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Législatives: "points chauds" et personnalités à surveiller

Législatives: "points chauds" et personnalités à surveiller | Campagnes en France | Scoop.it

Le premier tour des législatives donnera lieu le 11 juin à plusieurs batailles électorales serrées ou emblématiques. Voici quelques premiers "points chauds" et personnalités à surveiller par étiquettes politiques :

 

République en marche (REM) et "majorité présidentielle"

 

Dans les Alpes de Haute-Provence (2e circonscription), le nouveau porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner (élu sous l'étiquette PS en 2012), n'a pas la certitude d'être reconduit dans une circonscription où FN et France insoumise sont puissants. Il devra quitter le gouvernement s'il est battu, comme les autres ministres en lice. 

Le fidèle Richard Ferrand, ministre de la Cohésion des Territoires, se représente dans le Finistère (6e), mais n'est pas réellement menacé.

Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, initialement investi par LR, tentera d'être réélu dans l'Eure (1e) sous l'étiquette "majorité présidentielle". Il fera face à une LR bien implantée, l'adjointe au maire d'Evreux Coumba Dioukhané.

L'ex-Premier ministre socialiste Manuel Valls, également "majorité présidentielle" n'aura pas d'adversaire REM ni PS en Essonne (1ère). 

Plusieurs fidèles du chef de l'Etat sont également candidats à Paris, dont le porte-parole de campagne Benjamin Griveaux (5e) ou Stanislas Guerini (3e).

Le parti mise aussi sur des personnalités comme la torera Marie Sara face au sortant Gilbert Collard (FN) dans le Var (2e), ou le mathématicien Cédric Villani dans l'Essonne (5e).

 

Les Républicains

 

Plusieurs candidats LR, qui ont fait savoir qu'ils seraient plutôt dans une attitude constructive face à Emmanuel Macron n'auront pas d'opposants République en marche : Thierry Solère (Hauts-de Seine, 9e), Franck Riester (Seine-et-Marne, 5e), Hervé Gaymard (Savoie, 2e).

A Paris (2e), Nathalie Kosciuscko-Morizet aura face à elle à la fois un candidat REM, Gilles Legendre, et le maire LR du VIe arrondissement, Jean-Pierre Lecoq.

 

Parti socialiste  

 

Le patron du parti, Jean-Christophe Cambadélis, affronte à Paris (16e) le nouveau secrétaire d'Etat au Numérique Mounir Mahjoubi.

Dans la 18e circonscription de la capitale, l'ex-ministre du Travail Myriam El Khomri (PS) aura face à elle la féministe Caroline de Haas, ainsi qu'un candidat LFI, Paul Vannier. REM n'a pas investi de candidat.

Le candidat à la présidentielle Benoît Hamon affrontera Nadia Hai (REM) dans les Yvelines (11e), tandis que l'ex-ministre de l'Intérieur Mathias Fekl, figure montante du PS, risque d'être en difficulté dans le Lot-et-Garonne (2e). L'ex-ministre de l’Education, Najat Vallaud-Belkacem affrontera dans le Rhône (6e) l'entrepreneur Bruno Bonnell (REM).

D'autres ex-ministres PS ont été épargnés par En marche, dont Stéphane Le Foll dans la Sarthe (4e) et Marisol Touraine en Indre-et-Loire (3e).

 

La France insoumise

 

La mère des batailles pour LFI aura lieu dans les Bouches-du-Rhône (4e) entre le sortant Patrick Mennucci (PS) et Jean-Luc Mélenchon.

 

En Haute Garonne (9e), son directeur de campagne Manuel Bompard défiera Christophe Borgel, le "Monsieur élections" du PS, tandis qu'en Seine Saint-Denis (7e et 1e), les porte-parole Alexis Corbière et Eric Coquerel, affronteront respectivement le sortant Razzy Hammadi (PS) et Yannick Trigance (PS).

 

Autre combat sérieux en vue: dans la Somme (1e), entre Pascale Boistard (PS), François Ruffin (soutenu par LFI) et le comédien Franck de Lapersonne (FN).

 

Front national

 

Marine Le Pen sera bien candidate dans le Pas-de-Calais (11e) et a de très grandes chances de l'emporter.

Son bras droit Florian Philippot est moins assuré en Moselle (6e), tandis que dans le Vaucluse (3e), Marion Maréchal-Le Pen a laissé la place à Hervé de Lépinau.

Le candidat FN dans l'Aisne (1e) est Damien Philippot, frère cadet du vice-président et dans la ville symbole de Calais (Pas-de-Calais, 7e), le beau-frère de Marine Le Pen, Philippe Olivier.

 

Debout la France

 

Le sortant Nicolas Dupont-Aignan pourrait être en difficulté dans l'Essonne (8e) après son ralliement à Marine Le Pen entre les deux tours de la présidentielle. Il affrontera des adversaires LR et FN.

 

Ecologistes

 

L'écologiste Cécile Duflot, sortante, fera face entre autres à Danielle Simonnet (LFI) et Nawel Oumer (PS) à Paris (6e), mais aussi à Pierre Person, conseiller politique adjoint d'Emmanuel Macron.

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Législatives : confronté à un afflux de candidatures, En Marche ! lance sa sélection

Législatives : confronté à un afflux de candidatures, En Marche ! lance sa sélection | Campagnes en France | Scoop.it

Plus de 6000 personnes se sont portées candidates auprès du mouvement En Marche pour les élections de juin. Un comité d'investiture de neuf personnes, qui vient d'être nommé, est chargé d'en sélectionner 577 selon des critères précis.

Besoin de renouvellement ou rançon du succès dans les sondages? Selon Jean-Paul Delevoye, ancien ministre de Jacques Chirac et président de la commission d'investitures d'En Marche!, plus 6.000 personnes ont présenté leur candidature pour les législatives de juin. Un chiffre conséquent qui prend quelque peu de court le mouvement d'Emmanuel Macron et les neuf membres de la commission d'investiture, qui viennent d'être nommés. Ils vont devoir écarter 5423 postulants pour n'en garder que 577. Et ils n'ont qu'un mois pour livrer la première vague de noms.

Sur LCI, jeudi, Jean-Paul Delevoye a dit son souhait de «gens sincères, authentiques, représentatifs de la société civile», assurant qu'il n'y aura ni «droit», ni «discrimination à la candidature». Au début du mois, Emmanuel Macron avait indiqué que «la moitié au moins» des candidats viendront «de la société civile, de la vie active». De son côté, la commission d'investiture d'En Marche! a en outre établi cinq critères permettant une première sélection: le «renouvellement», donc, «un casier judiciaire vierge et aucune condamnation à une peine d'inéligibilité», «la parité réelle», «le pluralisme politique» ou encore «la cohérence» avec la signature par les candidats d'un «contrat moral par lequel ils s'engageront à respecter et à défendre le contrat avec la Nation» proposé Emmanuel Macron.

 

«Le renouvellement, ce n'est pas le jeunisme»

Sur la parité, En Marche! a eu quelques inquiétudes dans la première phase de son recrutement puisque les postulants étaient à 80% voir 85% des hommes. Il a fallu que Macron lance un appel fin janvier intitulé «réveillez-vous!» pour que le taux remonte. «Aujourd'hui, assure l'entourage du candidat, soulagé, nous sommes montés à 35% de femmes».

Membre de la commission d'investiture, Catherine Barbaroux, s'en félicite. «Je vois beaucoup de femmes et beaucoup de femmes jeunes actives lors des réunions militantes, c'est bien le signe que la parité est possible». Ex-membre de la Haute autorité des primaires du PS en 2011, elle milite en faveur d'un statut des élus. «Je sais, dit-elle, que des employeurs privés sont prêts à jouer le jeu comme le fait la fonction publique». Quant à la commission d'investiture, elle se félicite de «la transparence du mode de désignation, beaucoup plus démocratique aussi que dans d'autres partis».

Sur le renouvellement, elle admet que Jean-Paul Delevoye ne l'incarne pas exactement. Âgé de 70 ans, ce proche de Jacques Chirac, a été sénateur, ministre du gouvernement Raffarin, médiateur de la République puis président du Conseil économique, social et environnemental. «Le renouvellement, ce n'est pas le jeunisme», explique Barbaroux, elle-même à la retraite. «Nous avons aussi besoin de hauteur de vue et de distance pour l'exercice difficile que nous avons à mener». «C'est une personnalité respectée qui n'est suspecte par personnes de connexions avec qui que ce soit», ajoute l'entourage de Macron. Ce même entourage souligne en outre la présence «de nombreux jeunes» dans la commission d'investiture, paritaire.

 

Sophie de Ravinel

 

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En Marche investit des célébrités aux législatives 

En Marche investit des célébrités aux législatives  | Campagnes en France | Scoop.it

Le mathématicien Cédric Villani fait partie des candidats investis par En Marche pour les législatives.

 

Jeudi, En Marche, le mouvement d'Emmanuel Macron, présentait les 14 premiers candidats investis aux législatives. Parmi ceux-ci, quelques noms sont plus connus que d'autres.

Invité de L'Emission politique jeudi soir, Emmanuel Macron a ainsi annoncé que son équipe pour les législatives compterait Jean-Michel Fauvergue, l'ex-patron du Raid. Il avait notamment mené l'assaut des policiers d'élite à Saint-Denis, en novembre 2015, à la suite des attentats de Paris. Jean-Michel Fauvergue sera candidat en Seine-et-Marne. 

 

Voir aussi : VIDEO. Emmanuel Macron - Benoît Hamon : qui sont leurs soutiens?

 

Un mathématicien, un juge d'instruction

Le mathématicien Cédric Villani, qui a reçu la médaille Fields en 2010, sera lui aussi candidat sous la bannière du mouvement de l'ex-ministre de l'Economie. Il est à la tête de l’Institut Henri-Poincaré, une école-laboratoire de recherche dédiée aux mathématiques et à la physique théorique.

 

Lire aussi : Cédric Villani : "Le big data va booster la recherche contre le cancer"

 

Eric Halphen fera aussi partie des candidats En Marche aux législatives. Juge d'instruction, il s'était illustré dans l'affaire des HLM de la Ville de Paris. C'est aussi lui qui a co-fondé l'association Anticor, en 2002, pour promouvoir l'éthique en politique et lutter contre la corruption et la fraude fiscale.

 

Rédaction - leJDD.fr

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