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Les cartes postales d'Alain Juppé à Nicolas Sarkozy

Les cartes postales d'Alain Juppé à Nicolas Sarkozy | Campagnes en France | Scoop.it

En déplacement à Bayonne et Biarritz samedi, Alain Juppé répond point par point aux critiques de ses adversaires et aux accusations en mollesse, naïveté qui lui sont faites. Et réserve une petite surprise pour la semaine prochaine…

 

De notre envoyée spéciale à Bayonne, Saint-Jean-de-Luz et Biarritz

«Il faut réussir ces primaires et être fidèles à leur esprit. Ce sont des primaires ouvertes. Ça dérange certains qui essayent de les refermer», envoie Alain Juppé à l'attention de Nicolas Sarkozy. Le maire de Bordeaux s'est installé depuis quelques minutes seulement à un déjeuner avec une trentaine d'élus locaux. Et la compétition est à nouveau là. À ses côtés à Bayonne, des élus du Modem et de UDI. «C'est très important d'avoir une large participation», reprend Alain Juppé «Tout le monde a compris: plus il y aura de votant, plus j'ai de chances. Je pense que la mobilisation aura lieu» La rencontre est détendue. Il détaille son agenda et annonce qu'il se rendra jeudi prochain dans les quartiers Nord de Marseille (avant son meeting de Toulon), le jour même du meeting de Nicolas Sarkozy… à Marseille justement! Un chassé-croisé qui évidemment n'est en rien dû au hasard.

Alain Juppé se dirige ensuite dans la vieille ville pour une balade dans les ruelles de Bayonne… Un trajet qui rappelle là encore celui emprunté par Nicolas Sarkozy en mars 2012. À l'époque, le président s'était fait copieusement huer. Ce samedi, Alain Juppé reçoit un accueil des plus favorables. «On est avec vous», lui lance les passants. «Bon courage, on ira voter pour vous», s'enthousiasme une habitante. «Du courage j'en ai!», s'exclame le candidat, «mais ce qu'il me faut ce sont des bulletins de botes!», rebondit le candidat qui ne perd jamais de vue l'élection. Même quand trois adolescentes aux jeans troués viennent lui demander une photo. «Vous n'avez pas froid aux genoux?», s'inquiète le candidat, «bon n'oubliez pas de dire à vos parents de voter le 20!»

Alors que, comme le rappelle le maire de Bordeaux, le corps électoral est inconnu pour ce scrutin, Alain Juppé compte bien se différencier. Comment? «En étant ce que je suis et ça suffit à me différencier!» Et manifestement, le maire de Bordeaux entend aussi riposter.

Nicolas Sarkozy l'accuse d'être le candidat d'une «alternance molle»? L'air de rien, Alain Juppé distille à plusieurs reprises dans la journée, à Bayonne et à Biarritz, qu'il prône «une alternance profonde et radicale». Et pour ce faire, il commencera par «le rétablissement de l'autorité». «Je suis parfois très critiqué. On me dit que je suis centriste… mais je suis totalement déterminé à faire respecter un État fort», appuie Alain Juppé en meeting à Biarritz dans une salle bondée.

«Je veux que la France optimiste contamine la France morose»

Alain Juppé, candidat à la primaire de la droite.

 

Cette fois-ci, contrairement à Rennes, il ne finit pas son discours en s'excusant de ne pas avoir été «folichon». Il conclut sur une nouvelle carte postale envoyée de Biarritz… à Nicolas Sarkozy. «Il y a une sorte de fossé qui s'est creusé et qui est en train de s'élargir entre deux France: une France conquérante - à l'aise dans la mondialisation - et une autre France - à la rencontre de laquelle je suis allée - qui souffre. Je veux éviter à tout prix que ces deux France s'opposent comme certains le font en opposant les élites à la majorité silencieuse», conclut-il en renvoyant au slogan de campagne de l'ancien président. «Je veux que la France optimiste contamine la France morose», finit le maire de Bordeaux.

«J'ai bien l'intention de faire à chacun sa place»

Alain Juppé, candidat à la primaire de la droite.

 

Quant à la critique d'une «majorité de rencontre» que lui a adressée François Baroin, Alain Juppé dit «ne pas pouvoir polémiquer». «Dans un contexte qui sera extrêmement compliqué, nous aurons besoin d'un large rassemblement de la droite et du centre. Et je ne comprends pas que ceci soit qualifié de majorité de rencontre», indique-t-il. À ses yeux, c'est au contraire «une majorité solide qui partage un certain nombre de convictions». «Et j'ai bien l'intention de faire à chacun sa place», affirme le candidat. S'il l'emporte le 27 novembre prochain, souligne-t-il, il a «bien l'intention de composer une majorité équilibrée dans laquelle les Républicains auront toute sa place mais aussi le modem, l'UDI et des hommes et des femmes qui voudront nous rejoindre. Je ne ferai pas appel à M. Kouchner, ni à M. Besson ni à M. Jouyet comme certains en d'autres temps. Je n'ai pas de leçons à recevoir en ce domaine», insiste-t-il dans une allusion très claire à Nicolas Sarkozy. Il ne veut pas donner d'indication quant au nombre d'investitures données aux centristes. «On verra au lendemain de la primaire», dit-il seulement. Mais à ceux qui l'accusent de se faire phagocyter par le centre, il balaie la critique d'un revers de la main. «Il faut être sérieux un peu», souffle-t-il en invitant ceux qui le critiquent à ne pas «se laisser phagocyter par l'extrême droite».

 

Alain Juppé est assurément «confiant» même s'il se dit vigilant avant le 20 novembre «car il y a toujours beaucoup de gens qui ne savent pas comment il faut s'y prendre». Mais il sourit: «il y a un mouvement incontestable que je sens depuis des semaines». Et en serrant nombre de mains à Bayonne, à Saint-Jean-de-Luz et à Biarritz, il rit: «c'est là qu'on se dit qu'on va faire 100%!» Mais «je ne crie pas cocorico!», s'amuse-t-il visiblement de très bonne humeur. Nicolas Sarkozy peut-il encore le rattraper? «Oui. Il court vite!» Alain Juppé dit ne pas se laisser «influencer pas les sondages. Vous dire que ça ne me fait pas plaisir serait mentir mais je garde la tête froide. Je ne m'endors pas sur mes lauriers!»

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Présidentielle : les Français ne veulent pas du même casting qu'en 2012

Présidentielle : les Français ne veulent pas du même casting qu'en 2012 | Campagnes en France | Scoop.it

Hollande, Sarkozy, Le Pen, Mélenchon, Bayrou… Les candidats de 2012 veulent presque tous y retourner en 2017. Mais ce scénario déjà vu rebute les Français, comme le montre notre sondage exclusif.

 

François Hollande, Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon voire François Bayrou… Telle qu'elle est partie, l'élection présidentielle de 2017 promet de ressembler furieusement à celle de 2012. A rebours de l'aspiration des Français au renouvellement politique, confirmée par une enquête Harris Interactive à retrouver dans Marianne en kiosques ce vendredi 8 juillet. Selon notre sondage, un quart de nos concitoyens souhaitent qu'aucun des candidats au premier tour de la dernière présidentielle ne se représente en 2017.

 

Un premier enseignement est très clair : une grande majorité de Français (84%) ne veut pas d'un match retour Hollande/Sarkozy. Et dans le détail, 82% rejettent de toute façon une candidature du président sortant, et 71% celle de son prédécesseur.

 

Pourtant, les deux finalistes de 2012 sont bel et bien engagés sur le chemin de 2017. François Hollande se démène pour déblayer sa route à gauche, tandis que Nicolas Sarkozy compte annoncer cet été sa candidature à la primaire de la droite

 

Les autres prétendants de 2012 ne sont guère plus appréciés des électeurs : 58% des Français ne veulent pas d'une candidature de Marine Le Pen, un chiffre qui monte à 64% pour François Bayrou et 65% pour Jean-Luc Mélenchon.

Seulement 19% des Français pour une candidature Valls

Qu'en est-il alors des personnalités qui ne se sont jamais présentées à une élection présidentielle ? L'enthousiasme est à peine plus délirant. 43% des Français souhaitent une candidature d'Alain Juppé, alors que 54% s'y opposent. 32% sont favorables à une candidature d'Emmanuel Macron, alors que le ministre de l'Economie laisse encore planer le doute sur ses intentions, et 28% à celle de Bruno Le Maire, en lice pour la primaire de la droite. Manuel Valls, lui, est dans les choux : seuls 19% des Français approuvent une candidature du Premier ministre, relégué derrière Arnaud Montebourg (26%) à gauche et Marion Maréchal-Le Pen (23%) à l'extrême droite. Quant à Nicolas Hulot, il vient de renoncer à se lancer pour 2017, alors que selon notre sondage, 35% des Français voyaient pourtant d'un bon œil sa candidature…

 

Sondage réalisé par Internet du 24 au 27 juin 2016 auprès d'un échantillon de 3.796 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

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Primaire à droite. Sondage : Juppé battrait Sarkozy de 12 points

Primaire à droite. Sondage : Juppé battrait Sarkozy de 12 points | Campagnes en France | Scoop.it
A deux mois de la primaire ouverte de la droite et du centre, BVA et ses partenaires Orange, la Presse Régionale et Salesforce publient les résultats d’un sondage. Alain Juppé l'emporterait avec 12 points d'avance sur Nicolas Sarkozy.
 

Alain Juppé remporterait le second tour de la primaire ouverte de la droite et du centre, avec 56 % des suffrages contre 44 % pour Nicolas Sarkozy. C'est ce qui ressort d'un sondage réalisé par BVA et ses partenaires Orange, la Presse Régionale et Salesforce.

 

Les intentions de vote au second tour. | BVA-Salesforce/Presse Régionale/Orange/POP2017

 

Au premier tour, Alain Juppé arriverait en tête du premier tour avec 38 % des voix, si elle avait lieu dimanche prochain. Il devancerait Nicolas Sarkozy de 4 points (34 %). Bruno Le Maire et François Fillon seraient au coude à coude, recueillant chacun 11 % des suffrages exprimés. Nathalie Kosciusko-Morizet, est créditée de 4 % des voix. Jean-François Copé (1 %) et Jean-Frédéric Poisson (1 %) ferment la marche.

28 % parmi les Républicains

Alain Juppé rassemble 28 % des sympathisants des Républicains mais est surtout porté par l’électorat du Modem (73 %) et de l’UDI (65 %). A contrario, Nicolas Sarkozy rassemble près d’un électeur sur deux chez les Républicains (48 %).

46 % d'électeurs d'autres sensibilités politiques

Rappelons qu’aujourd’hui, le corps électoral déclaré de la primaire est composé à 54 % d’électeurs proches des Républicains et à 46 % d’électeurs d’autres sensibilités politiques. Il est évident que si cette proportion évolue, à la faveur des Républicains, Nicolas Sarkozy pourrait réaliser un score supérieur et se rapprocher d’Alain Juppé pour viser la symbolique première place au 1er tour. Son score pourrait être également renforcé s’il parvenait à mobiliser davantage de sympathisants du FN.

 

Les intentions de vote au premier tour. | BVA-Salesforce/Presse Régionale/Orange/POP2017

 

Lire aussi: Tout dépendra de la participation. Commentaire de Michel UrvoyAlain Juppé mobilise les 25-34 ans

Alain Juppé séduit davantage les hommes (44 %), les 25-34 ans (48 %) et les 65 ans et plus (41 %) qui sont très mobilisés ainsi que les cadres (38 %) et les diplômés (40 % des personnes ayant au moins le bac). Nicolas Sarkozy, pour sa part, attire davantage les CSP- (38 % dont 40 % des ouvriers) et les personnes peu ou pas diplômées (47 % des personnes ayant un niveau d’études inférieur au bac).

 Lutte contre le terrorisme, croissance et emploi

La lutte contre le terrorisme, la croissance et l'emploi sont les thèmes prioritaires de la campagne pour les électeurs potentiels. 54 % d’entre eux souhaitent en effet que les candidats de la primaire évoquent en priorité, pendant la campagne, la lutte contre le terrorisme, 39 % la sécurité et la lutte contre la délinquance, 28 % les valeurs de la société française.

Une hiérarchie qui diffère selon les sensibilités politiques. Si la lutte contre le terrorisme est la priorité n° 1 des électeurs potentiels LR (63 %), les électeurs centristes accordent plus d’importance à la croissance et à l’emploi (61 %).

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