La lettre de Toulouse
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La lettre de Toulouse
Quelques informations sur l'entreprise et l'immobilier à Toulouse
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2.0 Toulouse's star

Avec une telle ambassadrice, Toulouse est devenue une star parmi les villes 2.0.

MyFeelBack est partie sur la même trajectoire, déjà sortie vainqueur du second start-up week-end #SWTO sous le label QRation, avec pour co-créateur notre jeune ami Willy Braun...

 

A suivre... si vous le pouvez !

 

Notamment sur Twitter :

https://twitter.com/#!/MyFeelBack

 

https://twitter.com/#!/AuroreBeug

 

https://twitter.com/#!/WillyBraun

 

 

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Groupe Berdoues : l'équipe dirigeante reprend le contrôle. Interviewé par Objectif News.

Groupe Berdoues : l'équipe dirigeante reprend le contrôle. Interviewé par Objectif News. | La lettre de Toulouse | Scoop.it

L'équipe dirigeante du groupe Berdoues, spécialisés dans la création, la fabrication et la commercialisation de parfums et cosmétiques, a repris la majorité des parts de la société. Sophie Berdoues-Coudouy, la PDG du groupe fondé par son arrière grand-père en 1902, nous explique l'objectif de cette démarche et les perspectives de la société.

Vous avez repris la majorité des parts de votre entreprise, c’est quelque chose que vous souhaitiez depuis longtemps ?
Nous avions un actionnaire majoritaire, Perfectis, depuis 2004 et dans le cadre de sa sortie du capital, j’ai étudié la possibilité de reprendre la majorité. Aujourd’hui, l'équipe dirigeante détient 54 % des parts grâce à un MBO secondaire. Nous avons 3 partenaires financiers minoritaires, Avenir Entreprises (Oséo), GSO Capital, le fonds d’investissement du Crédit Agricole et Multicroissance de la Banque Populaire, qui possèdent respectivement 18%, 15% et 10% des parts.

Derrière ce rachat, il y a certainement une stratégie de développement…
En effet, cela va nous permettre de mettre en œuvre une stratégie ambitieuse, notamment au niveau de la R&D et de l’outil industriel. Nous comptons investir 2 millions d’euros pour développer l’outil industriel dans les trois ans à venir, sachant que nous avons déjà investi 300 000 € pour une nouvelle chaîne de conditionnement des parfums. Au niveau commercial, nous envisageons également de nous développer à l’étranger.

Au-delà de l’international, souhaitez-vous augmenter votre portefeuille de marque ?
Nous souhaitons plutôt capitaliser sur certaines de nos marques. Nous avons des marques en propre et d'autres sous licence comme IKKS ou Jacadi. Nous sommes numéro un sur le marché des parfums pour enfants avec ces deux marques et nous sommes également parmi les leaders au niveau des produits d’épilation en grandes surfaces avec Blondépil. Nous voulons développer ces deux marques-là. Nous avons prévu une campagne de communication pour l’année prochaine. Ce sera la première fois que nous serons présents à la télévision.

Avec 16,8 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2010, envisagez-vous des recrutements ?
Nous venons de renforcer l’équipe commerciale et marketing avec notamment une nouvelle directrice marketing il y a 6 mois. Nous sommes actuellement 90 personnes et nous souhaitons continuer à renforcer nos équipes d'une dizaine de personnes assez rapidement. L'objectif est d'augmenter le chiffre d'affaire de 50 % dans les cinq prochaines années.

Propos recueillis par Paul Périé

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Formation aux métiers de l'Internet

Formation aux métiers de l'Internet | La lettre de Toulouse | Scoop.it
Aujourd’hui en France, il existe un réel manque de formation aux métiers de l’internet, surtout dans l'enseignement public. Un problème qui se
répercute ensuite naturellement dans les cabinets de recrutement.
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EQUIP’AERO innove et se développe dans la fabrication de pièces en composites

EQUIP’AERO innove et se développe dans la fabrication de pièces en composites | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Midi-Pyrénées Innovation »

 

Accompagnée par Midi-Pyrénées Innovation, EQUIPAERO poursuit le développement de son nouveau procédé de fabrication de pièces composites.
Equip’aéro est spécialisée dans les équipements de transfert de fluides à bord d’aéronefs. Toujours en quête de fournir des pièces plus performantes, elle a développé la technologie PIMOC (pièce moulée en composite) développée avec le concours d’EPICEA 2006 (financement Conseil Régional et Etat). Il s’agit d’un procédé de fabrication original par injection compression de tissus pré-imprégnés. Avec cette nouveauté technologique, la société réussit à fabriquer des pièces d’équipements en composite, correspondant en tout point aux exigences de qualité et de sécurité imposées par l’aéronautique tout en étant plus légères et plus façonnables. Elles présentent notamment des caractéristiques mécaniques isotropes (propriétés physiques invariables en fonction de la direction) comparables à celles d’une pièce en alu de fonderie de qualité aéronautique.
Souhaitant aller plus loin dans sa démarche, EQUIPAERO a lancé HYCOME, la deuxième phase de son projet. Elle vise cette fois la fabrication de pièces hybrides métallique composite, c’est à dire de plusieurs matières. Ces pièces intègrent les besoins fonctionnels de celles traditionnellement fabriquées en acier ou autre, et les avantages du composite comme par exemple la légèreté.
Midi-Pyrénées Innovation a accompagné EQUIPAERO pendant quatre mois. « Le support de MPI a été très efficace, explique Gwenaël Guyon, directeur d’ EQUIPAERO. Pourtant familier des montages de projets collaboratifs, nous avons apprécié leur éclairage qui a participé à bien structurer le projet et à le rendre plus lisible. De même, sur le contenu R&D du projet, leur expertise technique a été rapide et leur contribution très pertinente. Nous n’hésiterons pas à les solliciter à nouveau en phase amont sur ce type de projet.»
Tout au long du montage du projet HYCOME, de son élaboration en passant par la sécurisation des éléments, MPI a facilité la mise en lumière des verrous technologiques à lever et la structuration du projet. L’accompagnement a également porté sur le montage de l’appel à projet EPICEA 2010 (financement Conseil Régional).

 

 

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« Un seul profil pour un même poste ! »

« Un seul profil pour un même poste ! » | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Un recruteur sur deux pratiquerait le recrutement par « clonage ». Cette pratique, qui consiste à choisir un profil identique au précédent titulaire d'un poste à pourvoir, présente en effet l'avantage de rassurer les clients comme les consultants. « J'ai la conviction qu'au lieu de privilégier la sécurité, nous devons prendre des risques. Et donner des perspectives. Par exemple, en faisant évoluer nos salariés d'un service à l'autre ou vers des nouveaux métiers. Ou en osant recruter des salariés qui viennent d'horizons très différents », estimait récemment François Beharel, président de Randstad France, dans « Les Echos ». « Réaliser des recrutements sur un modèle de copier-coller est une démarche à mon sens risquée, qui ne permet pas de travailler dans la durée », renchérit Guillaume Pican, manager exécutif senior chez Michael Page Ressources Humaines.

 

Discours d'une teneur similaire chez les recruteurs de haut niveau. « La conjoncture rend frileux et il est donc difficile de convaincre un client de prendre un risque de plus. Mais nous ne renonçons pas, car notre métier consiste à conseiller nos clients », assure Claire de Montaigu, présidente de Leaders Trust. « Il nous faut trouver le candidat capable non seulement de remplir un job donné, mais surtout d'aller au-delà ». Par exemple, au profil classique de directeur financier peut alors se substituer celui d'un as de la finance également doté d'un vernis juridique ou d'une expérience des situations de crise. Les freins et la frilosité seraient surtout dans les têtes. Des entreprises comme le cabinet de conseil et d'audit PricewaterhouseCoopers ont franchi le pas : PwC est depuis plusieurs années à l'origine de l'opération Phénix, qui ouvre les portes des entreprises aux formations littéraires, philosophiques et autres. Aux nécessaires têtes bien faites formées par un nombre limité de grandes écoles il convient de toute urgence d'adjoindre des qualités d'entrepreneur, de l'audace, du courage et surtout de la créativité.

M. J.

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DoYouBuzz lance ses services Carrière en partenariat avec id-carrieres

DoYouBuzz lance ses services Carrière en partenariat avec id-carrieres | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Acteur innovant dans le domaine de la création de CV nouvelle génération et de la gestion proactive de l’identité numérique au service de sa carrière, DoYouBuzz innove avec le lancement (aujourd’hui) de Services Carrière.

 

Le but de ce nouveau service est de vous donner le maximum de moyens et les bons leviers pour soutenir l’ensemble des démarches liées à l’emploi et aux parcours professionnels avec l’appui de professionnels reconnus.

Via la plateforme “Services Carrière”, vous avez ainsi la possibilité d’entrer en contact avec des consultants, qui vous contacteront dans un délai de 2 jours ouvrés (par email, par téléphone) pour des conseils personnalisés sur les thèmes suivants :

 

- le bilan de compétences

 http://www.doyoubuzz.com/fr/content/marketplace/

 

- l’accompagnement à la réalisation de CV

- la relecture de CV

- la traduction de CV

- la préparation aux entretiens d’embauche

- la négociation à une évolution de fonction

- la préparation à un entretien annuel

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Jadis la relecture, aujourd'hui le retweet

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Le paradoxe des entreprises face aux réseaux sociaux

Le paradoxe des entreprises face aux réseaux sociaux | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Les réseaux sociaux fonctionnent selon une logique d’auto-organisation. Une fois insérés en entreprise, la logique des réseaux sociaux se trouve donc confrontée à la logique hiérarchique présente dans toutes les entreprises.

 

L’utilisation des réseaux sociaux pousse fortement à prendre des initiatives : créer un évènement ou un groupe et inviter d’autres membres du réseau à y participer, partager une vidéo, un lien ou une photo, se mettre à chater avec son N+2, etc. Comment s’assurer que ces initiatives sont conformes, ou au moins cohérentes, avec les processus de l’entreprise ou son règlement intérieur ?

 

Un RSE me donne-t-il davantage de liberté en me permettant de communiquer avec n’importe qui n’importe quand et de prendre plein d’initiatives, ou bien réduit-il au contraire encore un peu plus mon espace de liberté ?

 

La liste des paradoxes est encore longue... ( à lire sur les Talents d'Alex)

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Prix Entreprises et Environnement 2011 : appel à candidatures

Prix Entreprises et Environnement 2011 : appel à candidatures | La lettre de Toulouse | Scoop.it

- Ministère du Développement durable :

 

L'économie verte est en marche

 

Le ministère de l’Ecologie,du Développement Durable, des Transports et du Logement et l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie, lancent l’appel à candidatures pour les Prix Entreprises et Environnement.

 

Avec ces prix, le ministère du développement durable et l’ADEME récompensent chaque année des entreprises innovantes en matière de développement durable. En 2011, le ministère souhaite à travers ces prix prouver que l'économie verte fait ses preuves et que les filières industrielles mesurent l'enjeu de ce nouveau défi qu'est la croisance verte en présentant des innovations.

L’édition 2011 souhaite mettre en avant toutes les innovations qui répondent à la nécessité de produire durable, l'un des 9 défis de la stratégie nationale de développement durable, 2010-2013, vers une économie verte et équitable.

Les cinq catégories de prix pour lesquelles les entreprises peuvent se porter candidates :

Ecoproduit pour le développement durable : ce prix récompense des entreprises pour des produits ou services apportant des progrès dans le sens du développement durable. Sont pris en compte, en particulier, les efforts de l’entreprise pour réduire les impacts environnementaux tout au long du cycle de vie du produit ou du service.
Technologies économes et propres : ce prix récompense des entreprises ayant réalisé pour leurs besoins propres des investissements innovants qui ont concouru à la réduction des consommations d'énergie et/ou des pollutions.
Innovation dans les écotechnologies : ce prix récompense des entreprises du secteur des écotechnologies (eau, déchets, air, sols, performance énergétique, énergies renouvelables...) qui ont mis sur le marché une innovation en matière de produit, de procédé ou de service, ayant permis de faire progresser significativement une filière.
Management et initiatives pour le développement durable : ce prix est décerné à des entreprises qui mettent en oeuvre un système de management ou prennent des initiatives allant dans le sens du développement durable, y compris en matière de partenariat avec des organismes de toute nature dans les pays en voie de développement.
Biodiversité et entreprises, ce prix récompense les entreprises qui développent les meilleures pratiques en la matière. Cette catégorie comporte les quatre mentions suivantes : «produit pour la biodiversité», «démarche de gestion de site», «initiative de sensibilisation» et «projet pour la biodiversité».
Les prix seront décernés aux lauréats à l'occasion du Salon Pollutec qui se tiendra du 29 novembre au 2 décembre 2011 à Paris-Nord Villepinte.

Les meilleurs dossiers des Prix Entreprises et Environnement seront ensuite transmis à la Commission européenne pour participer aux prochains European Business Awards for the
Environment (concours organisé tous les deux ans).

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Date limite de dépôt ou d’envoi des dossiers de candidature des entreprises : 16 septembre 2011 pour les 5 catégories.

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Les dossiers de candidature (à retirer sur le site source) :

Catégorie écoproduit pour le développement durable (DOC - 529 Ko)
Catégorie technologies économes et propres (DOC - 527 Ko)
Catégorie innovation dans les écotechnologies (DOC - 528 Ko)
Catégorie management et initiatives pour le développement durable (DOC - 531 Ko)
Catégorie biodiversité et entreprises
Mention produit pour la biodiversité (DOC - 549 Ko)
Mention démarche de gestion de site (DOC - 537 Ko)
Mention initiative de sensibilisation (DOC - 535 Ko)
Mention projet pour la biodiversité (DOC - 534 Ko)
Ces prix sont organisés en partenariat avec le Crédit Coopératif et l’association Orée.

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Région Midi-Pyrénées - Egalite Femmes - Hommes - Prix Égalité Professionnelle 2011

Région Midi-Pyrénées - Egalite Femmes - Hommes - Prix Égalité Professionnelle 2011 | La lettre de Toulouse | Scoop.it
Les entreprises de la Région Midi Pyrénées mettent en place de nombreuses actions innovantes permettant de faire progresser l'égalité professionnelle : télétravail, horaires variables, services de proximité (crèche, commerces...), mixité au...

 

 

Prix Égalité Professionnelle 2011


Les entreprises de la Région Midi Pyrénées mettent en place de nombreuses actions innovantes permettant de faire progresser l’égalité professionnelle : télétravail, horaires variables, services de proximité (crèche, commerces…), mixité au travail, égalité salariale, prise en charge de frais de garde, informations sur les congés liés à la parentalité…

A travers le Prix de l’égalité professionnelle, la Région Midi-Pyrénées s’engage et récompense les actions innovantes de ces entreprises en matière de recrutement, de diversification et de développement des compétences pour les femmes et pour les hommes, d’égalité salariale, d’articulation des temps de vie professionnelle et privée.


Sous l’impulsion de Nadia Pellefigue, conseillère régionale déléguée à l’égalité femmes-hommes, la Région Midi-Pyrénées développe une politique volontariste pour faire progresser l’égalité entre les femmes et les hommes dans ses secteurs d’intervention et au-delà.

 

Le prix de l’égalité professionnelle 2011 est destiné à :

- récompenser les entreprises ayant mis en place une démarche volontariste et efficace en matière d’égalité hommes-femmes,
- mettre en évidence et diffuser des bonnes pratiques en matière d’égalité professionnelle,
- démontrer que l’égalité professionnelle est bien un atout pour l’entreprise et un facteur d’image et de communication.

 

Le Prix Égalité Professionnelle est ouvert à toutes les entreprises de la Région Midi-Pyrénées, autour de 3 catégories : « TPE-PME (moins de 250 salariés) », « Grandes Entreprises (plus de 250 salariés) » et « parcours réussis de créatrices d’entreprises ».

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La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 16 septembre 2011 et la remise des Prix aura lieu en décembre 2011.

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Les acteurs de l’égalité professionnelle : les lauréats des éditions précédentes

- L’entreprise VERMOREL a obtenu le premier prix de l’égalité dans la catégorie “articulation des temps de vie” pour avoir aménagé ses horaires afi n de favoriser une meilleure conciliation des vies professionnelles et familliales.
- L’entreprise FREESCALE a également été récompensée pour avoir amélioré la gestion des absences en lien avec la parentalité et la gestion de la mobilité géographique.
- L’entreprise MOTOROLA a obtenu le troisième prix de l’égalité professionnelle pour ses actions en faveur du télétravail et des services rendus aux salariés notamment la création d’une crèche.

- Les entreprises BOURDARIOS, FIGEAC AERO et BV SCOP ont également obtenu le prix de l’égalité professionnelle pour la mise en place de formations à l’attention de femmes dans des métiers dits “masculins” et pour des actions d’intégration professionnelle de ces métiers ainsi que les entreprises RATIER FIGEAC, SERMA INGENIERIE et EPSILON pour la mise en place de diagnostics internes et de mesures correctives en matière d’égalité salariale.

 

Enfin, trois créatrices ont été récompensées :

- Isabelle CARGOL dont l’entreprise LISART est magazine électronique d’art et de culture en Midi Pyrénées ;

- Cécile MICHAUD qui a ouvert deux cabinets de consultation en nutrition et en alimentation à Rodez et à Decazeville ; 

- Sarah FRANC qui a créée une activité de commerce spécialisé dans la vente d’instruments de musique : l’entreprise DANY MUSIQUE.

Inscrivez-vous !

Catégories

Catégorie 1 : TPE et PME (moins de 250 salarié-e-s)

Catégorie 2 : Grandes entreprises (plus de 250 salarié-e-s)

Catégorie 3 : Parcours de créatrices d’entreprises ou de repreneurs d’entreprises

 

Dotations

TPE/PME Grandes entreprises Créatrices d’entreprises
1er Prix 4000 € 3000 € 4000 €
2ème Prix 3000 € 2000 € 3000 €
3ème Prix 2000 € 1000 € 2000 €


Les lauréats de chaque catégorie se verront remettre leur prix et un

chèque lors d’une cérémonie en présence de M. MALVY, Président de la Région Midi-Pyrénées et de la presse régionale en fi n d’année 2011.

Envoi des candidatures

Région Midi-Pyrénées - Mission des Solidarités
“Prix Egalité femmes-hommes”
Mission Egalité femmes-hommes
22, boulevard du Maréchal Juin
31406 Toulouse Cedex 9

 

[Note du Curateur] Téléchargez le dossier de candidature et le règlement sur le site source.

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Les pauvres, parlons-en!

Les pauvres, parlons-en! | La lettre de Toulouse | Scoop.it

 Je crois que notre monde est une tapisserie : le motif que vous voyez tout petit, lorsque vous vous reculez et le voyez assemblé avec d’autres, crée une grande image qui reproduit sa forme, et ainsi de suite, peut-être à l’infini. Certains diraient que la réalité est fractale ou hologrammatique. Une autre formulation, issue de l’Antiquité, affirme aussi que « ce qui est en bas est comme ce qui est en haut ». Pour simplifier, disons que le grand est à l’image du petit et que l’on retrouve à moyenne et grande échelle ce que l’on peut observer à petite. D’où l’importance de savoir ce qui se passe dans notre cœur ou dans notre esprit, pour ne pas nous plaindre en toute inconscience des événements qui surviennent dans le monde.

 

Pourquoi les bourses sont-elles au plus mal ? Parce qu’il y a en circulation dans le monde – et, notez le bien, en dépit de la crise de 2008 – d’énormes volumes monétaires en quête acharnée de croissance. Parce que quelques sociétés et quelques milliers de gestionnaires de portefeuille sont payés pour maximiser le profit des propriétaires de ces masses énormes d’argent. Parce que, derrière ces masses d’argent, il y a des fortunes mais aussi des millions de petits épargnants qui, sans penser à mal, ne serait-ce que pour arrondir leur pension de retraite, ont donné à ces gestionnaires une force de frappe qui serait bien moindre sans eux. Il n’y a pas que les « gros » qui veulent faire de l’argent avec de l’argent. Devrai-je rappeler l’anecdote de ce salarié américain qui a perdu son emploi parce que l’annonce de 5000 licenciements ferait monter à la bourse le titre de la société qui l’employait ? Et qui était derrière la manœuvre ? Le fond de pension à qui il avait confié son épargne ! C’est ce qui s’appelle se tirer une balle dans le pied. Nous en sommes tous là et nous le resterons tant que nous continuerons de nous plaindre sans voir que le monde sur lequel nous gémissons est notre production.

 

Une autre histoire maintenant, et cette fois je pars de la petite échelle. Un homme que j’ai connu, pas plus méchant que cela, avait une maison qu’il louait, avec un tout petit jardin de façade dans lequel poussaient quelques rosiers un peu exubérants, quelques pieds de menthe et trois mètres carrés de gazon que les locataires laissaient parfois s’ensauvager. Un jour, il décida de couler du ciment sur tout cela, et, ensuite, avec une fierté qui ne se cachait pas, il disait : « Cela fait plus propre, n’est-ce pas ? C’est plus facile à entretenir ! » Où veux-je en venir ? Eh ! bien, cette représentation-là de la propreté est éminemment symbolique et dangereuse. Entre les deux guerres, en France, il était de bon ton d’avoir un enfant unique. Aujourd’hui encore, pour certains milieux, les « grandes » familles – entendez : plus de deux enfants – « cela fait désordre ». Des études sociologiques ont suggéré que la chute des naissances en Allemagne depuis la seconde guerre mondiale, était liée à l’idéal de l’Ordnung des jeunes ménagères: l’irruption d’un bébé, c’est la pagaïe dans l’appartement bien rangé et dans la vie bien organisée. La source de ce besoin d’ordre est, comme pour mon bétonneur de jardinet, à rechercher du côté du besoin de maîtrise, du besoin de soumettre la réalité à une représentation que notre esprit façonne. En creusant là-dessous, on trouverait sans doute une peur.

 

Maintenant, passons au niveau de la grande échelle sans cesser d’observer nos petits hérissements intimes afin de ne pas rater des liens éventuels. Parlons des pauvres : en voilà qui sont tout à l’opposé de cette volonté de maîtrise et qui nous empêchent, en plus, d’exercer la nôtre comme nous le voudrions ! La première chose qu’on dit d’eux dans les conversations de café du commerce, c’est qu’ils sont innombrables et qu’ils se reproduisent comme des lapins. Oui, ils font des enfants sans la moindre retenue, ma pauvre dame, même pas la pudeur de leur sexualité ! Avec cela, quand ils débarquent chez nous, vous les entendez ? Des accents qui transforment notre beau français en une langue de barbares ! Des coutumes qui vous donnent le haut-le-cœur ! Notre espace, nos oreilles, nos valeurs - sans parler de notre pétrole, de plus en plus rare, de notre air déjà bien pollué, et de ce qu’ils nous coûtent en soutiens divers… C’est de la mauvaise herbe, proliférante, incontrôlable et qui va nous étouffer si nous n’y prenons garde ! - Dans les tréfonds archaïques de notre psyché, l’ennemi n’est-il pas celui qui pullule ? L’image va loin : qu’est-ce qui, par coïncidence, définit le cancer ? La multiplication anarchique des cellules. Voilà, un petit peu, ce qui, avec plus ou moins d’intensité, grouille dans nos inconscients quand on parle des « pauvres » au niveau planétaire. Les pauvres ou : comment s’en débarrasser…

 

Depuis la seconde guerre mondiale et le nazisme, l’eugénisme est une notion lourdement connotée. L’idée d’une race inférieure encombrante, cependant, est bien antérieure à Hitler et à son délire. Les génocides n’ont pas été inventés par le XXème siècle et les génocidaires ont compris depuis longtemps qu’il est plus facile d’éliminer ceux que l’on ne met pas au rang de ses semblables. Il ne faut pas que les exécuteurs puissent s’identifier à celui qu’ils vont faire souffrir. Pour les Romains, les premiers chrétiens n’étaient que de la racaille. Pour la soldatesque à la bannière du Christ, les cathares étaient des hérétiques, les Aztèques et les Incas des païens. Peu de pèlerins à la conquête de l’ouest, Bible dans une main, fusil dans l’autre, se sont posé des questions quant aux indigènes qui encombraient les territoires convoités. A la fin des années 50, les westerns qui marchaient le mieux aux Etats-Unis étaient encore ceux où l’on tuait des Peaux-rouges ! Pour certains peuples d’Amérique du sud, ce fut encore plus limpide : des théologiens considérant qu’ils n’avaient pas d’âme, on pouvait les occire comme des pucerons. Les exemples sont innombrables où le déclassement de l’autre, la décision de son infériorité, ont autorisé les pires traitements. C’est pourquoi je me méfie de ceux qui contestent le principe démocratique de l’égalité des humains entre eux. On ne sait pas sur quoi pourrait déboucher la brèche qu’ils essaient d’ouvrir dans ce principe sacré.

Alors, serez-vous maintenant surpris d’apprendre que l’idée d’un eugénisme utile et nécessaire survit encore, non comme une nostalgie, mais, peut-être, comme un projet ? Où cela ? Si ce n’était que dans d’obscurs groupuscules pronazis, ce ne serait pas trop inquiétant. Mais on la trouve aujourd’hui discrètement caressée par certains membres de l’establishment, à la fois chez des écolos purs et durs – les deep ecologists - et dans les hautes sphères de la ploutocratie mondiale. Oh ! bien sûr, il ne s’agit pas de passer aux actes, mais on a bien le droit de penser, non ? Alors, des chiffres traînent ici et là, calculés on ne sait comment, tel celui de 2 milliards d’habitants qui - d’après X ou Y - serait l’optimum pour la planète. Méfiez-vous des chiffres qui circulent, que personne ne vérifie, que personne ne conteste : un jour, présents dans tous les esprits à force d’avoir été répétés, ils s’imposent comme une évidence. Pour en revenir à la planète et à son peuplement humain, réfléchissez bien et vous verrez que c’est logique. Combien les deux milliards d’individus qui savent produire de la richesse perdent-ils d’énergie et d’argent, depuis des décennies, à lutter contre la misère des autres ? Qui sont ceux pour qui il faut sans cesse mettre la main au portefeuille ? Qui sont ceux qui nous obligent, par leur nombre, à limiter l’usage de notre richesse à cause de l’empreinte écologique ? Toujours les mêmes, bien sûr, aussi incapables de s’en sortir qu’il y a dix ans, vingt ans ou trente ans ! Et que nous rapportent-ils en échange de nos sacrifices ? Mais rien ! D’ailleurs, entre nous, faut-il aller, pour constater cela, sur d’autres continents ? N’y a-t-il pas déjà, en Occident, dans nos pays, des populations qui nous envahissent, que l’on entretient à grands frais parce qu’elles n’ont plus de place dans une société évoluée, et qui trouvent en plus le moyen de nous empoisonner la vie par leurs comportements, leurs chapardages et leurs agressions ? Finalement, on ne les aurait pas, tout ne serait-il pas plus simple ? On ferait des économies sur les dépenses de sécurité, on pourrait sortir de chez soi en laissant les clés sur la porte comme jadis ; on pourrait rembourser cette foutue dette publique et on baisserait ces saloperies d’impôts qui nous ruinent ! On y perdrait des consommateurs, dites-vous ? Vous voulez rire : ils ne consomment qu’avec notre argent ! Et un jour, pour survivre, ils seront fichus de nous voler nos jardins d’agrément pour y faire leurs potagers!

Voilà le champ de bataille de notre époque, du moins tel que certains se le représentent. D’une part, une population de happy few – les deux milliards, mais peut-être bien moins dans certains esprits - dont les grands besoins de consommation seraient suffisants pour faire tourner la machine économique - on garderait juste ce qu’il faut de pauvres pour assurer une nécessaire domesticité. Et, de l’autre côté de la mer ou de la rue, des gens qui ne présentent même pas l’intérêt de devenir un jour des consommateurs. Bref, rien de mieux que des êtres humains. Si on voulait les tirer de leur condition, il faudrait réinventer les Trente Glorieuses avec les systèmes sociaux et fiscaux, les conséquences écologiques et énergétiques que vous imaginez. En attendant, ils sont coûteux, ils polluent et ils enlaidissent de leur misère, de leurs maladies et de leurs mioches innombrables le visage de la Terre. En outre et surtout, comme ils commencent à s’indigner, ils peuvent devenir dangereux…

 

Imaginez, à l’inverse, combien la Terre serait belle et préservée, la vie facile et paisible, s’il n’y avait que quelques gens riches, bien éduqués, raffinés, satisfaits de leur sort. Imaginez l’espace et les richesses que cela libèrerait ! Soyons réalistes : ce constat n’autorise-t-il pas à se demander, au nom de l’évolution de l’espèce elle-même et en s’affranchissant de toute sentimentalité ridicule, comment « gérer » ces populations encombrantes ? On pourrait déjà cesser de gaspiller nos moyens à prolonger leur agonie. D’ailleurs, avec la crise de la dette souveraine, bon gré mal gré, c’est sans doute ce qui va se passer. Ensuite, des rumeurs vont et viennent qui parlent d’OGM ou de bactéries expérimentales pouvant malencontreusement s’échapper de quelque laboratoire. Ou encore de campagnes de vaccination qui pourraient entraîner - tout aussi accidentellement - la stérilité des enfants vaccinés. Paranoïa, fantasmes ? Il suffit d’un germe d’idée dans un esprit pour que la menace soit là. Et le germe est là, je vous l’assure, et en outre les circonstances sont en train de se réunir pour que des idées inavouables, finissant par paraître bonnes à un assez grand nombre de décisionnaires, on en fasse l’expérience. On a attendu la Libération pour se rendre à l’évidence des camps de la mort, alors que, dès avant la guerre, l’information filtrait, y compris dans les chancelleries. Mais, pour les uns, c’était trop gros pour qu’on y croie, et, pour les autres, hélas ! c’était honteusement désirable…

 

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Le stress au travail fait couler beaucoup d'encre

Le stress au travail fait couler beaucoup d'encre | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Les livres traitant du stress au travail connaissent de bonnes ventes.
Marc Ollivier

 

- ouest-france.fr :

 

Récurrents dans l'actualité, le stress et la souffrance au travail font l'objet d'une prévention accrue de la part du gouvernement. Le sujet est aussi porteur pour le monde de l'édition.

 

Depuis plusieurs années, la souffrance et le stress au travail ont déclenché une vague de suicides touchant entreprises privées et administrations. Selon une enquête de l'Observatoire national de la vie au travail, « 65 % des salariés se sentent très exposés à des facteurs de stress sur leur lieu de travail. »


Les salariés les plus vulnérables sont ceux des PME (petites et moyennes entreprises) de 50 à 250 salariés et les agents de la fonction publique. D'après les chiffres de la Fondation Copernic, 35 000 maladies professionnelles sont recensées chaque année, 10 % des cancers sont liés au travail et près de 400 suicides également.

 

Face à ce désarroi, en octobre 2009, Xavier Darcos, alors ministre du Travail, a enjoint toutes les entreprises de signer l'Accord national interprofessionnel sur le stress au travail, rendant les entrepreneurs responsables de la santé psychologique de leurs salariés. Par ailleurs, salariés, syndicats et employeurs peuvent trouver des réponses juridiques aux questions qu'ils se posent sur le site www.travailler-mieux.gouv.fr. Mais ils peuvent aussi en trouver dans les livres...

 

La bibliothèque du stress

 

Une recherche « stress + travail », sur les sites Internet des grands éditeurs, renvoie à plus de 800 réponses. Des publications variées à la fois sur la prévention, la gestion ou encore la réaction face à des situations stressantes.

 

Certains livres, à l'instar deTravailler à armes égales, coécrit par une avocate en droit social, un médecin inspecteur du travail et Marie Pezé, spécialiste de la souffrance au travail, connaissent de bonnes ventes.

Très documenté, l'ouvrage décrypte les mécanismes en jeu dans ces situations, rappelle le code du travail et liste les acteurs de la prévention.

Dans le Travail à coeur, le psychologue du travail Yves Clot affirme que la meilleure des préventions contre le stress reste le plaisir du travail bien fait.

Les managers ont aussi leur rayon. Ces deux dernières années, ce sont eux que les publications visent avec des titres comme Faire face au stress ou encore Les cinq dimensions du stress.

D'autres livres proposent d'éviter le stress en riant, tout simplement. Avec des titres évocateurs comme 500 idées pour glander au boulot ou 100 raisons de ne pas se suicider au boulot, ils abordent plus légèrement cette question difficile.

Enrique MOREIRA.

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« Curation » ou webinage? Un concept à ne pas louper

« Curation » ou webinage? Un concept à ne pas louper | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Les mots intraduisibles ont ceci de merveilleux qu'ils rappellent l'importance du vocabulaire, titillent l'inventivité et poussent au néologisme.

Un "curator" est en français un conservateur… c'est presque un contre-sens.

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Bon anniversaire Monsieur José Badie

Bon anniversaire Monsieur José Badie | La lettre de Toulouse | Scoop.it

L'Académie du Languedoc où il détient le Fauteuil N°1 depuis deux ans suite à la proposition unanime de ses pairs et dont il est le Secrétaire Perpétuel ;

 

L'association économique EMC (Entreprise-Marketing-Communication) dont il est le Président à vie depuis bientôt 30 ans ;

http://twitter.com/#!/EMC_T

 

 

Le Club ERME (un Equipe Résolument Motivée par l'Excellence appartenant à un Etonnant Réseau Manifestement Energétique) dont il est l'âme depuis 20 ans

http://erme.over-blog.com/

 

 

Et les très nombreuses associations auxquelles il a participé à la création depuis ses 16 ans !

 

Se joignent à nous pour fêter un excellent anniversaire à José Badie car il le vaut bien et nous le rendra bien en Homme de Bien, né il y a 82 ans.

Druille's comment, September 16, 2011 12:50 PM
Il me semble que Monsieur Badie était déjà secrétaire perpétuel avant que je fasse sa connaissance en 2005. Il subsiste une ambiguïté avec le fauteuil N°1 qu'il faudrait lever en indiquant "secrétaire perpétuel depuis 19NN".
Cordialement.
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Les 3 questions piège de l'entretien d'embauche

Les 3 questions piège de l'entretien d'embauche | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Par Emmanuel Carré
Enseignant en Management à l’ICD

Je souhaiterais délivrer ici quelques conseils aux jeunes diplômés qui s'apprêtent à rencontrer un recruteur. Celui-ci a de grandes chances de vous poser 3 questions, banales à première vue. Pourtant, la teneur de votre réponse sera bien souvent décisive dans le choix final de votre interlocuteur.

 

1) Vendez-moi votre stylo !


Cette question est destinée à apprécier votre tempérament commercial. Les candidats comprennent souvent qu'il faut argumenter, avoir du bagout pour chercher à être convaincant. C'est oublier une qualité essentielle d'un bon vendeur : l'écoute. Plutôt que de vous lancer dans un laborieux argumentaire, commencez par poser 3 questions ouvertes à votre interlocuteur : qu'est-ce que vous cherchez, comme stylo ? Quel usage en avez-vous ? Quelles caractéristiques avez-vous en tête ?
Dès lors, il sera plus facile d'ajuster vos arguments en proposant d'abord une synthèse de ce qui vient d'être dit : "Si je vous suis, vous voulez un stylo pratique, jetable, qui se range facilement et qui dure longtemps" ou bien "donc, vous voulez faire un cadeau prestigieux à votre nièce et vous voulez un modèle à la fois classique et jeune"... Dans les deux cas : j'ai peut-être quelque chose pour vous. Continuez, ensuite, à écouter pour répondre aux questions et objections en vous adaptant aux attentes, besoins et contraintes de votre interlocuteur.

 

2) Pourquoi vous plutôt qu'un autre ?


Comme pour la question précédente, la tentation est d'improviser un argumentaire à base de qualités génériques et de motivation exemplaire. Le plus simple, à nouveau, est de procéder dans l'autre sens. D'abord en acceptant la part de "jeu" contenue dans la question. Le fait que celle-ci soit posée est plutôt "bon signe" : votre recruteur attend une ultime confirmation de votre capacité d'engagement. Ce qui veut dire que vous pouvez faire une synthèse de ce qui est déjà apparu au cours de l'entretien. "Au travers de nos échanges, vous avez dû noter que j'avais un grand intérêt pour votre secteur, une première expérience de la gestion de projet et un tempérament actif. Maintenant, j'aimerais savoir... Qu'est-ce qui sera décisif, au fond, pour vous, au moment de prendre votre décision ? Avez-vous un critère décisif à l'esprit pour ce recrutement ? A vous, ensuite, de dire : voilà en quoi je peux répondre à ce critère sur une base factuelle, comme dans l'exemple du stylo.

 

3) Quels sont vos qualités et vos défauts ?


Souvent, les candidats répondent à cette question par une liste de qualités génériques (sociable, ouvert, dynamique) et de défauts "véniels" : obstiné, têtu, perfectionniste. La banalité de cette formulation ne peut donc pas emporter la conviction du recruteur. C'est pourquoi il est nécessaire d'appuyer la présentation de ses qualités par : 1) un « amortisseur contextuel » 2) des faits. D'abord, l'amortisseur : "eh bien, j'ai réfléchi à cete question et j'ai demandé autour de moi / à mon ancien maître de stage / à mon prof de marketing" ce qu'ils pensaient de moi et de mon travail. Ensuite, les faits : "on me prête en général deux qualités qui me correspondent bien : je suis (créatif) et (pédagogue). Pour être concret, je pourrais expliquer comment je m'y suis pris avec mes collègues au cours de ma mission l'été dernier..."
Pour le(s) défaut(s), la structure de la réponse est un peu plus subtile 1) amortisseur pour reconnaître l'existence d'un défaut 2) conscience de la limite que cela occasionne 3) proposition d'une autre interprétation positive ou constructive. Exemple : "1) ceux qui me côtoient pendant quelques jours peuvent avoir l'impression que je suis quelqu'un de hautain ou de "pas commode" 2) J'en ai conscience / je sais que je donne parfois cet air / cela m'a déjà joué des tours 3) Donc, j'y travaille. En fait, je pense que c'est aussi lié à une caractéristique de ma personnalité : j'ai besoin de bien connaître les gens pour me livrer. Donc, je peux facilement donner le sentiment d'être sur la réserve pendant toute la période où j'observe avec qui je travaille avant de donner ma confiance. Il faut donc que j'apprenne à aller plus vite vers les autres...".
La méthode proposée repose sur un concept simple : un entretien est un dialogue. En d'autres termes, ce qu'on dit compte beaucoup, mais c'est surtout la capacité d'écoute qui permet de faire la différence dans toute situation professionnelle et en particulier un jour de recrutement.

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EMC en septembre

EMC en septembre | La lettre de Toulouse | Scoop.it

A Toulouse, c'est la rentrée économique et chaque réseau fait le plein d'évènements, notre association économique EMC (Entreprise-Marketing-Communication) poursuit son chemin avec ses très nombreux amis toulousains.

 

Notre agenda est bien garni :

http://bit.ly/1svov6

 

- Le lundi 19 septembre à 12h., après la Réunion  d'accueil du lundi de notre Club ERME où nous auront droit, dans le cadre des Rencontres RH du 2Bis, à la présentation de Jam Conseil par Madame Stéphanie Martin-Prié, nous célèbreront le 82° anniversaire de notre Président José Badie.

 

Les liens :

Jam Conseil

http://www.jam-conseil.fr/

 

Madame Stéphanie Martin-Prié

http://www.viadeo.com/profile/0021ksh8wucfy2ub

 

Rencontres RH du 2Bis

http://bit.ly/hURNLC

 

- Le mercredi 21 septembre à 8h30, rue Lafage, petit-déjeuner mensuel EMC sur le thème d'EMC & Internet
A 10h17, nous serons au diapason des sirènes de Toulouse 10 ans après la catastrophe AZF.

http://bit.ly/oRNPSD

A midi, ce sera le temps fort de l'équinoxe.

 

- le mardi 27/9, à partir de 19h.30, Soirée habituelle du 4° mardi du mois, toujours au 2Bis rue Lafage.

La 3S est une soirée culturelle où chacun apporte son « petit-quelque-chose », sucré ou salé. Tout est mis en commun, EMC fournissant pain, vin et café.

Intervention de notre Ami Jorge MAIA CORREIA qui nous parlera du Portugal.

http://www.scoop.it/t/industries-de-la-langue

Soirée intelligente, il est toujours intéressant de s’instruire. Il y a ce que l’on sait déjà et les nouveautés que l’on ignorait. C’est cela, la Culture.


A venir en octobre :

 

- Au 293° D-D EMC du jeudi 6 octobre, l'Intervenant sera Didier CUJIVES qui nous parlera de Bruxelles et des activités qu’il y déploie pour le compte de notre Région Midi-Pyrénées. A 12h.15, à la Taverne de Me Kanter.

 

- Le 20 octobre, visite du CNES, si vous êtes intéressés, merci de vous inscrire en utilisant le lien ci-dessous :
http://www.doodle.com/ww3ppn548cb3qnqp

 

[Note du Curateur] Toutes ces manifestations EMC sont ouvertes à ses amis.

Toulousaines, Toulousains, interrogez donc les vôtres, si vous désirez y participer. 

 

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Banques françaises, les raisons d'un massacre en Bourse

Banques françaises, les raisons d'un massacre en Bourse | La lettre de Toulouse | Scoop.it
Les institutions financières hexagonales ont perdu la confiance des investisseurs malgré une exposition à la dette grecque limitée.

 

La Société Générale, le Crédit Agricole et la BNP Paribas ont vécu en bourse une terrible journée le 12 septembre. © Montage LePoint.fr 

 

LePoint.fr :

 

C'est un véritable krach.

Mardi dans la matinée, les banques françaises de nouveau dans le rouge après une séance cauchemardesque lundi. À la clôture, BNP Paribas s'était effondrée de 12,35 %, la Société générale de 10,75 %, et le Crédit agricole de 10,64 % ! Les établissements hexagonaux sont-ils en si mauvais état pour susciter une telle défiance des investisseurs ?

Après avoir traversé la crise des crédits hypothécaires à risques américains (subprimes), relativement mieux que leurs concurrentes européennes, les institutions financières françaises sont aujourd'hui piégées par leur exposition à la dette souveraine des pays européens à risques, les fameux PIIGS (Portugal, Irlande, Italie, Grèce, Espagne). Normalement considérées comme des actifs sûrs - la Grèce a longtemps maquillé ses comptes -, les obligations de certains États se révèlent elles aussi toxiques.

 

La perspective d'un défaut grec

 

La situation critique de la Grèce a fait monter la tension à son paroxysme. La dette d'Athènes semble désormais hors de contrôle et l'Union européenne et le FMI n'excluent plus un défaut pur et simple du pays. Les autorités françaises tentent de rassurer en martelant que cette exposition est gérable. "Quel que soit le scénario grec et donc quelles que soient les provisions à passer, les banques françaises ont les moyens d'y faire face", a déclaré lundi le gouverneur de la Banque de France Christian Noyer. Même discours du côté des banques. Face à la panique boursière, BNP Paribas a été obligée de rappeler le même jour que son exposition à la dette souveraine grecque était de seulement 3,5 milliards d'euros, à comparer à un bénéfice de 7,4 milliards au premier semestre 2011. Société générale risque 41 millions d'euros. Autant dire pas grand-chose...

La situation est déjà plus problématique pour le Crédit agricole. La banque verte court des risques sur la Grèce via sa filiale Emporiki dont elle a pris le contrôle en 2006. En plus de son exposition à la dette grecque, estimée à 631 millions d'euros fin mars, la troisième banque française est donc très engagée vis-à-vis du secteur privé grec.

 

Risque de contagion

 

Mais le vrai risque financier pour les établissements français vient d'une éventuelle contagion d'un défaut grec aux autres pays en difficulté. Échaudés par les pertes qu'un tel événement leur ferait supporter, les investisseurs pourraient alors fuir les obligations portugaises, irlandaises et même espagnoles et italiennes. Or la valeur de la dette transalpine inscrite dans les bilans des banques hexagonales est autrement plus conséquente que celle d'Athènes. Au total BNP Paribas, Crédit agricole, Société générale, et Banque populaire-Caisse d'épargne (BPCE) possèdent 41,1 milliards d'euros de dette italienne, selon les chiffres des stress-tests de l'European Banking Authority. En décembre 2010, la banque de Baudoin Prot risquait à elle seule 24,1 milliards sur la dette souveraine de la péninsule.

La situation est donc pour l'instant loin d'être critique. Mais l'incertitude sape la confiance des marchés dans le système financier européen tout entier. Les banques elles-mêmes se méfient de leurs concurrentes du vieux continent et refusent de plus en plus de se prêter entre elles, obligeant la banque centrale à les suppléer.

 

Une recapitalisation en question

 

La question est donc de savoir si les banques européennes, françaises particulièrement, doivent être recapitalisées pour restaurer la confiance. De nombreux analystes et investisseurs - anglo-saxons notamment - jugent la solution nécessaire. La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a semé le trouble en appuyant publiquement cette analyse. Selon une version préliminaire d'un rapport du FMI sur la stabilité financière qui a fuité dans la presse, les banques européennes auraient besoin de trouver 200 milliards d'euros ! Au contraire, les régulateurs européens nient tout besoin de recapitalisation des banques européennes, excepté pour celles - peu nombreuses - qui ont failli cet été à la deuxième vague de stress-tests européens.

"Aujourd'hui, les Européens veulent à tout prix éviter d'éventuelles recapitalisations, car ils ne veulent pas être obligés d'aller sur un marché qui serait hyperdéfavorable", décrypte Philippe Dessertine, directeur de l'Institut de haute finance à l'Institut français de gestion.

 

Un débat culturel

 

Alors, qui a tort ? Qui a raison ? Tout dépend de la manière d'estimer les obligations européennes dans le bilan des banques. Encore une fois, Anglo-Saxons et Européens ne sont pas d'accord. Les premiers soutiennent que les dettes souveraines à risque doivent être comptabilisées à leur valeur de marché, c'est-à-dire pas grand-chose, dans le contexte de doute sur la capacité des pays à rembourser. Les seconds soutiennent que la juste valeur d'une obligation est sa valeur faciale dès lors qu'elle est destinée à être conservée jusqu'à son terme (2, 5, 10, 20 ans). Une hypothèse qui implique qu'aucun pays ne fera défaut.

Or les banques européennes ont déjà été priées, dans le cadre du second plan de sauvetage présenté le 21 juillet, d'accepter une perte de 21 % sur la dette hellène. Un défaut partiel qui pourrait, par ricochet, contraindre les banques françaises à faire appel au marché où à l'aide de l'État.

 

Par MARC VIGNAUD

 

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Alexa et 3 "newsletters" économiques toulousaines

Alexa et 3 "newsletters" économiques toulousaines | La lettre de Toulouse | Scoop.it

 

[Note du Curateur] Constat effectué le 14 septembre 2011, soit après le trou d'air aoutien néfaste à tout quotidien en France.

 

Statistics Summary for touleco.fr :

http://www.touleco.fr/

 

Ce quotidien d’information numérique traite de l’actualité économique à Toulouse.


Touléco has a three-month global Alexa traffic rank of 439,818.

The time spent in a typical visit to it is roughly two minutes, with 69 seconds spent on each pageview.

The site is relatively popular among users in the city of Pompertuzat (where it is ranked #87).

Roughly 11% of visits to the site are referred by search engines. Compared with the overall internet population, Touléco's users tend to be between the ages of 55 and 65.


Alexa Traffic Rank Reputation 

439,818 Global Rank 

18,150 Rank in FR
161 Sites Linking In

 

Statistics Summary for objectifnews.com :

http://www.objectifnews.com/

 

Objectifnews.com's three-month global Alexa traffic rank is 685,872.

Visitors to this site spend roughly 84 seconds on each pageview and a total of two minutes on the site during each visit.

Compared with the overall internet population, the site's users tend to browse from work, and they are disproportionately men between the ages of 45 and 65 who have more children.

Almost all visitors to Objectifnews.com come from France, where it has attained a traffic rank of 20,356. About 72% of visits to the site are bounces (one pageview only).


Alexa Traffic Rank Reputation
685,872 Global Rank
20,356 Rank in FR
168 Sites Linking In

 

Statistics Summary for midipresse.fr 

http://www.midipresse.fr

 

MPS c'est chaque vendredi, depuis 29 ans, le rendez-vous des décideurs. L'information avant l'information, qui alerte sur toute la vie des affaires et les projets des acteurs économiques.

 

Midipresse.fr is ranked #790,065 in the world according to the three-month Alexa traffic rankings.

The site is based in France.

Its visitors view 1.5 unique pages each day on average, and visitors to this site spend about 51 seconds per visit to the site and 30 seconds per pageview.

Midipresse.fr's content places it in the “Magazines et e-zines” category of websites.

 

Alexa Traffic Rank Reputation
790,065 Global Rank
35,595 Rank in FR
58 Sites Linking In

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Rentrée de la saison 2011 des Rencontres RH du 2Bis

Rentrée de la saison 2011 des Rencontres RH du 2Bis | La lettre de Toulouse | Scoop.it

L'association Reflet31 marque la rentrée des rencontres RH du 2Bis de la saison 2011.

http://reflet31.asso.fr/index.htm

 

 

Sa Directrice Corinne AADAM-COPPÉE  nous présentera ce lundi 5 septembre 2011 les activités de cette association et insistera sur l'importance de notre look sur le succès de nos projets professionnels.

http://reflet31.asso.fr/lequipe.htm

 

 

Rappels :

Ces rencontres RH du 2Bis, organisées par l'Association économique EMC [Entreprise-Marketing-Communication], ont lieu à 11heures le lundi au rythme de 2 réunions par mois en moyenne au 2 bis rue Lafage à Toulouse.

http://bit.ly/bJJuLp

 

 

Elles sont autant d'occasions de mettre en lumière les activités des nombreux acteurs de la fonction RH de la région Midi-Pyrénées.

 

Elles entrent dans le cadre des Réunions d'Accueil du Lundi du Club ERME qui elles démarrent à 9h30 précises avec un Ordre du Jour dont on trouve la forme standard ci-dessous :

http://bit.ly/bnVoe

 

 

 Nota : On peut y rencontrer une partie du réseau EMC Compétences dont :

 http://www.box.net/shared/oq3tptbbud

 

 

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INF'AUDITEK Emploi Formation

INF'AUDITEK Emploi Formation | La lettre de Toulouse | Scoop.it

La prochaine émission d'INF'AUDITEK Emploi Formation sera diffusée

 

Le vendredi 2 septembre 2011 entre 8h00 et 9h00

 

Au cours de 15 minutes d'antenne Alain BISSON reçoit Julien VALANCHON
Responsable Organisation/Communication de JOBEKIA sur le thème :

 

« Le salon les recrut'heures : Forum Emploi Handicap du jeudi 22 septembre à TOULOUSE »


INF'AUDITEK Emploi Formation est diffusée tous les vendredis pairs dans le
cadre de « CLASSE AFFAIRES » sur ALTITUDE FM : La radio du Grand TOULOUSE 93.5.
Vous pouvez retrouver cette fréquence en direct sur le web :
http://www.altitudefm.com

 

« CLASSE AFFAIRES », animée par Jean MONRIBOT est une émission hebdomadaire d'information économique de la région avec des invités : Chefs d'entreprise, Décideurs, Nouveaux créateurs d'entreprise...
C'est dans le cadre du développement de son réseau de partenaires, qu'AUDITEK, spécialisée dans l'accompagnement du changement professionnel en entreprise et tout au long de la carrière, anime cette rubrique.

 

Vous pourrez télécharger cette interview, dès la semaine prochaine au format MP3,
sur le site http://www.auditek.fr dans la rubrique "Actualités" puis Radio Inf'Auditek Emploi Formation

 

Martine DIGONNET                                     Marie Laure STUDNIA
Directrice d'ALTITUDE FM                         Gérante d'AUDITEK

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L'ITU lance un concours pour récompenser les visionnaires

L'ITU lance un concours pour récompenser les visionnaires | La lettre de Toulouse | Scoop.it
L'Union Internationale des Télécommunications lance un concours d'idées à l'occasion de son congrès annuel.

 

- Journal du Net e-Business :

 

L'Union Internationale des Télécommunications (ITU) veut aider les jeunes innovateurs du numérique.

A l'occasion de l'ITU Telecom World à Genève (24-27 Octobre), l'organisation lance un concours d'idées qui offre à 60 jeunes visionnaires la possibilité de venir présenter leurs projets aux acteurs du secteur.

Les trois participants de chaque catégorie se partageront un prix en espèces d'un montant de 50 000 francs suisses (43 600 euros) pour élaborer leur projet. Ils seront jugés sur le critère de l'innovation, de la faisabilité et de l'expérience du candidat. Les projets peuvent être soumis individuellement ou dans le cadre d'un organisme à but non lucratif, sur le site de l'ITU.

 

Le délai de soumission des projets est fixé au 15 septembre.

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Quel outil de curation pour votre marque ? — Curiouser

Quel outil de curation pour votre marque ? — Curiouser | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Le concept de curation est sur toutes les lèvres depuis ce début d’année. La littérature prolifique existant sur le sujet, ainsi que les tableaux récapitulatifs de 01Net

http://pro.01net.com/editorial/529626/le-guide-de-la-curation-(3)-les-outils/

et de Social Compare

http://socialcompare.com/fr/comparison/curation-platforms-amplify-knowledge-plaza-storify

, permettent d’accéder à une vision plutôt exhaustive des différents outils de curation que l’on peut trouver aujourd’hui. Cependant, concernant une utilisation directe par les marques, les propos sont beaucoup plus théoriques. Chez Curiouser, nous nous sommes donc interrogés sur l’appropriation des outils de curation pour la communication des marques. Les services proposant des fonctionnalités différentes, nous avons créé une infographie afin d’identifier l’outil qui correspond le mieux aux besoins de son utilisateur.

 

Méthodologie
Pour réaliser cette infographie, nous avons privilégié les outils qui permettent à la marque de se présenter comme expert en proposant une ligne éditoriale propre, nous avons donc écarté les outils de curation automatique. En effet, ces derniers ne permettent pas à l’utilisateur de contrôler ce qui est publié.

Lors de nos observations, nous avons pu constater que parmi le nombre très important d’outils existants, peu sont en réalité directement utilisables par une marque car peu proposent une réelle éditorialisation et dans un but de publication : c’est à dire la possibilité de choisir exactement les contenus, de les catégoriser, les tagger, les annoter ou les commenter mais aussi d’être maître de leur mise en forme.

Nous avons étudié les outils que nous avions jugés adéquats selon plusieurs critères :

 

. La marge de manœuvre concernant l’éditorialisation

- La simple sélection de lien
- La catégorisation, le tri par thématique et tag
- L’annotation : phrase introductive, commentaire
- La rééditorialisation maximale : rédaction d’un article


.Le niveau d’interaction possible des lecteurs

- Publication verticale uniquement
- Possibilité pour les lecteurs de poster des commentaires
- L’échange communautaire en dehors des contenus postés
- La collaboration : la contribution de la communauté dans la démarche de curation d’un utilisateur.

 

L’intérêt de la curation pour les marques

 

Les marques ont intérêt à se prêter au jeu de la curation et pour plusieurs raisons. Tout d’abord en ce qui concerne les RP : ajouter aux relations blogueurs les relations curators, mais surtout en ce qui concerne le brand content : la marque se positionne elle-même comme curator.

 

L’intérêt est à la fois pratique et économique : produire son propre contenu prend du temps et de l’argent, pourquoi ne pas simplement regrouper une sélection de contenus jugés intéressants ? La marque peut aussi en tirer un avantage en termes d’image : elle peut s’affirmer comme expert dans son domaine particulier et devenir un référent pour les internautes.

 

En curaclusion :


En conclusion, il faut garder à l’esprit que la curation n’est qu’un outil. Et qu’un outil ne sert à rien sans une stratégie digitale appropriée. C’est donc la stratégie qui va conditionner l’utilisation d’un outil de curation et pas l’inverse.

Néanmoins, l’outil de curation peut déjà apporter beaucoup à une entreprise en terme de veille concurrentielle. Il s’agit d’un outil souvent gratuit, et à ce titre, il vaut d’être testé dans une logique d’expérimentation digitale.

 

[Note du Curateur] Il n'est donc pas étonnant de rencontrer beaucoup de nos membres sur Scoop.it ;-)

 

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Challenge emploi cadres à Toulouse

Challenge emploi cadres à Toulouse | La lettre de Toulouse | Scoop.it
Vous êtes cadre, en repositionnement professionnel.
Connaissez-vous le Challenge Emploi Cadres ?
Il s’agit d’un dispositif d’accompagnement vers l’emploi créé en 1993 à l'initiative d'Institutions de Retraite Cadres, membres de l’AGIRC.

 

Destiné aux cadres salariés du secteur privé, il est complémentaire aux actions proposées par Pôle Emploi.

Une prochaine réunion d'information est organisée le 16 septembre 2011 pour un démarrage début octobre.

 

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site http://www.challengeemploicadres.fr 

 

FERRAROS Fanny
Consultante, AUDITEK

 

 

 

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La « Voie du thé »: un aspect fondamental de la mentalité japonaise

La « Voie du thé »: un aspect fondamental de la mentalité japonaise | La lettre de Toulouse | Scoop.it

- Mon Japon à moi : Claude Yoshizawa

 

Introduction.

Il serait difficile, vain même, de prétendre expliquer en quelques mots la mentalité d'un peuple dont l'histoire est multimillénaire et la pensée, l'héritage et la conjugaison de maintes évolutions au travers des siècles. Les Japonais d'aujourd'hui sont des gens de notre époque, dont la mentalité est fortement influencée par les tendances internationales. Pourtant, et c'est ce qui fait généralement son charme, cette mentalité est encore très profondément marquée par des convictions et des fondamentaux remontant à plusieurs siècles – quand ce n'est pas la nuit des temps...

Du Japon d'aujourd'hui, nous admirons en particulier ses arts, mot auquel nous ajoutons volontiers l'adjectif « martiaux ». Ma toute première remarque concerne cette dénomination. Traduire Budô par art martial me semble, sinon incorrect, au moins susceptible d'en empêcher la bonne compréhension. Et je resterais volontiers sur la traduction littérale et préfère de loin parler de « Voie de la guerre » ou « Voie martiale ». La « Voie » me semble en effet bien plus adaptée que le mot « art », elle exprime l'un des critères fondamentaux des différentes disciplines qui composent le Budô : l'accomplissement de l'Homme à travers un (long) entraînement du corps et de l'esprit, un (long) « cheminement » physique et spirituel. Dans la mentalité japonaise, bien plus que le but ou le résultat qui ne sont quasiment jamais atteints, c'est bien le cheminement suivi pour tenter d'y parvenir qui est le plus important.

Et parce qu'il s'agit toujours d'accomplissement de l'Homme et non de la simple maîtrise d'une technique particulière, les dô ou « voies » au Japon ne concernent pas seulement ce qui a trait à la guerre mais également d'autres formes d'arts, notamment celui des fleurs (Kadô), de la calligraphie (Shodô) ou encore celui du thé (Chadô ou Sadô).

Cette « Voie du thé » ou Chadô (prononcer « tchadoo ») est depuis bien longtemps en France connue sous la dénomination de « cérémonie du thé ». Là aussi, je voudrais relever la maladresse de cette traduction. C'est en réalité ce qu'on appelle Chakai que l'on pourrait traduire ainsi. Mais là encore, cette traduction peut conduire à ne voir que la partie « cérémoniale » ou rituelle - c'est-à-dire une partie très réductrice - de ce qui est en réalité un long moment partagé par un petit groupe de personnes, certes à goûter à du thé préparer selon un certain rituel, mais aussi manger, boire du saké, discuter de bien des choses de la vie... Il me semble alors plus heureux de parler de « Rencontre autour du thé ». Une rencontre, certes avec le thé, mais surtout avec un lieu, des êtres humains, une façon de penser, d'échanger et de se comprendre. Et plus généralement, le Chadô est une discipline complète de l'Homme sur la voie de son accomplissement, dans l'objectif final d'optimiser ses rapports avec son environnement naturel et humain. Il serait bon, dorénavant, qu'on ne parle plus de « cérémonie du thé » mais bien plus globalement de « Voie du thé » ou encore, de la même façon qu'on a naturellement adopté en France les appellations originales de Jûdô, Aikidô ou autre Kendô, qu'on se familiarise avec le mot Chadô (sans doute plus heureux en français que Sadô qui, bien que souvent considéré en japonais comme plus élégant, prête en revanche à sourire dans notre langue, rappelant un peu trop facilement et bien malencontreusement ce vocable issu de pratiques décrites par un certain Marquis de Sade...).

Le Chadô: une voie qui fait la synthèse de bien d'autres...

Pourquoi le fait de préparer ou boire du thé selon un certain rituel a-t-il pris une telle importance au Japon et, de plus en plus, attiré l'attention et suscité de l'étranger? La raison principale est sans doute que cette « Voie du thé » permet d'approcher et peut-être de mieux comprendre l'essentiel de la mentalité japonaise. Et si elle offre une telle possibilité, c'est sans doute parce que le cheminement sur la voie du thé nécessite de cheminer également sur d'autres voies, celle de l'arrangement floral, celle de la calligraphie, celle de la céramique, celle de la gastronomie, mais aussi celle de l'architecture, de l'habillement, etc... L'apprentissage et la pratique de certains arts martiaux peuvent également contribuer à progresser sur la voie du thé. Et parce que le bouddhisme, et notamment le bouddhisme zen, ne peut en être dissocié, celle-ci est donc, parmi toutes les « voies » japonaises, celle qui réussit peut-être le mieux la synthèse de toutes et, de ce fait, de comprendre une grande partie de la mentalité de ce pays.

En participant, en tant qu'acteur ou en simple spectateur, à une « cérémonie du thé », c'est-à-dire à ce moment particulier d'une Chakai dédié à la préparation et la dégustation du thé, on peut s'apercevoir de la variété des voies et des disciplines qui y sont impliquées. Le pavillon de thé est d'une architecture extérieure comme intérieure très particulière. Le jardin qui l'entoure répond à des critères bien précis. Chaque accessoire utilisé (Chadôgu) concerne des artisanats, voire un arts, ancestraux au Japon: la céramique (la combinaison de la terre, de l'eau et du feu), le bois, le bambou, le papier, le tissu... L'art floral est toujours présent au travers d'une plante (la seule composante qui symbolise la nature et donc le « vivant » dans un environnement global « inerte » fabriqué par la main de l'homme), tandis que la calligraphie permet d'écrire et de transmettre aux invités le thème de la rencontre du jour.

Assister à une cérémonie du thé, c'est apprécier la grâce et la distinction de gestes simples dictés par un rituel rigoureux, mais c'est aussi et surtout approcher de très nombreux aspects de la culture traditionnelle et parfois ancestrale japonaise.

Mieux comprendre la mentalité japonaise.

Lorsqu'on découvre la culture japonaise, on peut être dérouté, au-delà du simple exotisme, par la rencontre avec deux mondes qui semblent opposés: celui d'un raffinement extrême, qu'on peut même qualifier parfois de très luxueux, auquel « s'affronte » un monde fait de simplicité, de sobriété, voire même de dénuement extrême. Et apprendre le Chadô permet de comprendre en quoi ces deux mondes, dans la réalité japonaise, ne s'affrontent pas mais au contraire se confondent et se complètent. A l'opposé de la mentalité occidentale qui bien souvent tend à s'échapper du dénuement (qui est assimilé à la pauvreté) pour aller vers le raffinement et le luxe (qui suggèrent la richesse et donc la réussite), la mentalité japonaise considère qu'il y a bien plus de richesse dans la simplicité, et que l'Homme ne s'accomplit réellement que s'il parvient, une fois ces richesses acquises, à les dépasser par le dénuement et la simplicité.
Je n'entrerai pas ici dans tous les détails et les enseignements du Chadô, je n'en aurai ni la place ni, surtout, les compétences. Mais voici quelques informations qui permettront sans doute de mieux appréhender le paragraphe précédent.

Comme beaucoup de choses au Japon, la « Voie du thé » est d'origine chinoise. Le thé, en tant que « simple » boisson, a semble-t-il été introduit au Japon par un moine bouddhiste au IXe siècle. Mais c'est au XIIe siècle qu'apparaît le matcha, un thé vert (non fermenté ni fumé) en poudre. Et s'il a été à l'origine surtout consommé par les moines bouddhistes, c'est très certainement moins pour des raisons vraiment religieuses, comme le sous-entendent un certain nombre de thèses, que pour son pouvoir « excitant » qui, comme la caféine du café, leur permettait de se tenir éveillés lors des longues séances de méditation. Et c'est sans doute pour des raisons analogues que ce thé se répandit dans le milieu des samourai puis dans l'aristocratie japonaise. Celle-ci en importa tout d'abord tout le luxe qui entourait le thé en Chine, préparé et consommé par les « grands » selon un rituel « noble » et des accessoires d'un très grand raffinement et de grand luxe.
Mais la mentalité japonaise, de tous temps comme aujourd'hui encore, ne se satisfait jamais de l'importation pure et simple de produits ou de coutumes étrangères, elle « japonise » tout ce qui provient de l'extérieur pour en faire quelque chose de « vraiment japonais ». Et c'est probablement Sen no Rikyû, connu pour avoir codifié la cérémonie du thé au Japon au XVIe siècle, à qui l'on doit en plus l'esprit qui a guidé cette codification. Profitant lui-même de l'enseignement de ses maîtres comme de sa position sociale, Rikyû a pu imposer aux plus grands seigneurs au service duquel il a été une cérémonie du thé en parfait accord avec ce qui lui semblait être l'essence de la mentalité japonaise. Au raffinement et luxe chinois, il opposa et imposa le Wabi, que je résumerai ainsi: en accord avec la Nature, par définition « parfaite » mais dans laquelle n'existe aucune forme géométrique... parfaite, la Nature dans laquelle rien n'est jamais éternel mais tout est au contraire éphémère, en accord avec les grands principes du bouddhisme zen, le Wabi offre, à l'image de la Nature, la perfection dans l'éphémère, la perfection dans la sobriété ou même le dénuement, « la perfection dans l'imperfection »...

Ainsi, au luxe qui sévissait dans la grande aristocratie japonaise de cette époque, il préféra la simplicité. Il fit construire de petits pavillons de thé sans ornement apparent dans les palais somptueux ou au coeur des quartiers riches des villes. Il y mis de petites portes d'entrée, qui obligent les invités à s'agenouiller pour les franchir, dans une attitude de grande humilité. Il imposa l'utilisation d'accessoires, et notamment de bols pour le thé (Chawan) paraissant imparfaits, comme à peine travaillés. Et une cérémonie du thé fait l'économie de la parole, on n'y parle que très peu, Mais que le lecteur ne s'y trompe pas: Dans le dénuement de certains pavillons de thé, on peut y voir l'immensité de l'univers. Comme on dit pouvoir le contempler dans un bol de thé. Et si les convives restent silencieux, un échange d'un autre type que celui de la parole s'instaure. Sans qu'un mot ne soit prononcé, on peut « sentir » (je ne sais en français quel mot utiliser...) la pensée de l'autre, son état, ses préoccupations, ses joies ou ses peines...

Ne dit-on pas souvent – sans d'ailleurs vraiment comprendre comment cela est possible – que les Japonais communiquent aussi autrement que par les mots? En réalité, même si c'est une faculté qui peut être relativement généralisée au niveau de la nation dans son ensemble, les pratiquants chevronnées du Chadô sont particulièrement capables de ce que nous, en France, avons souvent du mal à percevoir ou à reproduire...

Au coeur de l'énigme, la respiration.

Avez-vous déjà assisté à un combat de Sumo à la télévision? Et surtout entendu et compris les remarques du commentateur? Lorsque l'heure est venue pour les deux lutteurs d'engager le combat, on les voit parfois faire mine de se précipiter l'un contre l'autre, une fois deux fois, trois fois... et tous deux se relèvent pour recommencer la préparation finale. Ou lorsque l'un des combattants se projètent trop vite sur son adversaire qui n'est pas prêt, l'arbitre central arrête le combat et les deux lutteurs se préparent à nouveau. Dans ce genre de cas, il n'est pas rare d'entendre dire iki ga attenakatta ou « leur respiration ne correspondait pas ».

Ce commentaire est hautement révélateur de la pensée japonaise: l'important entre deux personnes est qu'elles puissent communiquer. Avec un esprit de paix, de respect, etc... Et pour que ces personnes puissent communiquer, l'essentiel est dans leur respiration. Bien sûr, il convient de comprendre le mot respiration à un double degré. On pourrait ainsi parler de « longueur d'onde similaire », « d'entente » ou encore de « communion ». Mais au premier degré, chacun doit savoir, physiquement, maîtriser sa respiration, ce qui a pour effet de lui permettre d'être dans un état d'ouverture d'esprit vers tout ce qui l'entoure, que cela soit la Nature, ou que cela soit ses congénères. Peut-être le lecteur comprendra-t-il mieux l'importance de cette respiration si je rappelle qu'on la retrouve comme élément essentiel de beaucoup de disciplines. Ne serait-ce que celle du chant. Tous les grands chanteurs maîtrisent leur respiration. Et la façon de respirer est souvent décrite avec les mêmes mots, que l'on soit en Orient ou en Occident: il faut savoir respirer avec le ventre. Il en va de même pour le Chadô. Et c'est pour pouvoir respirer convenablement que le corps doit avoir une attitude droite. Celle du zazen, ou zen assis. Et celle du maître de thé, comme celle de ses convives.

En guise de conclusion de ce petit article, je reviendrai sur l'importance de l'apprentissage, du « cheminement ». Tous ces arts japonais que j'ai évoqués sont des « dô », des « Voies ». Une grande patience, une grande humilité sont nécessaires, et ce n'est sûrement pas à la lecture de quelques lignes que l'on pourra prétendre mieux les connaître. Mais peut-être le lecteur aura-t-il au moins perçu, ou effleurer, la profondeur de ce qui, aux yeux de beaucoup, n'est souvent que rituel exotique et bien éloigné de la « vraie » vie.
Dans une cérémonie du thé, bien sûr les gestes ritualisés ont leur importance. Bien sûr il y a des règles que l'on se doit de connaître, d'apprendre et de maîtriser, même si l'on n'est que participant. Mais l'essence de la cérémonie du thé n'est pas dans ces gestes. L'important n'est pas de tourner deux fois ou trois fois le bol avant de boire ou avant de le rendre. L'essentiel est de percevoir, au-delà de ces gestes rituels, l'importance de l'attitude qui autorise une respiration digne de ce nom, et qui constitue elle-même la condition sine qua non pour parvenir à cette ouverture d'esprit propre à la « vraie » communication entre êtres humains.

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Le sentiment de déclassement

Le sentiment de déclassement | La lettre de Toulouse | Scoop.it
Le paradoxe central des sociétés libérales avancées est que le bonheur subjectif y diminue d'autant que le bonheur objectif y croît...

 

Fabrice Descamps, le 24/07/2011

 

Un de mes collègues aime à répéter que, si nous étions tous Prix Nobel, il y aurait des balayeurs Prix Nobel. Cette boutade m’a inspiré les lignes qui suivent.
L’augmentation du niveau d’éducation global de la population est bonne pour la société dans son ensemble mais peut avoir l’effet pervers, au niveau individuel, d’augmenter la frustration de chacun d’entre nous pris séparément. Tocqueville et Durkheim avaient bien compris le problème en remarquant que les périodes d’essor économique rapide pouvaient justement être aussi les périodes où le mécontentement populaire enflait le plus car les gens surestimaient dans ces périodes leurs chances de mobilité sociale. Le développement économique s’accompagne souvent d’une élévation brutale du niveau d’éducation et de qualification d’une population. Pour reprendre l’exemple cité plus haut, si, dans un état antérieur de la société, être balayeur n’exigeait aucun diplôme, le développement économique impliquera que les emplois les plus modestes soient occupés désormais par des personnes qualifiées et dont les diplômes leur auraient permis autrefois d’espérer des métiers plus prestigieux. Si 80% d’une classe d’âge a le bac, les balayeurs seront probablement tous bacheliers. Ce sera bon pour la société dont la productivité, l’adaptabilité et la richesse seront améliorées d’autant, mais ce sera frustrant pour les bacheliers balayeurs.
Si nous prenons le revenu comme mesure de notre bonheur objectif, pour répondre à la nécessité de formuler un utilitarisme objectif qui est le fil rouge de mon blog, alors l’élévation de notre niveau d’éducation et de qualification augmentera notre richesse et donc notre bonheur objectif mais diminuera notre bonheur subjectif en augmentant également notre frustration. Tel est peut-être le paradoxe central des sociétés libérales avancées : le bonheur subjectif y diminue d’autant que le bonheur objectif y croît. Peut-être pouvons-nous trouver là aussi l’explication de ce sentiment diffus d’insatisfaction qui nous caractérise – en particulier nous autres Français – et provoque l’incompréhension des habitants du tiers monde quand ils considèrent notre chance, c’est-à-dire notre bonheur objectif.
Examinons ainsi mon cas, si vous le voulez bien. Je suis agrégé et docteur. Or, il y a une génération, ma qualification m’aurait permis d’être professeur de fac et non enseignant dans ce trou à rats de N… . Ma qualification est bonne pour mes élèves à qui elle garantit des cours aux contenus exigeants mais elle est frustrante pour moi car je me rends bien compte que je n’ai pas la carrière que j’aurais eue il y a trente ans. D’où mon insatisfaction chronique. Je suis subjectivement moins heureux qu’un enseignant du secondaire il y a trente ans même si je suis plus libre que lui car mieux formé et informé. Mon bonheur objectif, c’est-à-dire ma liberté, s’oppose à mon bonheur subjectif en augmentant ma frustration. Devrais-je donc regretter de ne pas être né plus tôt? Objectivement non, d’autant que je n’aurais probablement pas eu la chance de faire les études que j’ai faites si j’étais né trente ans plus tôt, mais subjectivement oui car cela me fait une belle jambe d’être objectivement plus heureux qu’il y a trente ans si je ne le ressens jamais subjectivement.
Toutes choses égales par ailleurs, je n’aurais ainsi probablement pas eu la carrière que j’ai si j’étais né trente ans avant. Mais je ne m’en rends pas compte car je ne regarde que la carrière qu’ont eue les gens il y a trente ans avec ma qualification actuelle. Or, avec l’élévation du niveau d’éducation et de qualification de toute la population française, pour avoir la carrière que ces mêmes gens ont eue il y a trente ans, il me faudrait une qualification supérieure à ma qualification actuelle, par exemple être ancien élève de l’École Normale Supérieure. Je ne me déclasse donc pas objectivement puisqu’il y a trente ans, j’aurais probablement été certifié [1] et ainsi plus mal payé vu les écarts importants de salaires entre certifiés et agrégés [2], mais j’en ai le sentiment subjectif puisque les qualifications que j’ai présentement ouvraient à des carrières plus prestigieuses il y a trente ans [3].
Et j’ai beau me dire et me répéter tout cela, la rationalité de cet argumentaire ne me console pas toujours de mon sentiment de déclassement. Mais je ne dois pas être le seul à nourrir un tel sentiment dans notre société contemporaine. Or peut-être ce ressentiment est-il une bombe à retardement bien plus grave que le soi-disant « danger islamiste ». Mais ne vous méprenez pas : je ne plaide pas ce disant pour la stagnation ou la régression de notre niveau éducatif. Parfois je me surprends simplement à être, comme Tocqueville ou Aron, un libéral mélancolique.
Reste qu’on se rend ici compte, comme à propos de Fukushima ou du niveau de nos élèves, que nos subjectivités nous trompent grandement. La terre est ronde mais mon œil la voit toujours plate malgré Galilée. Je dois apprendre à vivre avec des sentiments que la rationalité ne m’empêchera pas d’éprouver même si je les sais causés par des illusions d’optique.

 

Sur le Web :

http://utilitarisme.over-blog.com/article-le-sentiment-de-declassement-74548700.html

 

Notes :
[1] Vu le nombre – malthusien ! – de postes qu’il y avait à l’agrégation trente ans avant que je la passe.
[2] Encore qu’il faille vérifier si le pouvoir d’achat d’un enseignant s’est maintenu en parité de pouvoir d’achat sur les trente dernières années car les salaires de la Fonction publique n’ont pas épousé totalement l’inflation. Je n’en sais rien, à vrai dire. Car certes nos revalorisations ont été rognées cette dernière décennie par le fameux « glissement vieillesse-technicité », mais l’INSEE persiste à affirmer que les revenus des Français en général augmentent en proportion de notre croissance, même faible, quoique la part de nos dépenses contraintes augmente aussi d’où notre sentiment subjectif de perdre du pouvoir d’achat. Or la mondialisation fait drastiquement baisser le prix de certaines marchandises, comme les produits hi-tech. Il n’est donc au total pas du tout sûr que nous y perdions, comme le confirmait le regretté Jacques Marseille (in L’Argent des Français, p.201) en remarquant par exemple que le prix d’achat réel d’une voiture en nombre de journées de travail nécessaires pour se la payer a été divisé par trois entre 1949 et 1983. Là encore, nos subjectivités nous masquent la réalité.
[3] Je pourrais donc avoir l’impression légitime que les diplômes se dévalorisent puisqu’un doctorat et une agrégation ne me donnent plus ce qu’ils me donnaient il y a trente ans. Or cette impression, bien que fort explicable, est également trompeuse car, avec la croissance, le salaire d’un agrégé du secondaire, en euros constants, a rejoint celui d’un prof de fac d’il y a trente ans.

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