusil de chasse François Thomas monte la garde sur le petit pont du ruisseau de Lavelanet (nom que portait l’ancien ruisseau de la cote de Goyrans). Une avant garde de la colonne allemande constituée de deux hommes sur un side-car se présente face à François Thomas. Celui-ci tente de les intercepter. Le combat est inégal, il tombe pour la France.

Les allemands sont alors tendus et depuis le pont en fer, ils tirent au hasard et les balles qui tracent sur l'eau. Lucien Loupiac aspirant des FFI (Forces Françaises de l'Intérieur) est quant lui chargé de renseigner le haut commandement des FFI et se trouve à ce moment là sur les bords de l’Ariège. Atteint par des balles perdues son corps sera retrouvé un peu plus tard au le bord de l'eau.

En leur hommage et leur souvenir trois rues du lotissement du Cossignol portent leurs noms.

Afin de manifester leur participation à cette journée nationale, le Président de la République demande aux Françaises et aux Français qui le souhaitent de pavoiser leur balcon aux couleurs nationales.

Défilé en 2019 lors de la cérémonie du 8 ma

En conséquence du confinement, en 2020 pour le 75 ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale les mots ne résonneront pas le 8 mai sur le parvis de l’église de Lacroix-Falgarde. Malgré tout, le drapeau flottera sur le monument aux morts et une gerbe sera déposée. 

Pour ce 8 mai si particulier Michel Chalié maire sortant a tenu à rendre un hommage à trois hommes morts pour la France tombés sur la commune : Georges Bondant, Lucien Loupiac et François Thomas.

Abattu de trois balles à 18 ans

Le 13 juin 1944 à 9 h du matin, Georges Bondant qui vit à Toulouse chez sa mère, circule en vélo dans Lacroix-Falgarde. Il est arrêté par les allemands pour un simple contrôle. Un officier se rend à Toulouse pour faire vérifier ses papiers, il reviendra vers 20 heures. Georges Bondant est alors amené au bord de l’Ariège où il est abattu de trois balles de révolver. Il venait d’avoir 18 ans.

Avec un simple fusil

Le 20 août 1944 une colonne allemande accompagnée de chars qui se replient, passe par le pont métallique. La résistance, elle, a décidé d’arrêter d’éventuelles colonnes allemandes se dirigeant sur Toulouse. Armé d’un fusil de chasse François Thomas monte la garde sur le petit pont du ruisseau de Lavelanet vers Goyrans. Il tombe sur deux Allemands en side-car. Le combat est inégal, il tombe pour la France.

Tué par des balles perdues

Les allemands sont alors tendus et depuis le pont en fer, ils tirent au hasard et les balles tracent sur l’eau. Lucien Loupiac aspirant des FFI (Forces Françaises de l’Intérieur) est, quant à lui, chargé de renseigner le haut commandement des FFI et se trouve à ce moment là sur les bords de l’Ariège. Atteint par des balles perdues, son corps sera retrouvé un peu plus tard au bord de l’eau.

En leur hommage et leur souvenir, trois rues du lotissement du Cossignol portent leurs noms.

Correspondant

Les écoliers déposent une gerbe au monument aux morts.

La commémoration du 101e anniversaire de l'Armistice du 11 novembre 1918 a été célébrée à Lacroix-Falgarde lundi matin. Le cortège constitué d'un piquet d'honneur de 8 militaires du 3e RMA du matériel de Muret dirigé par le sergent Marina, de gendarmes de Ramonville et Castanet-Tolosan, a défilé de la place de la Mairie au monument aux morts.

Autour de Michel Chalié, maire de Lacroix-Falgarde et des élus, les adjoints ont à tour de rôle lu un passage de la lettre de Geneviève Darrieussecq, secrétaire d'Etat chargée des Anciens Combattants.

Des élèves ont déposé la gerbe au monument aux morts avant la lecture des noms des soldats disparus. Les soldats français meurent toujours en opération ; 5 noms de soldat morts pour la France en 2019 au Mali, Liban etc. ont été cités. Les participants ont ensuite été invités au verre de l'amitié servi au Foyer rural.