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Présidentielle 2017 : François Hollande "regrette" son renoncement

Présidentielle 2017 : François Hollande "regrette" son renoncement | Campagnes en France | Scoop.it

Le chef de l'État confie à ses proches que son renoncement n'a pas permis à Manuel Valls de faire la percée nécessaire. Il espère revenir dans le jeu.

 

Coucou, François Hollande est toujours président ! On l'aurait presque oublié. Pas lui. À ses proches qui lui rendent visite pour lui adresser une forme d'adieu, François Hollande confie qu'il « regrette » d'avoir renoncé à briguer un second mandat. « Il pensait que son retrait permettrait à Manuel Valls de faire une percée. Or, ce n'est pas le cas », confie l'un de ses visiteurs du soir. De fait, l'ancien Premier ministre entame sa campagne toujours en cinquième position derrière Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon, selon le sondage du Cevipof.

 

« Vous aurez remarqué que je n'ai pas annoncé mon retrait de la vie politique », dit encore le président de la République, contrairement à d'autres. François Hollande, qui connaît son PS sur le bout des doigts, pense en effet que sa famille politique ne sera peut-être pas en mesure de s'organiser, tiraillée entre son aile droite vallsiste et son aile gauche. Si le vainqueur de la primaire de la gauche est incapable de réaliser la synthèse indispensable, une fenêtre de tir pourrait, pense le chef de l'État, s'ouvrir pour lui-même. Comme autrefois, il rêve d'être le synthétiseur en chef des congrès PS...

 

Hollande : « 2017 est gagnable »

Un scénario très hypothétique auquel il s'accroche sans doute pour éviter de voir la réalité en face : il est le principal décompositeur de la gauche. Le processus est en marche... Pour la plupart des caciques un tant soit peu lucides, l'élection 2017 est terminée, injouable, et cela, quelles que soient les réformes entreprises et qui auraient été mésestimées. L'enjeu se déplace sur les législatives : le PS doit réussir sa primaire afin d'être capable de battre le FN aux législatives et de s'installer comme le premier parti d'opposition. Ce n'est qu'à cette condition que les élections locales intermédiaires du quinquennat suivant seront gagnables pour la gauche. Au fond, pas mal d'élus PS reviennent à la « doctrine Percheron » : à la droite, le pouvoir national, à la gauche, l'accompagnement social local...

François Hollande, lui, n'est pas dans cet état d'esprit. Il espère toujours que le bilan de son quinquennat sera rehaussé dans l'opinion. Ses récents succès diplomatiques à l'ONU à propos de la situation d'Alep sont une manière de démontrer que François Fillon a tort. Tort quand il estime que la France ne parle pas assez avec Poutine (la preuve, cette résolution finalement votée par la Russie), tort quand il estime que la paix en Syrie passe par le maintien temporaire de Bachar el-Assad au pouvoir, tort quand il pense que la France est capable d'encaisser 500 000 fonctionnaires en moins, tort quand il pense que la priorité est la baisse des charges des entreprises, et non la baisse de l'impôt sur le revenu... Bref, François Hollande réfléchit et guette l'ouverture pour revenir sur le ring. Certains qui l'ont vu plus récemment lui attribuent cette analyse : « l'élection en 2017 est gagnable ». Bel optimisme.

 

PAR EMMANUEL BERRETTA

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Présidentielle 2017: la diabolique stratégie de François Hollande pour être candidat

Présidentielle 2017: la diabolique stratégie de François Hollande pour être candidat | Campagnes en France | Scoop.it

François Hollande est persuadé qu'il pourra se présenter en 2017. 

AFP

 

Tandis que bien des socialistes n'en finissent pas de maudire le président révélé par le livre 'Un Président ne peut pas dire ça', tout indique que François Hollande n'entend pas renoncer à créer les conditions d'une nouvelle candidature. Une stratégie implacable se met en place.

 
 
 

François Hollande vient de se lancer dans une guerre de mouvement comme il les aime, reposant sur une stratégie ambitieuse: l’immobilisme parfait. Ainsi entend-il procéder pour demeurer en capacité de se présenter à la Primaire socialiste de janvier prochain. Ne rien faire. Ne pas bouger. Ne rien dire. Ne rien montrer. A la fin, tout devrait lasser, tout devrait glisser, et ceux qui aujourd’hui disent songer à la candidature, seront conduits à s’effacer, accordant à « François » son dernier privilège, celui d’être candidat à sa succession.

Jean-Christophe Cambadélis le répète à ses fidèles, parfois étonnés de l’entendre, "François est inébranlable". Et Emmanuel Macron pareil, qui émet le même jugement auprès des siens, tout aussi étonnés, "Ne vous trompez pas, il ira au bout". Ceux-là, qui savent leur Hollande sur le bout des doigts, ne pensent pas une seule seconde que ceux des socialistes, à l’image de Claude Bartolone, qui pensent "débrancher" leur président, soient en mesure d’y parvenir, même pour proposer en guise de mesure de substitution une candidature de Christiane Taubira (oui, des socialistes en parlent sérieusement, c’est dire s’ils ont envie de remporter la présidentielle qui vient).

 

Hollande dans une bulle

Au fond, tout cela est logique. Le président Hollande vit dans une bulle, le Parti socialiste dans une autre. Les intérêts de l’un et des autres ne concordent plus. Tout indique en l’état que les socialistes de la rue de Solférino sont en train de faire l’impasse sur l’élection présidentielle qui vient, préférant s’imaginer sauver les meubles aux élections législatives. La présidentielle peut être laissée à Hollande parce qu’au fond, cela arrange tout le monde.

Le calcul présidentiel est simple. Aucun de ceux qui se présentent ou se laissent présenter aujourd’hui comme des candidats de substitution au cas où il serait « débranché » ou empêché n’a en réalité envie de se retrouver propulsé en première ligne pour la présidentielle qui vient. Pas plus Manuel Valls que Ségolène Royal.

Ni l’un ni l’autre n’éprouvent l’envie irrépressible de porter le lourd chapeau de la honte qui attendrait tout candidat de remplacement d’un François Hollande défaillant. Finir troisième, voire quatrième d’un premier tour présidentiel, enfiler le costume d’un Jospin en pire, finir comme un Guy Mollet 1958, débordé par une irréductible vague de droite, solder son destin à tout jamais, c’est une promesse qui a de quoi refroidir les plus ardents ambitieux. La proie 2022 ne vaut pas que l’on se jette sur l’ombre 2017. Il n'y a guère que Montebourg pour caresser pareil destin wagnérien...

Les "Hollandais" contemplent ainsi Manuel Valls avec la goguenardise des vieux Grognards revenus de Russie s’apprêtant à couvrir la retraite de l’Empereur à Waterloo. Au fond d’eux-mêmes, ils ont la certitude que ce dernier proclame qu’il est prêt à être candidat pour assurer à la dernière seconde François Hollande de tout son soutien. Leur vision des choses est simple : sauf à être suicidaire, le Premier ministre ne peut pas avoir l’ambition de se présenter à une présidentielle où il risque de finir avec 10% des voix. Les Hollandais en sont persuadés, sauf événement imprévu, donc improbable, Valls ne devrait pas endosser la tunique du Ney de l’époque. Pourquoi pas? A supposer que la rationalité prêtée à Manuel Valls soit bien celle-là.

 

Le savant calcul du PS

Quant au PS, son seul souci est désormais de sauver ce qui peut l’être aux prochaines législatives, et peu importe l’élection présidentielle et son résultat, considéré comme acquis.

La théorie est la suivante : confrontés à une présidentielle remportée par la droite dure (qu’il s’agisse de Juppé ou Sarkozy), aiguillonnée par un Front national en pointe, les électeurs de la gauche s’en viendront voter, comme par réflexe, pour les candidats du PS, dans le but d’instaurer un minimum de contre-pouvoir institutionnel. Avec un peu de chance, traduisez, une percée des candidats du FN occasionnant de nombreuses triangulaires, le PS pourrait espérer passer la barre des 100, voire 120 députés élus ou réélus au Palais Bourbon. Lors du dernier Bureau national, certains participants ont entendu ce raisonnement spontanément énoncé par une proche de l’actuel Premier secrétaire, lisant avec ostentation une déclaration préparée à l’avance.

Ce savant calcul se heurte à deux limites possibles. La première, c’est qu’il ignore la dynamique qu’engendre l’élection présidentielle précédant les élections législatives, surtout dans un contexte où un candidat socialiste, et plus encore si c’est le président sortant, risque d’être éliminé au premier tour (les socialistes ne comprendront jamais la logique de la Ve République). La seconde, c’est qu’il n’est pas garanti, dans un tel contexte de rejet net et définitif du pouvoir sortant, que les électeurs de gauche aient envie de sauver les députés d’un pouvoir socialiste qu’ils jugeraient nécessairement nul et non avenu. A quoi bon 120 députés ou 60 puisque cela ne changerait guère le cours de l’histoire? Il se pourrait même, suprême ironie, qu’ils aient aussi envie d’achever le PS, le tuer, les uns au nom de Mélenchon, les autres au nom de Macron.

En tout cas, cette vision « authentiquement PS » des élections à venir ne peut que convenir à François Hollande. Puisque les socialistes renient toute ambition présidentielle, autant le laisser y aller… Impossible n’est pas Hollande. Et le reste, Sarkozy ou Juppé, Le Pen et les autres, il en fera son affaire, puisqu’il est écrit qu’à tout moment de sa vie publique, la chance a été au rendez-vous et que rien ne passe comme prévu, surtout pour les autres…

 

Le pacte faustien de Hollande

Il suffit donc d’attendre. Patienter. Contempler. Songer. Méditer l'Ecclésiaste, "Ne vous attristez pas comme ceux qui n'ont pas d'espérance". Attendre que les effets du livre "Un Président ne devrait pas dire ça" se perdent dans le bruit médiatique. Que les colères se calment. Que les inquiétudes s’estompent. Que les choses se tassent, car elles finissent toujours par se tasser. Que le temps fasse son œuvre, d’ici décembre. Que les socialistes finissent par conclure, comme d’habitude, que finalement François Hollande est leur plus petit dénominateur commun. Que seul le président sortant doit prendre devant les Français la responsabilité de son bilan. Que le PS considérant in fine que la défaite étant certaine, il faut renoncer à la présidentielle, et la laisser à "François"… Puisqu’il n’y a que "François", va pour "François"…

Autrement dit, pour être candidat, François Hollande inverse les données de sa problématique personnelle. Toute situation étant porteuse de son contraire, il suffit de laisser s’installer l’idée que tout ce qui, aujourd’hui, devrait conduire à le voir abdiquer, est en réalité argument pour le laisser se présenter. Si tout est perdu, pourquoi pas moi? Il entre dans cette stratégie une indéniable part de diabolisme. Un pacte faustien jeté à un PS au bord de la mort.

A la fin des fins se pose alors une question, essentielle, pour qui veut comprendre le fonctionnement Hollande.

Pourquoi vouloir à tout prix créer les conditions d’une candidature sachant que celle-ci peut se terminer par la pire des humiliations possibles, à savoir assister à la première élimination d’un président sortant lors d’un premier tour d’élection présidentielle? A cela, Emmanuel Macron, qui prétend bien maîtriser le sujet Hollande, répond: "Vous ne le connaissez pas, il croit en lui plus que tout". On pense alors à Talleyrand: "On ne croit qu’en ceux qui croient en eux"…

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2017 : Hollande et la théorie du "trou de souris"

2017 : Hollande et la théorie du "trou de souris" | Campagnes en France | Scoop.it

Le président, attendu sur ses terres corréziennes, croit encore en ses chances et met à profit ses courtes vacances pour peaufiner sa stratégie.

 

Les courtes vacances de François Hollande seront celle de la réflexion et de l'espoir envers et contre tout. Qu'importe si sa crédibilité s'est encore effritée après les attentats de juillet, qu'importe si les sondages le montrent toujours au fond du trou, pour certains proches du chef de l'État, la réaction de la droite et de l'extrême droite au lendemain des attentats de Nice (le 14 juillet) et de Saint-Étienne-du-Rouvray (le 26) lui permettrait de se glisser dans un « trou de souris ». Leur espoir ? « Qu'il apparaisse plus rassurant, apaisant et unitaire et provoque un sursaut de la gauche autour de sa personne ».

 

Contre « la fuite en avant de la droite »

Attendu jeudi sur ses terres corréziennes, le président Hollande pourra prendre en personne le pouls de l'opinion. Mais se confiant à des journalistes début août, il a lui-même esquissé ce qui pourrait s'apparenter à une stratégie pour 2017 : s'ériger en rempart contre les dérives « autoritaires » de la droite. « Face au terrorisme, la démocratie doit avoir la force nécessaire pour prendre des dispositions » dans le cadre de l'État de droit, et non pas dans « un État d'exception », a-t-il plaidé. Et de théoriser : « Le candidat de gauche (en 2017) a plus de chances de gagner s'il dit ce qu'il est possible de faire » en restant fidèle à l'État de droit et en se démarquant de la « fuite en avant » d'une partie de la droite.

LIRE aussi Terrorisme : jusqu'où Les Républicains vont-ils aller ?

Une manière de répliquer à Nicolas Sarkozy (LR) qui a appelé à placer « en rétention administrative les individus fichés les plus dangereux », au député (LR)Georges Fenech qui a souhaité un « Guantánamo à la française » ou à Marine Le Pen (FN), partisane de « l'expulsion immédiate » et administrative des étrangers « soupçonnés d'avoir un lien quelconque avec le terrorisme ».

Reste que comme le constate le politologue Jérôme Fourquet (Ifop), « la confiance accordée par les Français à François Hollande s'est complètement érodée » dans la foulée des attentats de juillet. Cette fois, point de rebond dans les enquêtes d'opinion, phénomène observé après Charlie Hebdo et le Bataclan quand il était apparu en « père de la nation ». La confiance en l'exécutif s'est affichée quasi stable, à 17 % pour le chef de l'État.

LIRE aussi Sondage : pas d'effet « Nice » sur l'impopularité de Valls et d'Hollande

Pis, dans le palmarès des personnalités considérées comme les plus crédibles pour assurer l'équilibre entre efficacité contre le terrorisme et protection de l'État de droit, il ne se place qu'en quatrième position (10 %) derrière Marine Le Pen (21 %), Nicolas Sarkozy (17 %) et Alain Juppé (15 %), selon une enquête (Ifop) publiée mardi. « Empêtré dans des considérations philosophiques et morales, l'exécutif ne veut pas prendre de mesures supplémentaires, alors même qu'aux yeux des Français, le degré de menace et l'urgence de la situation exigent une modification du dispositif juridique, pénal et constitutionnel », souligne Jérôme Fourquet. François Hollande qu'aucun sondage déjà ne donnait présent au second tour de la présidentielle avant les événements de juillet voit ainsi « son crédit fortement entamé dans le seul domaine où il disposait encore d'un crédit significatif », la lutte antiterroriste, observe-t-il.

 

Rempart

Face à tant d'adversité, l'intéressé temporise. Dans l'avion qui le ramenait samedi des JO de Rio, le président a confié, selon Le Figaro, qu'il prendrait sa décision « début décembre (...) pour avoir tout le temps nécessaire pour la construire et la justifier ». « Le bilan, la réussite, si tant est qu'elle puisse être démontrée, ne suffisent pas », a-t-il reconnu. Un intime en est toutefois persuadé : « Plus le temps passe, plus sa candidature devient probable, évidente même, dans la confrontation avec la droite et l'extrême droite. »

Quoi qu'il en soit, François Hollande est tenu par le calendrier de la primaire de la gauche qui a fixé au 15 décembre la date butoir pour le dépôt des candidatures. Et s'il renonçait ? « Être battu exige une retraite, un retrait », a-t-il admis, visiblement travaillé par cette sombre perspective.

Jacques Le Bris's insight:

 

Il faut dire qu'il a aussi la pratique des trous de souris, le bougre !

 

 

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Présidentielle : les Français ne veulent pas du même casting qu'en 2012

Présidentielle : les Français ne veulent pas du même casting qu'en 2012 | Campagnes en France | Scoop.it

Hollande, Sarkozy, Le Pen, Mélenchon, Bayrou… Les candidats de 2012 veulent presque tous y retourner en 2017. Mais ce scénario déjà vu rebute les Français, comme le montre notre sondage exclusif.

 

François Hollande, Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon voire François Bayrou… Telle qu'elle est partie, l'élection présidentielle de 2017 promet de ressembler furieusement à celle de 2012. A rebours de l'aspiration des Français au renouvellement politique, confirmée par une enquête Harris Interactive à retrouver dans Marianne en kiosques ce vendredi 8 juillet. Selon notre sondage, un quart de nos concitoyens souhaitent qu'aucun des candidats au premier tour de la dernière présidentielle ne se représente en 2017.

 

Un premier enseignement est très clair : une grande majorité de Français (84%) ne veut pas d'un match retour Hollande/Sarkozy. Et dans le détail, 82% rejettent de toute façon une candidature du président sortant, et 71% celle de son prédécesseur.

 

Pourtant, les deux finalistes de 2012 sont bel et bien engagés sur le chemin de 2017. François Hollande se démène pour déblayer sa route à gauche, tandis que Nicolas Sarkozy compte annoncer cet été sa candidature à la primaire de la droite

 

Les autres prétendants de 2012 ne sont guère plus appréciés des électeurs : 58% des Français ne veulent pas d'une candidature de Marine Le Pen, un chiffre qui monte à 64% pour François Bayrou et 65% pour Jean-Luc Mélenchon.

Seulement 19% des Français pour une candidature Valls

Qu'en est-il alors des personnalités qui ne se sont jamais présentées à une élection présidentielle ? L'enthousiasme est à peine plus délirant. 43% des Français souhaitent une candidature d'Alain Juppé, alors que 54% s'y opposent. 32% sont favorables à une candidature d'Emmanuel Macron, alors que le ministre de l'Economie laisse encore planer le doute sur ses intentions, et 28% à celle de Bruno Le Maire, en lice pour la primaire de la droite. Manuel Valls, lui, est dans les choux : seuls 19% des Français approuvent une candidature du Premier ministre, relégué derrière Arnaud Montebourg (26%) à gauche et Marion Maréchal-Le Pen (23%) à l'extrême droite. Quant à Nicolas Hulot, il vient de renoncer à se lancer pour 2017, alors que selon notre sondage, 35% des Français voyaient pourtant d'un bon œil sa candidature…

 

Sondage réalisé par Internet du 24 au 27 juin 2016 auprès d'un échantillon de 3.796 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

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2017 : comment Hollande prépare son coup

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Contre le libéralisme des ténors de la droite, le président de la République peaufine son dispositif et son discours de campagne. Cap à gauche !

Survolté, le président de la République a repris le sentier de la guerre. Cette bête à concours ne se sent jamais mieux que lorsque se profilent les élections. L'odeur de la castagne le revigore et le voici de nouveau dans l'exercice qu'il affectionne : semer les petits cailloux de sa campagne électorale en distribuant les cadeaux, les piques, les rôles et les cartes.

Lire aussi François Hollande, moi candidat...

Les cadeaux, d'abord. Aux fonctionnaires, en premier lieu. La clientèle traditionnelle de la gauche s'est serré la ceinture pendant six ans. Le président desserre un cranen revalorisant le point d'indice en deux fois, le 1er juillet 2016, puis le 1er février 2017 (en pleine campagne électorale). Pour chacun, ce sera entre 220 et 310 euros d'augmentation annuelle. Une enveloppe d'environ 2,4 milliards d'euros. Plus spécifiquement, pour revaloriser les 370  000 enseignants du primaire, une prime annuelle de 800 euros net sera distribuée à la rentrée 2016.

 

Ces médecins de la droite « qui saignent et purgent »

Les piques, ensuite. Dans son discours devant la Fondation Jean Jaurès, François Hollande s'est amusé à se moquer des propositions des candidats de la droite, de Sarkozy à Juppé en passant par Fillon, quasiment tous convertis au libéralisme en vigueur chez nos voisins européens. « Nous n'avons pas besoin de copier ni les mini-jobs des uns ni l'âge de la retraite des autres, a-t-il lancé, mardi, au théâtre du Rond-Point. Je vous l'assure, la France peut réussir sans avoir à démanteler les services publics, précariser les salariés, réduire les impôts des plus favorisés. »

Pour lui, l'alignement de la France sur le standard allemand ou européen serait un « abaissement ». Il considère même que le retour de la droite serait une « aventure » et compare les Sarkozy, Juppé, Fillon, Le Maire et autres à des médecins qui s'acharneraient à pratiquer « des saignées et des purges pour penser que le malade peut guérir alors même qu'il est déjà mort ».

Cette référence implicite au Malade imaginaire de Molière permet au chef de l'État de se distribuer le rôle central de la pièce de théâtre qui va être donnée en 2017 sur les tréteaux de France : celui du réformateur raisonnable, garant d'un équilibre français entre innovation sociale et tradition républicaine dans un monde plus que jamais dangereux. Hollande sculpte sa statue à l'aune de ses prédécesseurs, de Léon Blum à Lionel Jospin en passant par Mitterrand.

 

Un nouveau remaniement dans les tuyaux

Il défend l'idée que la gauche ne parvient au pouvoir qu'en cas de crise. En somme, lorsque la droite a failli. Une manière de justifier les difficultés dans lesquelles la gauche de gouvernement se débat une fois au pouvoir pour non seulement appliquer ses idéaux, mais aussi pour renverser la situation compromise. Cette leçon d'histoire est assez univoque, car on pourrait lui objecter que la droite ne parvient pas non plus au pouvoir sur un lit de pétales de roses, fussent-elles socialistes. Le général de Gaulle vient solder en 1958 l'échec des socialistes à résoudre l'épineuse guerre d'Algérie. Il n'a pas vraiment trouvé une situation idéale...

Peu importe les leçons de l'histoire, pour François Hollande, il s'agissait surtout de répondre aux critiques de ses propres frondeurs du PS qui s'apprêtent à rejouer le psychodrame du « reniement » à l'occasion de l'examen de la loi travail. Le recours au 49.3 n'est pas la panacée pour un candidat qui doit absolument rassembler son camp derrière lui avant d'affronter la droite.

Côté cuisine, François Hollande s'est donc remis aux fourneaux. Il est de nouveau question d'un remaniement ministériel qui permettrait de faire entrer au gouvernement les deux présidents de groupe, Bruno Le Roux et Didier Guillaume. Stéphane Le Foll, l'actuel ministre de l'Agriculture, serait alors pressenti pour remplacer Le Roux à la tête du groupe PS et se verrait, par la suite, confier la direction de la campagne électorale du candidat Hollande.

 

Macron remis au pas

François Hollande a aussi mis un peu d'ordre chez ses partisans et s'apprête à redistribuer les cartes. Stéphane Le Foll a été dissuadé de transformer Hé oh la gauche ! en mouvement autonome. Cela risquait, en effet, d'ajouter à la confusion entre La Belle Alliance populaire lancée par Cambadélis et le mouvement En marche ! d'Emmanuel Macron, assez inclassable pour l'instant. Donc, il a été décidé que La Belle Alliance serait le vecteur de rassemblement derrière la candidature Hollande.

Lire aussi Hé oh la gauche ! : le premier meeting de Hollande... sans Hollande

Emmanuel Macron, lui-même, a accepté de plier face au chef de l'État, même si le ministre de l'Économie demeure convaincu que la candidature Hollande reste incertaine. Dans ce cas, il tenterait sa chance. Reste Manuel Valls, un élément qui n'a pas encore tout à fait trouvé sa place dans le dispositif. Le Premier ministre s'est beaucoup isolé chez les socialistes à travers sa position sur la déchéance de nationalité ou la première version de la loi El Khomri. Les temps sont difficiles pour le bouillant Catalan. Il s'est fait doubler sur sa droite par Macron et peut difficilement se rabattre vers la gauche au moment où le tandem Hollande-Cambadélis occupe tout le centre de l'appareil.

Le Premier ministre cherche l'atout maître qui le positionnera comme l'avenir de la gauche dans l'après-Hollande. Il mise sur une réappropriation par la gauche du discours identitaire. Même, sur ce terrain, François Hollande commence à dérouler sa tonalité : à ceux qui se lamentent du déclin français, à ceux qui voudraient opposer les Français selon leurs origines, leurs racines, à ceux qui voudraient mettre l'islam à l'index, le président de la République répond qu'il sera le gardien de la « cohésion sociale, nationale et républicaine ». Alain Juppé, le favori des sondages, ne promet pas autre chose. Sur ce créneau, la guerre de territoire commence entre les deux hommes.

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Soutenir Hollande ? Le gros vent des députés PS à la demande de leur patron

Soutenir Hollande ? Le gros vent des députés PS à la demande de leur patron | Campagnes en France | Scoop.it
Le livre "Un Président ne devrait pas dire ça" a-t-il fait obstacle à la sortie d'un appel pour soutenir la candidature de François Hollande à l'élection présidentielle de 2017 ? Pas seulement. Même avant la sortie du livre, les députés socialistes sollicités par leur chef de file Bruno Le Roux n'avaient pas montré un enthousiasme débordant…
François Hollande a bien du mal à mobiliser ses soutiens. - Sipa

Ils rament sec en ce moment, les soutiens de François Hollande ! En plus de devoir faire face aux nombreux procès en "trahison" à gauche venant du PS et d'en dehors, leur champion, trop bavard, leur complique sérieusement la tâche. Le livre de confidences "Un président ne devrait pas dire ça" équivaut à un véritable boulet accroché aux chevilles des hollandais qui œuvrent dans l'ombre pour crédibiliser la candidature du chef de l'Etat.

Et si Bruno Le Roux, patron du groupe PS, a bien tenté de minimiser l'impact sur les troupes socialistes, la gêne est palpable dans les rangs. "Cela a jeté un trouble, confie à Marianne un ancien ministre. Les parlementaires sont comme leurs électeurs : ce livre a installé un doute". Mais même avant la sortie de l'ouvrage, rameuter des soutiens à une nouvelle candidature Hollande tenait plus de la corvée que de la partie de plaisir…

 

 
Les soutiens de François Hollande de plus en plus discrets

Depuis le lancement du site "Notre idée de la France", qui a pour mission de redorer l'image de François Hollande, son premier cercle de soutiens s'active pourtant sans relâche pour mobiliser dans les rangs du PS. 

Ainsi le 4 octobre, Pierre Jouvet, jeune secrétaire national du Parti socialiste aux fédérations, envoyait un message à l'adresse des premiers secrétaires fédéraux annonçant la préparation de "l'annonce de candidature du Président". Révélé par Le Lab, le texte précise que"la 1ère pierre de cette mobilisation est un appel de soutien à sa candidature par les cadres du parti, les parlementaires, les élus et les militants. Cet appel sera publié d’ici mi-octobre. Le texte sera très court et très simple. Il exposera les raisons pour lesquelles nous souhaitons une nouvelle candidature de François et ciblera la droite. Il a pour vocation unique de lancer une dynamique et de créer de la mobilisation autour du Président". Et d'adresser cette demande :"Pouvons-nous compter sur ta signature ?"

Le chef de file des parlementaires socialistes n'est pas en reste. Le 7 octobre, les députés de son groupe ont eu la surprise de recevoir un SMS de la part de Bruno Le Roux, que Marianne s'est procuré :

"Cher-e ami-e,
Nous allons être prochainement amenés à prendre plusieurs initiatives pour nous rassembler et affirmer notre soutien à la candidature du Président de la république pour qu'il poursuive son action à la tête de notre pays. En espérant pouvoir compter sur ton soutien, je te remercie de bien vouloir me confirmer ta disponibilité et reste à ton entière disposition pour en discuter (…)
Amitiés, Bruno."

Début octobre, tout indique donc que les hollandais s'apprêtaient à se compter et à sortir du bois avec un "appel" pour une candidature de François Hollande. Mais le livre de Gérard Davet et Fabrice Lhomme aurait remisé l'idée au placard. C'est en tout cas la version qui circule dans la presse, accréditée par cette déclaration de Didier Guillaume, le chef des sénateurs PS, ce mardi 18 octobre sur RFI :

"Le livre a un peu rebattu les cartes - moi j'appelle un chat un chat. Je ne fais pas de langue de bois donc à partir de là, nous ne sommes plus dans la phase de sortir la liste qui était très nombreuse : les copains, les amis, les parlementaires qui voulaient soutenir François Hollande. L'heure n'est plus à cela. L'heure aujourd'hui est : il faut que François Hollande s'exprime devant les Français".

Le texto sans réponse de Bruno Le Roux

Mais chez certains députés pourtant légitimistes, il y a une autre version qui se racontent, plus cruelle encore… Le texto de Bruno Le Roux serait resté lettre morte du 7 au 12 octobre, date de la publication du livre de Davet et Lhomme, une bonne partie de ses petits camarades de l'Assemblée nationale ne lui ayant tout simplement pas répondu. Ainsi, l'un d'eux confie :

 "Je crois que beaucoup de mes collègues ont fait comme moi, ils se sont tus tout simplement. Je n'ai pas reçu de nouvelles."

Ce que confirme un député socialiste de la région Hauts-de-France, qui n'a pas non plus répondu à l'appel : "Plusieurs de mes collègues, ceux qui forment le ventre mou du groupe, ni hollandais ni frondeurs, m'ont dit qu'ils avaient fait comme moi." Une dizaine, selon lui. 

Un ancien ministre resté fidèle à Hollande raconte que lui aussi n'a pas "répondu à ce SMS. J'attendais de voir sur quel texte m'engager, mais on en m'a rien envoyé." Ajouté aux non-réponses, il estime que les déclarations intempestives de Hollande dans le livre des deux journalistes au Monde "ont dû refroidir les initiateurs" de cet éventuel appel. Un frondeur, en rigole : "A ma connaissance, il n'y a pas de texte qui a circulé. Leur projet est tombé à l'eau avant même de voir le jour !"

Une tentative pour tester l'engouement autour d'une éventuelle candidature de François Hollande chez les socialistes légitimistes. Mais pas de bol, les députés avaient mieux à faire ces jours-là…

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"Les Français sont tellement en colère qu'ils n'accordent plus de seconde chance" 

Le peuple français en veux à ses politiques et ne leur accordera plus de seconde chance. Pas plus à François Hollande qu'à Nicolas Sarkozy qui ont tout deux raté leur quinquennat. Si les deux candidats renonçaient à se présenter, de nouvelles idéologies pourraient émerger pour enfin réformer le pays et redresser la France.

L'édito de Christophe Barbier.

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Présidentielle 2017: comment Hollande esquisse sa stratégie

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Sur le chemin du retour de Rio, le chef de l'Etat a redit qu'il annoncerait en décembre s'il briguera ou non un second mandat. Ce qui ne l'a pas empêché de poser les bases de ce qui serait sa campagne. Loin de son bilan.

Le moment est sans doute soigneusement choisi. Samedi, dans l'avion qui le ramenait de Rio où il a notamment assisté à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, François Hollande a évoqué avec des journalistes la fin de son mandat... et ce qui se passera après. 

Le chef de l'Etat a d'abord rappelé qu'il annoncerait vraisemblablement en fin d'année s'il briguera ou non un second mandat à la tête du pays. "Ce n'est pas au coeur de l'été que je vais prendre ma décision", a-t-il déclaré selon Le Monde, soulignant qu'il devait incarner sa fonction présidentielle jusqu'à la fin de l'année. 

 
 

Au coeur de sa réflexion se trouve une question: qu'est-ce qui justifierait une candidature à sa réélection? "Il faut fonder son choix sur d'autres arguments que la simple continuité, ou même la réussite de l'action", a-t-il expliqué. 

Défendre la démocratie face "la tentation autoritaire"

Impopulaire dans les sondages, sévèrement tancé sur la question des réformes économiques (les dossiers loi Travail et la loi Macron, le recours répété de l'article 49.3 de la Constitution), critiqué par les oppositions sur la question de la sécurité avec la multiplication des attentats, François Hollande va devoir composer avec un bilan compliqué. Même s'il lui reste cinq mois pour redresser la barre, notamment sur le front de l'emploi

 

Il esquisse donc les contours d'une autre stratégie. Et se pose en garant de la démocratie face à "la tentation autoritaire qui est un phénomène mondial". "La politique s'affaiblit, la démocratie se réduit", estime-t-il.  

Tout en précisant: "Il faut réinventer beaucoup de choses. Ce n'est pas la politique qu'il faut changer, c'est le rapport à la démocratie, les modes d'expression." 

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Pointant une "déconnexion entre le temps parlementaire, exagérément long, et le temps participatif citoyen, exagérément court", François Hollande considère qu'il faut "changer la démocratie, pas la restreindre".  

Petit tacle à la primaire à gauche

Serait-il, dans ce cas, l'homme de la situation? La perspective d'uneprimaire à gauche ou d'une candidature d'Emmanuel Macron ne l'enchante guère, en tout cas. "Toute initiative pour qu'il y ait le moins de candidats possibles est bonne", confie-t-il en allusion à peine voilée à ce sujet. Avant de préciser que "l'électorat de gauche est dispersé par définition. Il n'y a pas une sensibilité qui doit prendre le dessus sur une autre. Il faut faire une synthèse!". Le président défend tout de même la nécessité de "descendre", "redevenir citoyen" pour faire campagne. "Il n'y a pas de candidat de droit divin, lâche-t-il encore, selon Le Figaro. A chaque fois q'un candidat à vouu faire le président, il n'a jamais été président."  

S'il ne se représente pas ou s'il est battu, François Hollande assurait en tout cas samedi qu'il ne succomberait pas à la tentation du retour. "Ça me paraît impossible de repartir, de se présenter à telle élection législative. Je ne me vois pas briguer un mandat. Ce qui ne vaut pas dire ne plus s'intéresser à la politique ou même parler politique, intervenir dans le débat politique. Mais briguer un nouveau mandat ou redevenir premier secrétaire du PS, ça non...". Tout cela avec un petit sourire. Evidemment. 

Jacques Le Bris's insight:

C'est là toute la différence entre

un homme d'état qui pense à l'avenir de son pays

et un homme politique en France qui ne pense qu'à sa réélection.

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Hollande commémore le 8 mai et assure qu'il sera là l'an prochain

Hollande commémore le 8 mai et assure qu'il sera là l'an prochain | Campagnes en France | Scoop.it

Le chef de l'État a présidé la cérémonie marquant la victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie le 8 mai 1945.

 

François Hollande a mené dimanche 8 mai à Paris la dernière commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale de son quinquennat, en présence de Manuel Valls, des ministres, et de plusieurs personnalités politiques comme Nicolas Sarkozy. Le chef de l'État a déposé une gerbe au pied de la statue du Général de Gaulle en bas des Champs-Élysées, avant de remonter en voiture l'avenue, entouré par la Garde Républicaine. Il a ensuite rejoint les membres du gouvernement, comme Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, Emmanuel Macron, ministre de l'Économie,Ségolène Royal, ministre de l'Écologie près de l'Arc de triomphe où il a ravivé la flamme du Soldat inconnu. 

À la fin de la cérémonie, François Hollande a déclaré au micro de France 2 : "La seule information que je peux vous donner c'est que je serai là le 8 mai prochain." Le chef de l'État a profité de l'occasion pour défendre son bilan en affirmant : "Nous avons bien redressé le pays depuis quatre ans, je fais en sorte qu'il y ait un certain nombre de redistributions, dans la maîtrise de nos finances publiques",  expliquant être favorable à "un soutien à des catégories qui ont participé à l'effort."

Un "symbole d'unité nationale"

Dans un an, au lendemain du second tour de l'élection présidentielle, il présidera cette commémoration en présence du nouveau président élu ou débutera un second mandat s'il se représente et parvient à être rééluNicolas Sarkozy, qui devrait se présenter à la primaire de son camp après l'été, a confié sur France 2 assister à cette cérémonie du 8 mai car c'est "un symbole d'unité nationale". 

Le Premier ministre a lui confié que l'"esprit de Résistance" devait encore "nous inspirer" dans "des moments où l'histoire tragique s'invite, comme en 2015 avec la menace terroriste". "Nous sortons d'une certaine manière d'une période d'insouciance" avec la menace jihadiste, a fait valoir Manuel Valls. "C'est important d'entretenir cette mémoire car cela reste plus que jamais d'actualité", a conclu le Premier ministre. 

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