Métiers d'art : un cursus découverte pour les demandeurs d'emploi | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Face à des métiers souvent idéalisés, difficile de savoir s’ils nous conviennent professionnellement sans les les avoir expérimentés. Grâce à une convention avec le Conseil régional, l’Institut des métiers d’art et de l’artisanat d’art (Imara) propose, depuis 2014, une nouvelle formation réservée aux demandeurs d’emploi, de 20 ans et plus.
Intitulée Découverte des métiers de l’artisanat d’Art, elle s’adresse aux personnes ayant un projet professionnel dans le secteur des métiers d’art, en passe de se reconvertir. En trois semaines (105 heures), elle permet de se faire une idée précise de huit disciplines : marqueterie, ébénisterie, ferronnerie, poterie-céramique, tournage, sculpture sur bois, mosaïque, et tapisserie d’ameublement.

Au programme, des cours théoriques, une initiation à l’histoire et au dessin d’Art, des visites commentées de musées, et l’immersion dans trois ateliers différents, pendant deux jours chacun. Les stagiaires découvrent ainsi les qualités et les compétences requises pour ces métiers, mais aussi leurs conditions d’exercice et leur environnement professionnel.

 

Des stages courts

C’est l’Imara, organisme de formation depuis 20 ans, qui a imaginé la formule. « Nous passions de plus en plus de temps au téléphone avec des personnes intéressées. Souvent, elles connaissaient très peu les disciplines, ne faisant par exemple pas la différence entre ébénisterie et marqueterie. Nous avons donc pensé à des stages de courte durée, afin de permettre aux candidats de découvrir plusieurs disciplines avant qu’elles ne s’engagent dans une formation longue », explique la directrice de l’association, Nadine Mirc. La première session, organisée en juin 2014, a accueilli 15 stagiaires. Un succès ! Elle a conforté certains dans leur choix professionnel, et orienté les autres vers une pratique loisirs. « Dans le secteur, il y a peu d’emplois salariés, et les ateliers sont de plus en plus petits. Mais il y a vraiment de la place pour créer sa propre activité », assure l’Imara.
 

Armelle Parion