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Le Canard Enchaîné révèle que la stratégie vaccinale Française pilotée par Olivier Véran, et par l'état, obéit aux ordres et aux désirs de Maël de Calan (liens financiers avec Pfizer)

Le Canard Enchaîné révèle que la stratégie vaccinale Française pilotée par Olivier Véran, et par l'état, obéit aux ordres et aux désirs de Maël de Calan (liens financiers avec Pfizer) | Campagnes en France | Scoop.it

Le Canard Enchaîné révèle que la stratégie vaccinale française pilotée par Olivier Véran, et par l'état, obéit en fait, aux ordres et aux désirs de Maël de Calan, consultant du cabinet géant américain McKinsey, dont on connait désormais les liens financiers avec Pfizer. pic.twitter.com/C6OKc6tGVf — Chris Schmer (@SchmerChris) March 29, 2022 …

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"McKinsey : nous, magistrats, trouvons anormal que le parquet ne déclenche pas d'enquête"

"McKinsey : nous, magistrats, trouvons anormal que le parquet ne déclenche pas d'enquête" | Campagnes en France | Scoop.it
Par Tribune collective

Publié le 05/04/2022 

Ils sont magistrats, tenus donc à une certaine réserve. Mais bien qu’ils le fassent anonymement, ils ont choisi de prendre la parole. Parce que pour eux, dans l’affaire McKinsey, il y a matière à ouvrir une enquête préliminaire. Ne pas le faire, disent-ils, ce serait alimenter, à raison, le soupçon des Français…

L’ampleur et la dimension des informations révélées par le rapport de la commission d’enquête sénatoriale sur les cabinets de conseil publié le 17 mars dernier a le mérite d’éclairer les citoyens sur l’état de délabrement de nos institutions, gravement menacées depuis plusieurs années par des dérives susceptibles de relever du champ pénal, et à tout le moins, osons le dire, de donner à voir un État possiblement frappé par la corruption.

Les articles publiés sur ce sujet par des journalistes d’investigation, notamment celui du 30 mars par le Canard enchaîné sur « l’incroyable myopie » du fisc français, devraient en principe conduire le procureur de la République, qu’il s’agisse du parquet de Paris ou du PNF, à ouvrir une enquête préliminaire, comme il l’a récemment fait pour d’autres dossiers.

 

À LIRE AUSSI : Affaire McKinsey : le PNF "étudie" l'opportunité de lancer une enquête

 

Nous savons en effet, et selon le fonctionnement normal des institutions, que le PNF a ouvert une enquête préliminaire en 2022 du chef de détournement de fonds publics concernant des suspicions d’emploi fictif visant Fabien Roussel, candidat à la présidentielle. De même, et plus récemment, en période de campagne électorale, et comme il l’a fait en 2017 avec François Fillon, le PNF vient d’ouvrir une enquête concernant des soupçons de favoritisme visant Laurent Wauquiez dans l’attribution d’un marché public au Puy-en-Velay et a mené mardi 29 mars une perquisition dans la mairie de la préfecture de Haute-Loire : « Une enquête préliminaire est en cours des chefs de favoritisme, de corruption et de trafic d’influence, a confirmé le PNF. Des perquisitions ont eu lieu ce matin », peut-on lire dans la presse, selon un communiqué du PNF du 29 mars 2022.

Les magistrats du parquet ont principalement pour mission d’apprécier les plaintes mais aussi les dénonciations qui sont portées à leur connaissance, et de déclencher des enquêtes auprès des services de police ou de gendarmerie qui effectuent des investigations sous leur contrôle, avant d’y donner suite ou non.

Mais que faire lorsque le chef de l’État, garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire et de la séparation des pouvoirs, est lui-même menacé par des révélations pouvant le mettre pénalement en cause ? Que faire lorsque le garde des Sceaux, nommé par ce chef de l’État – qu’il soutient par ailleurs comme candidat –, est le supérieur hiérarchique du Parquet national financier dont le procureur a été choisi par son écurie ?

Pour éviter le soupçon

En notre qualité de magistrats ayant prêté le serment solennel de servir sans réserve et fidèlement la justice rendue au nom du peuple français, au nom de cette promesse essentielle de maintenir un État de droit, dont les juges sont les gardiens, nous alertons par la présente tribune les citoyens sur la nécessité d’une véritable réforme concernant le statut du parquet et le principe d’opportunité des poursuites dans les dossiers les plus sensibles. Pour que la justice ne soit pas soupçonnée de protéger ou favoriser tel homme politique, ne faudrait-il pas instaurer un principe de légalité des poursuites, c’est-à-dire obligatoire, au nom du principe d’égalité de traitement de chacun des responsables politiques devant la loi ?

 

À LIRE AUSSI :McKinsey : "L'omniprésence des cabinets de conseil est un scandale démocratique"

 

À l’heure où l’indépendance de la justice et la confiance en elle sont soi-disant au cœur du débat démocratique, la question de savoir si les magistrats du parquet peuvent encore être considérés comme des autorités judiciaires indépendantes ou être réduits à n’être que des sous-préfets aux ordres de l’exécutif, est au cœur du débat.

Si les autorités judiciaires ont été saisies en application de l’article 40 du Code de procédure pénale selon le communiqué du Sénat, du faux témoignage du directeur de McKinsey, les faits portés à la connaissance du public par ce rapport sont susceptibles de révéler d’autres infractions pénales d’une gravité bien supérieure, et légitiment à tout le moins le déclenchement d’une enquête préliminaire.

L'ombre d'un scandale d'État

Ces faits concernent tout un système susceptible de mettre en cause les plus hautes instances de l’État : les ministres placés à la direction d’administrations centrales, ordonnateurs des deniers publics ayant engagé des dépenses au nom de l’État, et selon des procédures de marchés publics dont il appartient à la justice d’en vérifier la régularité.

Il serait anormal que le parquet ne déclenche pas une enquête et des investigations sur ce qui pourrait être un véritable scandale d’État. Nous osons espérer que cette enquête qui sera à charge et à décharge, aura lieu à court terme.

Fraude fiscale, détournements de fonds, conflit d'intérêts…

En effet, le processus d’intervention des cabinets conseils dans le champ étatique et public devrait attirer l’attention de tout magistrat du parquet normalement « constitué » sur les points suivants :

- La régularité de la procédure d’attribution des marchés au regard du code des marchés publics et du délit de favoritisme. Cette question ne peut qu’être posée au vu des liens mis en évidence entre les acteurs privés et publics de ces marchés.

- La fraude fiscale, concernant le non-paiement de l’impôt par la société de conseil basée en France au regard de son niveau de transfert. Si le procureur ne peut certes pas agir en matière de fraude fiscale sans plainte préalable de l’administration fiscale, tel n’est pas le cas en matière de fraudes aux marchés publics et à la commande publique. Le délit de concussion, qui consiste pour un agent public à ne pas faire percevoir à l’État ce qui lui est dû, est également concerné.

- La réalité des prestations effectuées par le cabinet (cette question se pose très sérieusement concernant les 950 000 euros versés pour les États généraux de la justice). En effet, le rapport indique que si les ministères ont du mal à indiquer quelles sont les actions demandées aux cabinets de conseil, c’est aussi car les salariés de ces entreprises privées travaillent parfois directement dans les administrations, auprès des fonctionnaires. « Si vous aviez voulu [les documents] estampillés par McKinsey présents dans le dossier, vous auriez eu une feuille blanche », a ainsi admis le ministre de la Santé Olivier Véran lors de son audition par la commission le 2 février dernier.

 

À LIRE AUSSI : Derrière le programme du candidat Macron, les recommandations de McKinsey

 

En effet, au cours de la crise sanitaire, des consultants ont pu écrire des notes administratives, non sous le sceau de leur cabinet, mais sous celui du ministère des Solidarités et de la Santé. Un tel niveau de confusion des genres ne peut qu’interroger. Et si les prestations facturées correspondent à des travaux fictifs non justifiés, il convient de s’interroger si ces paiements correspondent à un remboursement, une contrepartie (par exemple : un remboursement de dons versés pour une campagne électorale). Ces faits sont susceptibles de qualifications pénales : détournements de fonds publics, corruption passive, active, la liste n’étant pas exhaustive en la matière…

- La question du conflit d’intérêts concernant les représentants de l’État, acteurs de ces pratiques, dont les éventuels liens directs ou indirects avec les cabinets de conseil ne peuvent qu’interroger sur le processus décisionnel ensuite. Car, si la société en cause a été choisie parmi d’autres candidats, encore faut-il s’interroger sur quels critères, au vu des liens entretenus entre cette société et les représentants de l’État.

Ne pas devenir une République bananière

La justice ne saurait être complice de ces dévoiements, il en va de la survie de notre État de droit si nous ne voulons pas devenir une république bananière.

Nous magistrats, refusons de légitimer toute inertie, refusons de laisser croire aux citoyens que la justice protégerait un homme politique, et serait soumise à un garde des Sceaux en campagne électorale.

Une véritable réflexion sur la conduite des enquêtes politico-financières y compris en période électorale doit être menée, et devra faire partie des sujets incontournables au lendemain du scrutin.

 

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The many times McKinsey has been embroiled in scandals

The many times McKinsey has been embroiled in scandals | Campagnes en France | Scoop.it

The global consulting powerhouse has been in trouble for giving bad advice and working with corrupt entities.

Last week, McKinsey and Co. agreed to pay $574 million dollars to US authorities as part of a settlement for its role in the opioid crisis, which has killed hundreds of thousands of Americans. 

The global consultancy giant has worked with pharmaceutical companies such as Purdue Pharma, which made billions from pushing its OxyContin painkiller on the market. 

Prosecutors found that McKinsey advised its pharma clients on how to aggressively sell the addictive drugs. In some cases it suggested that the opiods be marketed through doctors who were more likely to prescribe them. 

“They have never paid such a large penalty. Few firms have ever paid this large a penalty, for anything. As for scrutiny, McKinsey is clearly facing more than it used to,” Duff McDonald, author of The Firm: The Story of McKinsey and Its Secret Influence on American Business, told TRT World.

McKinsey, which prides itself on having a long history of helping companies emerge out of crises, has been the subject of multiple controversies in recent years. 

In 2019, The New York Times and ProPublica ran a series of stories highlighting the ways in which McKinsey bent rules to win government contracts and gave preference to profits over ethical conduct.

Privately-held Mckinsey has been in the consulting business for over 90 years. It’s known for hiring talent from the best universities and a stint at the company often means a prosperous career for business graduates. 

Secretive about its work and clients, its army of 2,000 partners and thousands of other employees, advise companies and governments on how best to execute projects.

But at times it has landed itself in trouble for the work it does. Here are a few examples. 

Donald Trump’s anti-immigrant sidekick 

Soon after he took office in early 2017, former US President Donald Trump laid out its plan to check the flow of immigrants. 

He touted building a wall on the border with Mexico, enforced visa restrictions for Muslim countries and introduced policies that led to the separation of children from their immigrant parents. 

Washington faced severe criticism for its poor handling of migrants at the ICE detention facilities. (AP Archive)

McKinsey, which began working with the US Immigration and Customs Enforcement (ICE) agency before Trump’s election, faced scrutiny after rights groups raised concerns that migrants were being mistreated at ICE detention facilities. 

The consulting firm received $20 million for its services, which included advising ICE on how best to manage its detention facilities in a cost-effective way. 

It proposed budget cuts. For example it recommended ICE save money on food served to the detainees or send the migrants to facilities in rural areas to cut back on expenditure. 

Those recommendations even made ICE officials uncomfortable, a report by ProPublica found. 

McKinsey severed its contract with ICE after a New York Times story exposed the nexus in 2018. 

The South Africa scandal 

In the last few years, McKinsey has agreed to pay more than $100 million to the South African government in compensation for its involvement in a massive corruption scandal.

The consultancy firm overcharged Eskom, a power utility, and worked with a sub-contractor that was linked with the Gupta brothers who bankrolled former South African President Jacob Zuma. 

Former South African President Jacob Zuma faces corruption charges for deals which also put a spotlight on McKinsey's role. (AP)

Zuma, who was forced to resign in 2018, faces corruption charges. 

McKinsey earned millions of dollars in consultancy fees by partnering with the Gupta company which is accused of bribing officials to win contracts. 

If its contract with Eskom had materialised, it would have been the largest fee for McKinsey in Africa at $700 million for its services on finding ways to end recurring power blackouts. 

The Swissair disaster 

Up until the 1990s, Swiss Air was one of the world’s finest airlines, known for punctuality and good service - as reliable as a Swiss watch. 

When it looked for expansion, McKinsey, its longtime adviser, laid out a business plan which took the once-proud airline to the brink of bankruptcy. 

Instead of focusing on the core business of flying passengers, the airline expanded its catering business and other ground services. Since Swissair itself was a mid-sized carrier, unlike Lufthansa, and wanted economies of scale, it began buying stakes in regional airlines. 

The only condition for its investments in these troubled small airlines such as the French Air Littoral, AOM and Air Liberte, Belgium’s national carrier Sabena and LOT Polish Airlines, was that they will use Swissair’s ground services. 

That was essentially buying customers. But the McKinsey strategy didn’t work out as planned and these airlines not only lost money themselves but forced Swissair to pump in hundreds of millions of dollars to keep them afloat. 

Ultimately Swissair not just abandoned the strategy, but showed McKinsey the door. 

The Enron disaster 

McKinsey earned tens of millions for consultancy services sold to Enron, the energy trader which collapsed in 2001 after a massive accounting fraud. 

Jeff Skilling, who was at the helm of Enron’s transformation from an energy trading firm into a behemoth which dealt in everything from natural gas to broadband, was a former McKinsey employee. 

After Enron’s collapse, which rattled the American stock markets, McKinsey absolved itself from any responsibility, saying it was not an adviser on financial and reporting matters. 

But up until the very end, it was promoting Enron’s business model, especially its off-balance sheet accounting practice, and encouraging others to follow suit. 

One of the articles in its McKinsey Quarterly magazine, said “the deployment of off–balance-sheet funds using institutional investment money fostered [Enron’s] securitisation skills and granted it access to capital at below the hurdle rates of major oil companies.”

A McKinsey partner even wrote a book titled “Creative Destruction” in which he extolled Enron’s business model. 

But even after all the controversies, corporate executives and government officials continue to flock to McKinsey for advice. 

“McKinsey clearly sells something that its clients think is worth buying,” said McDonald. 

Jacques Le Bris's insight:

NDC :

Si le propre d'un escroc est de dire ce que sa victime aime entendre, celui de McKinsey est de vendre cher ce que son client estime bien d'acheter.

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