La lettre de Toulouse
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Quelques informations sur l'entreprise et l'immobilier à Toulouse
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Pourquoi Triaxe lance son studio de tournage à Toulouse

Pourquoi Triaxe lance son studio de tournage à Toulouse | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Pierre Carrère, dans le studio toulousain Atlanta de Triaxe. L’entreprise est aussi présente à Bordeaux et Caen.

 

Le studio Atlanta du spécialiste de l’audiovisuel professionnel Triaxe comble un déficit de la Ville rose en matière de plateaux de tournage. Le prestataire toulousain s’offre ainsi des perspectives de croissance.

 

Ce ne seront pas les studios américains Raleigh qui l’auront fait, mais bien un Toulousain, Triaxe, qui vient de créer un studio de tournage dans la Ville rose. Baptisé studio Atlanta, en raison de sa proximité avec l’avenue éponyme, son nom est la seule concession à nos amis d’outre-Atlantique. Le spécialiste de l’audiovisuel professionnel depuis vingt ans,Triaxe, vient en effet de se doter d’un outil de travail flambant neuf pour un million d’euros.

Et son nouveau bâtiment de 1000 m², à la surface doublée, lui donne l’occasion d’abriter un studio de prise de vue de 120 m², un standard en la matière. « Les boîtes de production audiovisuelle parisiennes étaient en attente de ce type d’équipement. Hormis les studios de France Télévisions à la Cépière, difficilement louables, et d’autres plus petits vers Carbonne, il n’y avait rien à Toulouse, alors que Montpellier ou Marseille sont très bien dotés », explique Pierre Carrère, co-gérant au côté de Philippe Belaud de Triaxe.

 

Producteurs ou publicitaires intéressés

Pour compléter l’offre, la société a conclu un partenariat avec le Belge Eye Lite, fournisseur de référence de matériel d’éclairage et de caméras, qui a participé au tournage du dernier film de Ken Loach, palme d’or à Cannes. « Tout a été pensé pour une offre de qualité, des loges sympathiques, des terrasses, et une hauteur sous plafond de 6 mètres qui permet d’accueillir un camion ou un moteur d’Airbus par exemple. Nous comptons ainsi intéresser à la fois des producteurs de films d’entreprises, de fictions, des publicitaires, des réalisateurs ou des motion designers », souligne Pierre Carrère.

 

Un marché de l’image en hausse

Selon le dirigeant, le marché de l’image prend de l’ampleur dans le Sud-Ouest. « L’ex Midi-Pyrénées se bat pour augmenter son quota de films produits en région. Et chaque entreprise ou institution consomme de plus en plus d’images avec un niveau de qualité exigeant. Quand ça va mal, une entreprise communique différemment mais elle communique pour afficher des messages simples et forts », décrypte Pierre Carrère.

Le studio Atlanta devrait générer une activité de 300.000 à 500.000 euros dès sa première année d’exploitation. De quoi réaliser pour l’entreprise un chiffre d’affaires de 8 millions d’euros en 2017 pour trente quatre salariés. Alors que son marché traditionnel de vente et d’équipement audiovisuel d’entreprises ou d’administrations atteint un seuil de maturité, Triaxe trouve dans son studio un nouveau relais de croissance.


Isabelle Meijers

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Toulouse. TAT Productions planche sur son premier long-métrage

Toulouse. TAT Productions planche sur son premier long-métrage | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Aujourd’hui, la société compte 80 salariés et Les As de la Jungle à La Rescousse est la série de création originale européenne qui se vend le mieux dans le monde 

  

Fer de lance du cinéma d'animation toulousain, la société prépare un premier film inspiré de sa série à succès Les As de la Jungle. Le long-métrage, produit pour 6 millions d'euros, devrait être finalisé en mai 2017.

C’est la rançon de la gloire pour Maurice le pingouin-tigre et Miguel le gorille. Les stars de la série Les As de la Jungle, réalisée par la société toulousaine TAT Productions avec un autre acteur de la Ville rose, Master Films, seront bientôt sur grand écran. Grâce à une quinzaine de récompenses en trois ans, l’entreprise a acquis la notoriété nécessaire pour convaincre le monde du cinéma. Le long-métrage de la série télévisée verra le jour en 2017.

Quand ils ont lancé leur start-up en 2000, les trois fondateurs de TAT Productions visaient déjà le cinéma. Aujourd’hui, la société compte quatre-vingts salariés et Les As de la Jungle à la rescousseest la série de création originale européenne qui se vend le mieux dans le monde, avec une diffusion dans 185 pays, traduite dans plus d’une cinquantaine de langues. « Maintenant que nous avons développé notre structure, les équipements, la technique et notre sens artistique, nous avons les armes pour nous lancer dans le cinéma », assure Jean-François Tosti, l’un des fondateurs de la société toulousaine qui a enregistré un chiffre d’affaires de 5 millions d’euros l’an dernier. « Nous avons commencé le travail d’écriture du film, qui sera produit entièrement dans les studios de la Ville rose, durant dix-huit mois. Nous voulons débuter sa fabrication d’ici un mois pour une finalisation en mai 2017. Ce film est le premier des quatre projets de long-métrage que nous portons ».

  

850 professionnels réunis au Cartoon Forum

Fer de lance du cinéma d’animation toulousain, TAT Productions compte bien profiter du Cartoon Forum, qui se déroule du 15 au 18 septembre au centre des congrès Pierre-Baudis, pour séduire des investisseurs avec son nouveau projet dont le budget s’élève à 6 millions d’euros. « En 2000, nous n’aurions jamais cru arriver à un tel succès avec nos créations », avoue Jean-François Tosti. « Grâce à l’expérience acquise avec les courts-métrages, la publicité et les programmes télévisés, nous sommes plus affûtés sur le scénario et la réalisation. Nous avons la reconnaissance du public et des professionnels ce qui nous permet de rester serein pour produire un film de qualité ».

Ce rendez-vous incontournable pour les acteurs du cinéma d’animation doit réunir 850 professionnels venus de trente pays. Près de quatre-vingts projets de séries, dont trois issus de Midi-Pyrénées, seront présentés afin de convaincre des investisseurs de les financer. Ce salon a aidé 594 séries animées à être produites, pour 2 milliards d’euros. 
Julie Rimbert

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http://tatprod.com/a-propos/


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"Hollywood-sur-Garonne" : Bruno Granja, le retour

"Hollywood-sur-Garonne" : Bruno Granja, le retour | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Nouvelle saison dans le feuilleton d’ "Hollywood-sur-Garonne". Deux ans après l’échec du projet de studio de cinéma sur la base aérienne de Francazal (Toulouse), le porteur de projet Bruno Granja, accompagné de plusieurs investisseurs étrangers, propose de nouveaux studios de tournage à Fontenilles en Haute-Garonne. L’ancien architecte de Cugnaux a signé une promesse de vente portant sur 40 hectares de terrain. Interview.

 

En quoi consiste le projet de Fontenilles?
Nous désirons créer un complexe cinématographique comprenant des studios de cinéma à haut niveau d'équipement. Mais il sera aussi question d'enseignement et de recherche. Notre projet s'inscrit dans l'ère de l'industrie médiatique au sens large avec les nouvelles technologies qui l'accompagnent. Il ne se limite pas seulement au cinéma.

Quelle est la raison qui vous a motivé à reconduire un tel projet après l'échec de Francazal ?
Francazal n'a certainement pas marqué la fin de mon intérêt pour le cinéma. J'entretiens une véritable passion pour le cinéma. Ensuite Francazal fut une expérience enrichissante. Seulement, lorsqu'on se lance dans les affaires, le risque zéro n'existe pas. Il y avait un appel à candidatures, la nôtre n'a pas été retenu. La lisibilité financière de notre projet n'était pas assez claire et l'offre foncière que l'on proposait n'était pas suffisante aux yeux de l'État. Mais cela m'a permis d'arriver aujourd'hui à ce nouveau projet.

En quoi le projet de Fontenilles est-il crédible cette fois-ci ?
Désormais on maîtrise le foncier, nous avons signé une promesse de vente portant sur 40 hectares de terrain. Je ne suis plus seul à porter cette initiative, je suis intégré dans un groupe international, Adventure Entertainment Company  (AEC), dont je suis actionnaire et vice-président Europe. Ce groupe est présidé par Donald Bredberg qui était notamment responsable du développement du groupe Universal. AEC réunit des investisseurs européens, américains, asiatiques, saoudiens...  Nous sommes implantés partout dans le monde, et nous sommes en relation avec les plus grandes sociétés de productions cinématographiques.

Lesquels par exemple ?
Pour l'instant cela reste secret.

À l'époque de Francazal, le président de la Fédération des industries du Cinéma, Thierry de Segonzac parlait d'un projet "saugrenu" en invoquant notamment la sous-occupation des plateaux de tournage de la "Cité du cinéma" de Luc Besson...
Chacun son opinion, j'espère avoir une discussion constructive avec les industries techniques. Les équipements, les prestations et les plateaux de tournage que l'on propose pourront être complémentaires aux studios déjà existants. De plus les plateaux de tournage français sont vieillissants et les studios de Bry-sur-Marne sont censés fermer prochainement. Nous allons proposer des équipements de haut niveau. N'oublions pas que, hormis l'Inde, la France est la deuxième industrie cinématographique du monde, et ses techniciens sont parmi les plus réputés, or ils quittent le pays faute de projet. À Los Angeles il est fréquent de rencontrer des Français sur les plateaux de tournage. Cette fuite des cerveaux est regrettable.

Les services de l'État vous viennent-ils en aide ?
Nous ne demandons rien à l'État si ce n'est d'agir en facilitateur. Il faut que l'État centralise ses services pour nous simplifier les démarches administratives. Nous échangeons depuis plusieurs mois avec l'agence française pour les investissements internationaux (AFII) qui dépend du ministère de l'Économie. Aujourd'hui nos relations avec L'AFII sont régulières et constructives. Par ailleurs, le crédit d'impôt accordé aux productions étrangères qui désirent tourner en France vient d'être relevé. Le projet que l'on porte va dans le sens de ce que souhaite l'État, et peut contribuer à relancer l'industrie du pays et lui faire retrouver de son attractivité. Ce serait bénéfique pour notre pays et la région. On parle de 10 000 emplois directs et indirects créés, sans compter le rayonnement culturel que cela apporterait. Notre souhait est d'impliquer le plus possible les entreprises régionales. Les premières seront les entreprises du BTP de la région qui  seront consultées pour la construction.

Pensez-vous concurrencer les plus grands studios français et étrangers ?
Nous avons déjà beaucoup d'échanges avec les sociétés de production audiovisuelle qui expriment un réel besoin. Il faut que l'État poursuive en matière d'incitation fiscale. C'est ce qui a été fait au Royaume-Uni, et depuis, les studios de Pinewood, à Londres, ne désemplissent pas.

Regrettez-vous le site de Francazal ?
Étant de Cugnaux, je le regrette, pour la commune et l'agglomération. Je pensais que la base aérienne était parfaite pour abriter des studios de cinéma, mais un sujet industriel n'est pas forcément attaché à son site, notre projet peut se réaliser ailleurs.

D'où vient votre volonté inébranlable de réussir dans le cinéma ?
Depuis toujours c'est un univers qui me passionne. Lors de mes études d'architecture je dessinais déjà des studios de cinéma. Désormais je me suis totalement investi dans cette aventure et j'ai abandonné mon métier d'architecte.

Êtes-vous sûr de la réussite de ce nouveau projet ?
Rien n'est jamais certain. On fait tout pour et c'est bien engagé.

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AEC
L'Adventure Entertainment Company est un groupe d'investisseurs international, basé à Las Vegas aux États-Unis. Selon Bruno Granja, le groupe finance, développe, exploite des projets liés au divertissement partout dans le monde. Donald Bredberg, son fondateur, a travaillé plusieurs années sur la création du plan initial de financement de Disney Paris en collaboration avec The Walt Disney Company. Il sera en février à Toulouse pour présenter le projet de Fontenilles au coté de Bruno Granja.
Crédit d'impôt international
Le parlement a adopté en décembre 2014, un amendement à la Loi de Finance rectificative, visant à renforcer la compétitivité des crédits d'impôts en faveur du cinéma et de l'audiovisuel. Cette mesure d'optimisation fiscale veut améliorer l'attractivité de la France face à la concurrence internationale. Ce dispositif a principalement bénéficié aux films américains et britanniques, comme la dernière production d'Universal réalisée en France, "Moi, moche et méchant 2".
La Cité du cinéma de Luc Besson
Inaugurée en septembre 2012 à Saint-Denis en banlieue parisienne, la Cité du cinéma était présentée comme les studios les plus grands et les plus modernes d'Europe. Ce lieu rassemble plateaux de tournage, école de cinéma, sociétés de production, scénaristes... Mais le site est sous occupé et critiqué dans sa conception par les professionnels.

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Pamiers en Ariège candidate à l'implantation de studios de cinéma

Pamiers en Ariège candidate à l'implantation de studios de cinéma | La lettre de Toulouse | Scoop.it

La ville de Pamiers

 

Bruno Granja et André Trigano (le maire de Pamiers) le confirment : ils sont en discussion afin d’installer à Pamiers les studios de cinéma originellement prévus pour l’ancienne base militaire de Francazal à Toulouse. Le discours, pourtant, n’est pas encore tout à fait harmonisé : Bruno Granja parle d’une décision qui sera prise "dans les jours à venir", André Trigano lui, évoque "un délai de 3 mois maximum".

 

Il semblerait que Bruno Granja ait définitivement abandonné l’idée d’installer ses studios du cinéma sur l’ancienne base militaire de Francazal. Le porteur du projet des "plus grands studios de tournage de France" n’a plus de contact avec les services de l’État depuis le jour où sa candidature pour le rachat des 25 hectares a été rejetée par la Préfecture. L’air amer, Bruno Granja juge "qu’on ne sait pas ce que va devenir Francazal, la zone semble être dédiée à l’activité aéronautique".

Direction donc l’Ariège, à 40 minutes de Toulouse. Les discussions avec le maire de Pamiers André Trigano sont engagées. "Le climat des discussions y est plus sain", confie le porteur du projet.

(...)

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L'ECA s'anime à Toulouse

L'ECA s'anime à Toulouse | La lettre de Toulouse | Scoop.it

C’est une figure du cinéma d’animation français. Elle a l’expérience du monde de la formation. René Borg et Christine Barthes s’apprêtent à ouvrir l’Ecole de cinéma d’animation (ECA) de Toulouse. Un organisme qui s’adossera à l’expertise de professionnels venus du monde entier pour préparer jeunes et moins jeunes aux métiers du cinéma d’animation.

 

Midi-Pyrénées se fait progressivement sa place dans le secteur du cinéma d’animation. TAT Productions, Xbo Films ou encore Le-Lokal Production sont en effet des sociétés régionales aujourd’hui largement reconnues par les professionnels. Quant au Cartoon Forum, originellement itinérant, il a choisi de poser ses valises à Toulouse pour les trois prochaines années (la 23ème édition réunira plus de 700 professionnels européens du 11 au 14 septembre). Un autre évènement pourrait bien compter dans l’élaboration de cette nouvelle "spécificité régionale" : l’ouverture dans quelques semaines de l’ECA, l’Ecole de cinéma d’animation de Toulouse.

(...)

 

 

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Cinéma d'animation : la filière régionale qui cartonne

Cinéma d'animation : la filière régionale qui cartonne | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Désormais Toulouse est une ville qui compte dans le secteur du film d’animation. Crédits : Hélène Ressayres -

 

Ce secteur de niche qui a émergé à Toulouse au début des années 2000 s’est imposé comme une « filière d’avenir », créatrice d’emplois. Depuis cinq ans, le Cartoon Forum, salon international destiné aux professionnel qui se déroule cette semaine, en est l’une des vitrines.

 

Toulouse, nouvelle capitale européenne du cinéma d’animation ? L’ancrage depuis cinq années consécutives du Cartoon Forum dans la Ville rose tend à le prouver. Ce salon international qui en est à sa 27e édition, va réunir du 13 au 16 septembre plus de 900 professionnels, producteurs, diffuseurs et investisseurs de séries d’animation et parmi eux 260 acheteurs. En parallèle, se déroule aussi le festival grand public « Les Toons débarquent » destiné à promouvoir la création locale, qui a commencé le 9 septembre et se terminera le 17.

Sur grand écran comme dans les coulisses, la filière régionale du film d’animation continue de se structurer et de révolutionner le secteur. Car les studios toulousains ne sont pas pour rien dans le fait que la France s’impose comme la troisième industrie mondiale pour la production de cinéma d’animation, derrière les États-Unis et le Japon, et le premier en Europe. Champion de l’audiovisuel français, ce genre représente entre 10 et 15% de la production mais 40% de l’export.

 

TAT Productions, la success story

À Toulouse, tout a commencé en 2000 avec la création des studios Xbo Films et TAT Productions, auteur de la série « Les As de la jungle », ainsi que du long-métrage éponyme qui sortira en 2007. Seize ans plus tard, la région Occitanie compte douze studios et représente entre 300 et 500 emplois. En 2015, les six structures fondatrices de l’Arpanim, association régionale des producteurs d’animation créée fin 2014 et qui regroupe aussi Anoki, Double Mètre Animation, Le Lokal et Milan Presse, ont totalisé à elles-seules 898 minutes produites, près de 130.000 heures de travail pour 150 à 200 emplois.
Cette production, diffusée en France sur les chaînes de France Télévision, Canal Plus ou encore Boomerang, a été exportée dans plus de 200 pays et traduite dans soixante langues.

Tirée par le moteur TAT Productions – quatre-vingt salariés, un chiffre d’affaires stable de 5,5 millions d’euros en 2016 – la filière régionale bénéficie d’une véritable « reconnaissance artistique » et cultive une « particularité » qui est en train de faire école. « Les structures de la région réunissent des producteurs et de studios de fabrication. Les films sont entièrement réalisés en France, ce qui n’est pas le cas de nombreux studios français qui délocalisent la fabrication à l’étranger. Notre influence porte sur tout le modèle français. Auparavant, les producteurs nous riaient au nez quand on leur disait qu’on était de Toulouse mais aujourd’hui, il nous écoutent avec attention. L’objectif de l’Arpanim est de promouvoir à la fois les acteurs locaux et leurs productions aux techniques variées », raconte Jean-François Tosti, co-fondateur de TAT Productions.

 

Une filière à soutenir

Des formations de qualité, des sociétés de production, un événement international, si la filière est complète, elle nécessite toujours beaucoup d’investissements, explique les professionnels comme TAT Productions qui a dû trouver 7 millions d’euros pour financer le film Les As de la Jungle.

« L’animation est un secteur d’avenir qui crée de l’emploi, mais comme toute industrie, nous avons besoin de place, de matériel, de soutien à l’investissement. L’aide et l’implication des collectivités locales est nécessaire », ajoute Jean-François Tosti. Le conseil régional Occitanie, qui estime qu’1 euro investi dans l’animation génère 20 euros de retombées sur le territoire régional, dont 7 dans la création d’emploi, a consacré 650.000 euros à l’animation en 2015. De son côté, la ville de Toulouse a investi 230.000 euros dans cette nouvelle édition du Cartoon Forum.


Johanna Decorse

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En savoir plus :

http://cartoon-media.com/cartoon-forum/cartoon-forum-2016.htm

 

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« Hollywood-sur-Garonne », drôle de feuilleton

« Hollywood-sur-Garonne », drôle de feuilleton | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Après un premier échec et un détour par l'Ariège, l'homme d'affaires Bruno Granja fait une deuxième tentative pour implanter des studios de cinéma près de Toulouse.

 

Bruno Granja en riant prévient : « L'histoire paraît folle mais c'est la réalité ». Un jour, cet inconnu de 40 ans, architecte de formation, s'est envolé pour l'Amérique et a convaincu Hollywood d'ouvrir des studios de cinéma en Haute-Garonne. A Toulouse, il est un des rares à croire encore en son histoire et à en rire. Deux fois, il a réussi à entraîner derrière lui les décideurs locaux, mais les studios promis ont disparu dès qu'il s'est agi d'argent. Un grand naïf passionné par le cinéma, un petit malin flairant les bons coups immobiliers ? Ceux qui l'ont croisé s'interrogent, mais tous envient son culot. « Il vendrait un sèche-chaussettes à un cul-de-jatte », résume l'un d'eux.

L'histoire commence en 2011, avec la vente d'une partie de l'ancienne base aérienne militaire de Francazal, 25 hectares de terrains et de hangars à la sortie de Toulouse. Pour Bruno Granja, c'est un déclic : « Prenez une photo de Francazal aujourd'hui et une des studios Warner Bros en 1910, c'est un copier-coller. » Il voit déjà la quinzaine de plateaux, les milliers d'emplois, la centaine de millions d'euros investis, les stars atterrissant sur les pistes de la base, les touristes. « J'ai pris mon ordinateur, j'ai écrit à tous les studios. Un mois après, j'étais aux Etats-Unis. »

 

Des travaux de voirie déjà lancés

Il en revient avec un partenaire puissant, Raleigh Studios, dont les plateaux ont accueilli les productions Marvel ou le dernier Die Hard. Les élus et La Dépêche du Midi se mettent à rêver. Bercy suit le dossier de près. Seuls les professionnels s'alarment : la France a déjà du mal à remplir ses studios. « Le cinéma a un côté “tapis rouge à Cannes” qui peut faire oublier le sens commun le plus élémentaire », ironise Thierry de Segonzac, président de la Ficam, la fédération des industries techniques du secteur.

image: http://s1.lemde.fr/image/2015/05/05/534x0/4627783_5_44b2_pour-creer-ses-studios-de-cinema-bruno_cd890c8d4e85f0d473637690224b0437.jpg

Fin 2012, à la clôture de l'appel d'offres, le dossier de Granja est vite rejeté par la préfecture de Haute-Garonne : non seulement le prix qu'il propose pour la base de Francazal est insuffisant, mais rien ne prouve qu'il dispose des fonds annoncés. Les Américains, reçus avec les honneurs à Toulouse, n'ont pas investi un dollar. Leur version est moins « folle ». Bruno Granja serait simplement venu leur commander une étude de marché. Si son projet avait abouti, ils se seraient contentés d'une franchise, une part du chiffre d'affaires contre le droit d'utiliser leur marque. « Ces négociations n'ont jamais dépassé les phases préliminaires », affirme le patron de Raleigh, Mark Rosenthal.

De l'argent a pourtant circulé : les comptes de la société créée par Granja, Explore Entertainment, annoncent à l'époque 2,1 millions d'euros de chiffre d'affaires, d'origine inconnue. Ses autres sociétés, vendant des tondeuses à gazon, des piscines de jardin ou des fleurs, sont en liquidation judiciaire, mais ses nombreux soutiens ne s'en étaient pas inquiétés. Début 2013, le projet de Granja rebondit dans l'Ariège : à Pamiers, 25 hectares sont disponibles dans la zone d'activité économique. La ville accélère les travaux de voirie et d'électricité pour accueillir le nouvel Hollywood.

 

« Un marchand de boniments »

Le maire, André Trigano, connaît le monde des affaires : son frère Gilbert a créé le Club Med, lui a fait fortune dans les campings. Il réclame une caution : « Il m'a promené pendant un an et demi. C'est un marchand de boniments. » Granja a vite oublié l'Ariège. Il délocalise sa société à Las Vegas, chez un autre partenaire américain, Donald Bredberg. Ce consultant immobilier connaît surtout les studios par leurs à-côtés, pour avoir géré un temps les attractions pour touristes d'Universal. Son nouveau projet, explique-t-il, est justement d'ouvrir des sites mêlant cinéma et loisirs, dans le monde entier : Granja est chargé de prospecter l'Europe et l'Afrique. Il n'en oublie pas sa région.

Au début de l'année, il réapparaît à Fontenilles, 5 000 habitants, à une vingtaine de kilomètres de Toulouse. « Cette fois, on a la maîtrise du foncier », se réjouit-il : 40 hectares encore classés en zone agricole sur lesquels seront construits, à partir de 2017 si tout va bien, les studios et « une zone résidentielle ». Il ne reste plus qu'à boucler le montage financier, mystérieux, conclure la vente du terrain, en suspens, et modifier le plan local d'urbanisme. « J'attends des certitudes », résume la maire de Fontenilles, Fabienne Vitrice. Ce ne sera bientôt plus un rêve, assure Granja : « Airbus, qui y a cru au départ ? Si des gens n'avaient pas continué à rêver malgré les coups de savate qu'ils se prenaient, où serait la France ? »

  • François Krug


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Le fim d'animation toulousain les As de la jungle primé à New-York

Le fim d'animation toulousain les As de la jungle primé à New-York | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Le studio d’animation toulousain TAT Productions vient d’être récompensé par un prix professionnel aux Etats-Unis pour son film « Les as de la Jungle, retour sur la banquise. » Avant peut-être la consécration aux International Emmy Awards dont la palmarès sera connu aujourd’hui.

 

Diffusé dans 150 pays

Loin des chimères d’un Hollywood-sur-Garonne, les fondateurs des studios TAT vivent concrètement un conte de fées. David Alaux, Eric et Jean-François Tosti sont en effet actuellement à New-York où ils viennent de recevoir le Kidscreen Award du « meilleur film d’animation pour la télévision » recompensant leur film « Les as de la Jungle, retour sur la banquise. » De très bonne augure avant la prestigieuse cérémonie des International Emmy Awards où leur production est également nominée. Ces prix et nominations viennent récompenser la carrière internationale de ce film vendu aujourd’hui dans plus de 150 pays séduits par les aventures de Maurice le Pingouin-Tigre et de ses acolytes Fred le phacochère, Miguel le gorille et  Gilbert le singe tarsier.

Jacques Le Bris's insight:

Ce n’est que le début Fondée en 2000, la société TAT Productions s’est d’abord fait connaître par un court-métrage intitulé « Le voeu », plébiscité par Alain Chabat pour passer en prélude de «Astérix et Obélix : mission Cléopâtre ». Depuis, les studios ont suivi une courbe ascendante en se concentrant sur l’animation 3D. Grâce à « Spike » en 2007, TAT accède au petit écran avant d’exploser avec les personnages formant « Les As de la jungle ». D’un format de 52 minutes, les aventures retraçant les aventures de Maurice le Pingouin sur la banquise vont donner lieu par la suite à une série de 52 épisodes de 11 minutes. Un développement qui conduit TAT productions à employer aujourd’hui plus de 50 salariés au coeur de Toulouse et à déménagé en début d’année 2013 dans des studios plus grands, rue Riquet.

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Les sujets forts en 2013 à Toulouse

Les sujets forts en 2013 à Toulouse | La lettre de Toulouse | Scoop.it
Non, la rédaction de Carré d’info ne se prend pas pour Nostradamus. Mais en 2013, il y a bien quelques événements que les Toulousains peuvent prévoir. Petit tour rapide et non exhaustif de dossiers qui vont faire l’actualité en ville.

 

 

Chantiers : encore beaucoup de travaux

Avec plusieurs livraisons prévues en 2014, les chantiers n’ont pas fini de pousser afin de faire de Toulouse, selon l’imagination de la mairie et de la communauté urbaine, une grande métropole. Autant de travaux répertoriés sur le site de Toulouse métropole et consultables.
Cette année le stadium aura droit à un lifting pour accueillir l’euro 2016. Selon la Dépêche, il ne faut pas s’attendre à une révolution architecturale. La rénovation se fera à l’économie.

Les premiers projets d’aménagement seront définis d’ici fin 2013 pour le nouveau quartier de la Gare Matabiau. Une transformation qui doit s’accompagner d’expropriations et ne se fera pas sans heurts. D’autant que ce nouveau quartier est justifié par l’arrivée de la LGV à Toulouse, une arrivée dont les échéances et les budgets sont au conditionnel.

 

Transports : ça ne file pas très droit

LGV. Le tracé définitif du tronçon reliant à « grande vitesse » Toulouse à Bordeaux devrait être validé en ce début d’année. Mais le dossier LGV ayant été relégué au rang de projet secondaire par le gouvernement, rien n’assure que le train file comme le vent au départ de Matabiau en 2022. Par ailleurs, le dessin actuel de la LGV n’est pas du goût de tous. Certains estiment qu’il est un « grand projet inutile ».

 

A lire aussi >> Nos interviews de Martin Malvy et d’Alain Rousset sur le TGV

 

Les deux nouvelles lignes de tram (Envol et Garonne) qui doivent être mises en service courant 2014 devraient considérablement avancer.

 

Politique : une bataille pas si rangée

Rendez-vous devant les urnes en 2014 pour les élections municipales. D’ici là, chaque camp va entamer crescendo sa campagne et nouer ses alliances. Rien n’est encore joué pour Pierre Cohen qui a toutes les chances de candidater à sa réélection. Par ailleurs, un petit suspense se jouera autour de la composition des listes: le PC se rangera-t-il comme en 2008 avec le PS ou ira-t-il sur la liste du Front de Gauche, un allié plus naturel? Quid aussi de EE-LV qui verrait bien une liste autonome au premier tour? Comment va réagir à son tour l’opposition, après la scission de 2011 entre le groupe Toulouse pour tous et Jean-Luc Moudenc de l’UMP et le groupe Toulouse métropole présidé par Jean-René Bouscatel? Autant de questions qui pimenteront sans doute le débat.

 

Focus sur l’UMP. Secoué en 2012 par une guéguerre pour sa direction à Paris entre Jean-François Copé et François Fillon, l’UMP locale n’a pas semblé touchée à Toulouse.

 

A lire aussi >> « Non la fédé de Haute-Garonne n’est pas très à droite »

 

Pour autant, le problème au national n’est pas complètement résolu et pourrait rejaillir au niveau des fédérations. L’UMP locale se remettra-t-elle également du départ d’une partie de ses troupes (moins de dix personnes selon elle) à la fin 2012 vers le nouveau parti de Borloo, l’UDI, à commencer par son ex-présidente en Haute-Garonne et eurodéputée Christine de Veyrac.

 

Economie : la casse continue

Ils l’ont annoncé dans un communiqué de bonne année, les salariés de Sanofi, toujours dans l’incertitude face au devenir du laboratoire de Toulouse, continueront la lutte pour sauver les quelques 600 emplois.

 

A lire aussi >> Notre dossier Sanofi

 

D’autres entreprises installées dans l’agglomération sont menacées et feront les titres de 2013 tel Motorola ou encore le magasin Virgin de Roques-sur-Garonne. La casse à l’emploi n’est pas prête de s’arrêter.

EADS, le déménagement se concrétise. Après la décision de son nouveau président exécutif, Thomas Enders, d’installer un siège unique pour EADS à Toulouse, celui-ci devrait présenter un projet début 2013 au conseil d’administration de ce groupe dont Airbus est une filiale.

 

Culture: des histoires, plein d’histoires

En cours de naturalisation par les taxidermistes du Museum d’histoire naturelle de Toulouse, les ours des Pyrénées, dont la star Cannelle, devraient faire une entrée remarquée dans les collections d’ici la fin de l’année. Une exposition leur sera d’ailleurs consacrée.

Francazal, le feuilleton continue. Après le rejet par les services de l’Etat des différents projets pour la reconversion de l’ancienne base militaire, et notamment des très médiatisés studios de cinéma, un nouvel appel d’offre devrait être programmé.

 

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Et le porteur du projet des studios de ciné, Bruno Granja, s’est dit encore déterminé à défendre son dossier. Par ailleurs, l’avenir d’une autre parcelle de la base reste à déterminer.  Selon la Dépêche du Midi, la ville de Pamiers se serait aussi portée candidate pour accueillir les studios. Autant d’éléments qui viendront nourrir en 2013, le scénario Francazal.

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