NKM dénonce des pressions dans la course aux parrainages | Campagnes en France | Scoop.it

Nathalie Kosciusko-Morizet invitée du Grand Jury, dimanche 8 mai 2016

 

REPLAY - LE GRAND JURY - La députée de l'Essonne, candidate à la primaire de la droite et du centre, déplore les modifications des règles du scrutin et des pressions sur les parlementaires.

 

À un peu plus de six mois du premier tour de la primaire de la droite et du centre, Jean-François Copé est le premier candidat à avoir obtenu et déposé les vingt signatures de parlementaires nécessaires pour se présenter. Pour l'heure, Nathalie Kosciuscko-Morizet n'y est pas encore mais fait preuve de confiance. "Ça avance bien", affirme-t-elle dimanche 8 mai dans Le Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI même si elle affirme qu'elle doit composer avec certaines réticences chez des élus sous pression. "J'ai des parrainages mais des parlementaires ne veulent pas que je les rende publics avant l'été", ajoute-t-elle tout en assurant que le compte sera bon le 9 septembre prochain, date limite de dépôt des candidatures.

D'une manière générale, l'ancienne ministre de l'Écologie regrette que "tout le monde s'excite sur cette affaire de parrainages" et considère que l'organisation de la primaire "ne va pas dans le bon sens". Elle déplore notamment les récentes modifications des règles de candidature décidées "contre" elle par la direction des Républicains. "Certains candidats se battent pour que ce soit une primaire fermée et cherchent à restreindre le nombre de candidats", déplore-t-elle sans nommer quiconque.

La primaire, un "trésor"

Nathalie Kosciuscko-Morizet ne cache pas non plus son mécontentement contre Nicolas Sarkozy. Le président du parti, dont la candidature n'est toujours pas officielle, a obtenu du bureau politique des Républicains du 3 mai que le vote papier (plutôt qu'électronique) soit imposé aux Français de l'étranger souhaitant voter à la primaire. Une décision qui concerne 1,2 million de potentiels électeurs. "Je pense que Nicolas Sarkozy propose un mouvement qui ne va pas dans le bon sens", regrette la députée qui craint que "les Français se tiennent à l'écart de la primaire". "C'est quelque chose qui risque d'être nuisible à nos chances collectives", poursuit-t-elle.

Considérant que la primaire est un "trésor" ainsi qu'un "bien commun" en vue d'une alternance au pouvoir, NKM "souhaite qu'il y ait un maximum de Français qui votent" lors de cette primaire. "Toutes les manœuvres, réticences et préférences personnelles devraient s'effacer au regard de ce grand enjeu", estime-t-elle.