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. Flamme olympique à Toulouse. De nouvelles mesures de sécurité mises en place

. Flamme olympique à Toulouse. De nouvelles mesures de sécurité mises en place | La lettre de Toulouse | Scoop.it

De nouvelles mesures de sécurité ont été prises par la préfecture de la Haute-Garonne pour le passage de la flamme olympique, à Toulouse et dans le département.

 

Interdiction de manifester, utilisation de drone, restrictions... La préfecture de Haute-Garonne a pris de nouvelles mesures de sécurité pour encadrer le passage de la flamme.

 
 

 

De nouvelles mesures de sécurité sont mises en place en Haute-Garonne à l’occasion du passage de la flamme olympique dans le département le vendredi 17 mai 2024, quelques semaines avant le coup d’envoi des JO de Paris 2024.

Après les restrictions et interdictions de stationnement prises dans les sept communes où la flamme va passer (Revel, Villemur-sur-Tarn, Muret, Rieux-Volvestre, Bagnères-de-Luchon, Colomiers et Toulouse), la préfecture a validé de nouvelles interdictions.

Interdiction de manifester 

En premier lieu, la préfecture annonce l’interdiction de toutes « manifestations revendicatives » dans certains périmètres des sept villes traversées.

À Toulouse, cette interdiction court de 14 h à 20 h 30, dans les secteurs présentés sur les deux cartes carte ci-dessous.

Dans le secteur du Stadium :

 

Le périmètre d’interdiction de manifestation autour du Stadium de Toulouse. (©Préfecture de la Haute-Garonne)

En centre-ville de Toulouse :

 
Le périmètre d’interdiction de manifestation en centre-ville de Toulouse. (©Préfecture de Haute-Garonne)

Cette interdiction de manifester dans la Ville rose, va chambouler les plans de plusieurs associations qui avaient prévu des actions revendicatives à l’occasion du passage de la flamme olympique : Oxfam avait ainsi programmé une mobilisation place Dupuy, à 14 h, contre ArcelorMittal, le fabricant de la flamme.

Utilisation de drone

Comme c’est désormais régulièrement le cas lors de manifestations, la préfecture de la Haute-Garonne a également publié un arrêté validant le recours aux drones par les forces de l’ordre. Ils pourront survoler l’ensemble du parcours de la flamme.

Transport d’arme, d’artifice…

Enfin, la préfecture met en place des mesures d’interdiction concernant le transport d’armes et d' »objets pouvant constituer une arme ». Elles s’accompagnent aussi de restrictions sur l’utilisation de produits dangereux, de produits explosifs, artifices, fumigènes, etc. Ces interdictions courent de 6 h à 22 h, vendredi.

Vidéos : en ce moment sur Actu

Pour consulter l’ensemble des mesures de restrictions et interdictions dans le détail, rendez-vous sur le site de la préfecture.

 

Par Lucie Fraisse

Publié le 15 mai 2024

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CARTE. Voici les passages à niveau les plus dangereux de Toulouse

CARTE. Voici les passages à niveau les plus dangereux de Toulouse | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Six enfants sont morts, le 14 décembre 2017, à Millas (Pyrénées-Orientales), lorsqu’un train a percuté le bus scolaire dans lequel ils se trouvaient. Si les conditions de l’accident sont encore floues, concernant notamment la fermeture ou non des barrières du passage à niveau, cet accident amène à se poser une question. Sommes-nous en sécurité lorsque l’on traverse un passage à niveau ?

Cinq passages à niveau prioritaires à Toulouse

À Toulouse, cinq passages à niveau sont classés comme « prioritaires ». On en compte dix sur toute la Haute-Garonne. Ce sont des franchissements qui, dans leur passé, ont connu des incidents et se révèlent donc dangereux. De cette façon, ils rentrent dans un programme de sécurisation et leur suppression ou leur équipement doit se faire en priorité. Le passage à niveau de Millas n’en faisait pas partie.

Comment supprime-t-on un passage à niveau ?
En réalité, c’est juste le passage des véhicules sur les rails que l’on supprime. Jamais la voiture ne l’emporte sur le train. Il existe trois façons de procéder : on met la route en impasse, on dévie la route vers un ouvrage de franchissement déjà existant ou alors on crée un franchissement passant en dessous (tunnel) ou au-dessus (pont) du passage du train. 

La carte des passages à niveau prioritaires

C’est dans un document daté de 2014 que le gouvernement a listé l’ensemble de ces passages à niveau « prioritaires ». Pour chaque franchissement, il en explique la raison de la dangerosité et propose une alternative.

PN 189 bis

Parmi eux, le passage à niveau numéro 189 bis. Situé à Toulouse, on le traverse à 160 km/h lorsqu’on rejoint Bordeaux (Gironde) à Sète (Hérault). On estime le nombre de voitures à 10 000 chaque jour. Entre 2002 et 2011, on y a dénombré pas moins de 6 heurts d’installation (des barrières brisées, généralement).

Il est actuellement en cours de suppression « par ouvrage dénivelé ». C’est le seul passage à niveau prioritaire de Toulouse dont la suppression est concrètement lancée. En Haute-Garonne, quatre sont en cours de suppression : le PN 19 à Muret, le PN 196 à Escalquens, le PN 201 de Montgiscard et le PN 67 à Toulouse. Ce dernier n’est pas prioritaire.

LIRE AUSSI : Escalquens : trop fréquenté, le passage à niveau de la gare va être supprimé

PN 3

Le passage à niveau numéro 3 doit être supprimé dans les prochaines années. 6 000 voitures le franchissent quotidiennement. La proximité de la gare fait que les fermetures sont longues, ce qui le rend dangereux. Pourquoi ? Car les usagers bloqués derrière les barrières deviennent impatients… jusqu’à prendre des risques. Entre 2002 et 2011, 4 collisions avec des voitures ont été recensées.

LIRE AUSSI : Près de Toulouse : immobilisé sur la voie ferrée, un conducteur alerte les secours

PN 11

Situé tout près de la gare Toulouse-Saint-Cyprien-Arènes, le PN 11 fait lui aussi partie des passages à niveau devant disparaître. Comme le PN 3, celui-ci a des temps de fermeture longs à cause de sa proximité avec la gare. Ce n’est pas tout. Dans ce document de 2014, le gouvernement précise : 

Le passage à niveau n’est pas très visible : route en ligne droite, arbres et stationnements des 2 côtés.

PN 2

Dernier passage à niveau toulousain amené à disparaître : le PN 2, situé route de Seysses. Plus de 4 000 voitures y passent chaque jour. Entre 2002 et 2011, 3 d’entre elles ont été heurtées par un train.

PN 7 : pas de suppression

Bien que classé comme prioritaire, le PN 7 ne devrait pas avoir de nouveaux aménagements. Situé Boulevard Déodat de Séverac, il ne devrait pas être supprimé. Un risque en moins a en effet été réduit grâce à la mise « sous terre » du tramway à cet endroit-là. Le train passe depuis 2012 au-dessus du tram.

Le PN 7 avait été sécurisé en 2012 grâce à la mise « sous terre » du tram, sous les rails du train. (©Tisséo)

16 millions de véhicules traversent ces passages

Selon les chiffres de la SNCF, « 98 % des accidents en lien avec un passage à niveau sont dus à des comportements des usagers de la route ». Chaque jour, en France, 16 millions de véhicules traversent des passages à niveau. C’est quotidiennement 450 000 fermetures des barrières.

Jacques Le Bris's insight:

 

LIRE AUSSI : Collision de Millas : « les constatations vont dans le sens d’une barrière fermée », selon le procureur

 

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Pont effondré à Mirepoix-sur-Tarn : Quel est l’état des autres ponts en Haute-Garonne ?

Pont effondré à Mirepoix-sur-Tarn : Quel est l’état des autres ponts en Haute-Garonne ? | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Le pont de Mirepoix-sur-Tarn, en Haute-Garonne, ne présentait aucun problème de structure selon la dernière inspection du Cerema, un centre d'expertise public.

 

SECURITE Le pont suspendu de Mirepoix-sur-Tarn ne faisait pas partie des ponts à risque, contrairement à quatre autres ouvrages d’art de la Haute-Garonne

 

  • Le pont suspendu de Mirepoix-sur-Tarn ne présentait « aucun problème de structure » selon le Cerema, l’organisme public qui l’a inspecté fin 2017.
  • En Haute-Garonne, quatre ponts ont dû faire l’objet d’interventions immédiates après une inspection similaire. L’un a été fermé, les trois autres ont dû subir des travaux.
  • Avant de penser à la reconstruction d’un nouveau pont à Mirepoix-sur-Tarn, la question du déblaiement des gravats de l’actuel se pose ainsi que celle de l’enlèvement du camion de plus de 50 tonnes qui gît au fond des eaux du Tarn.

Depuis l’effondrement du pont de Mirepoix-sur-Tarn, lundi matin au nord de Toulouse, l’état de vétusté et de sécurité de ces ouvrages d’art a suscité des interrogations. Voire de l’appréhension pour ceux qui roulent au quotidien sur des édifices similaires à celui qui a cédé, causant la mort d’une adolescente de 15 ans et d’un chef d’entreprise d’une société riveraine.

Si la cause «apparente» de ce drame semble être la surcharge du camion, d’un poids estimé à 51,2 tonnes alors que le poids maximal autorisé sur le pont était de 19 tonnes, la question de sa résistance reste posée.

Après le drame de Gênes l’an dernier, une mission d’information a été lancée pour connaître l’état des ponts de l’Hexagone. Et selon un rapport rendu en juin par les sénateurs, au moins 25.000 seraient «en mauvais état structurel et posent des problèmes de sécurité et de disponibilité pour les usagers ». Il précise que 7 % de ces ponts sont gérés par l’Etat, 8,5 % par les départements et près de 20 % par les intercommunalités.

En Occitanie, le viaduc de l'Arrêt-Darré, situé sur l’A64, dans les Hautes-Pyrénées, fait partie des 23 ponts considérés « à risque » par le ministère des Transports.

 

Celui de Mirepoix-sur-Tarn, construit en 1931, ne présentait par contre « aucun problème de structure » selon une inspection menée deux ans plus tôt par le Cerema, l’organisme public chargé des expertises poussées. Un récent contrôle mené par le Conseil départemental, gestionnaire de cet axe, n’avait rien décelé de suspect.

Quatre ponts identifiés en Haute-Garonne

Ce qui n’a pas été le cas, lors d’examens précédents, pour quatre autres ponts sur les 1.841 que cette collectivité gère en Haute-Garonne. « Quatre ont été classés en catégorie 3, c’est-à-dire nécessitant de prendre des mesures de rénovation immédiates », indique le conseil départemental.

Celui de Lacroix-Falgarde a purement et simplement été fermé et le pont de Fonsorbes a été rénové. Les deux ponts de Ravi, qui permettent de franchir la Pique et d’accéder à la station de Superbagnères, vont être remplacés par un seul sur une déviation.

Chaque année, 4 millions sont investis pour des travaux de rénovation ou de sécurisation, comme cela fut le cas pour celui de Villemur-sur-Tarn. L’an dernier, des pièces fragiles ont été changées sur ce pont suspendu qui surplombe le Tarn comme celui de Mirepoix.

C’est d’ailleurs sur cet axe qu’une partie du trafic automobile de 2.000 voitures qui empruntaient au quotidien le pont effondré va se reporter. Les automobilistes sont aussi déviés depuis lundi vers le pont de Layrac ou celui de Bessières, apte à amortir ce flux supplémentaire assure la collectivité qui a récemment fait des travaux sur cette structure.

Pour certains habitants, la fermeture de Bessières, et le report de son trafic, pourrait avoir fragilisé le pont de Mirepoix-sur-Tarn.

Déblayer avant de reconstruire

Une situation qui pourrait durer de longs mois. Car avant même de penser à remplacer l’ouvrage qui a cédé, il va falloir évacuer les tonnes de gravats qui gisent au fond du Tarn, ainsi que le camion et son chargement qui pèsent plus de 50 tonnes.

La préfecture a missionné la Direction départementale des territoires de Haute-Garonne pour trouver des entreprises qui pourront s’en charger. Et surtout trouver la solution technique pour le faire. Soit grâce à une barge flottante, soit en installant un dispositif sur les berges capable de supporter et tracter une charge aussi importante.

Quant à la reconstruction, « nous allons étudier ce qui est possible techniquement », indique le conseil départemental. Mais la profondeur de la rivière sur l’axe du pont de Mirepoix-sur-Tarn limite les possibilités, et notamment celle de réaliser des piles d’appui au sein même du lit du Tarn.

 

Béatrice Colin

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