Élections départementales : en attendant de tout savoir... | Campagnes en France | Scoop.it

On ne les appelle plus “ cantonales ” mais “ départementales ”. Et on commence à y voir un peu plus clair sur ces élections de fin mars.

 Ce ne sont pas les élections départementales qui encombrent beaucoup ces colonnes, jusqu'à présent. Si certains candidats ont déjà fait savoir qu'ils seraient bien présents dans ce scrutin, bien peu ont organisé, encore, de rendez-vous formels pour annoncer leurs intentions. D'autres, par contre, font perdurer le suspense. Aussi, est-il bon de faire un petit point de ce qui est sûr, quant à ces élections. Et de ce qui sera peut-être…

Pour ce qui est sûr : ici comme ailleurs, ce sont des binômes homme-femme qui se présenteront aux électeurs. Ainsi, si le département passe de 33 à 17 cantons, l'assemblée départementale, elle, passera à 34 élus pour 33 aujourd'hui.

Ceux qui y vont et ceux qui " réfléchissent "

Si nos lecteurs de la région de Saint-Loup trouveront dans nos pages de Thouars, le détail des candidatures sur ce nouveau Val de Thouet largement tourné vers le nord, on sait déjà que plusieurs candidats seront présents aussi bien dans le canton de La Gâtine que dans celui de Parthenay. On sait aussi que quelques-uns « réfléchissent » encore.
Ainsi, en Gâtine, Hervé de Thalhouët-Roy (UDS) et Coralie Desnoues (UDS) ont clairement affiché leurs intentions. Dans le même camp, Didier Gaillard, maire de Ménigoute et conseiller général sortant, aurait bien eu envie d'y aller. Mais il est déjà 1er vice-président de la communauté de communes Parthenay-Gâtine et peut-être en restera-t-il là. C'est ce que souhaitent en tout cas ses « amis » politiques craignant une « primaire » forcément préjudiciable. Il réfléchit encore. Quant à Gérard Vitré, qui n'est plus maire de Secondigny, ni même conseiller communautaire et qui dit réfléchir, lui aussi, il est fort probable qu'il n'ira pas, même s'il est issu de la plus importante commune du futur canton.
A gauche, par contre, le « suspense » est à son comble et dans cette Gâtine laissée « ouverte » par le PS et qui pourrait voir un proche des écologistes conduire la campagne. Certains misent sur Nicolas Gamache, maire de Coutières. D'autres évoquent Jean-Charles Pied, l'ex-maire de Vasles qui n'est pas écolo mais pourrait avoir envie d'un retour en politique. Quoi qu'il en soit la tâche du « binôme de gauche » sera rude. « Ce n'est pas avec quatre cantons de droite qu'on fait un canton de gauche », disait récemment Nicolas Gamache. Difficile de le contredire… surtout en ce moment. On comprend donc que personne ne se bouscule.
Dans le canton de Parthenay, les choses sont plus claires. Gilbert Favreau (UDS), sortant, et Béatrice Largeaud (DVD), 1ere adjointe à Parthenay, y vont. Magaly Proust (PS) et Judicaël Chevalier (DVG) représenteront la gauche tandis qu'Anne-Laure Blouin (SE) et Christian Proust (SE), issus de la liste « Reconquête » des dernières municipales à Parthenay, espèrent bien mobiliser les « citoyens qui en ont ras la casquette » des affrontements droite-gauche.
Dans ces deux cantons des candidats Front national viendront-ils tenter de troubler le jeu ? Jusqu'à présent, l'extrême droite a été peu présente dans le paysage politique gâtinais. Les résultats des dernières européennes lui donneront-ils des ambitions nouvelles ? A Ménigoute notamment, le FN avait réalisé 25,94 % des voix. De quoi devenir gourmand…