Hollande commémore le 8 mai et assure qu'il sera là l'an prochain | Campagnes en France | Scoop.it

Le chef de l'État a présidé la cérémonie marquant la victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie le 8 mai 1945.

 

François Hollande a mené dimanche 8 mai à Paris la dernière commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale de son quinquennat, en présence de Manuel Valls, des ministres, et de plusieurs personnalités politiques comme Nicolas Sarkozy. Le chef de l'État a déposé une gerbe au pied de la statue du Général de Gaulle en bas des Champs-Élysées, avant de remonter en voiture l'avenue, entouré par la Garde Républicaine. Il a ensuite rejoint les membres du gouvernement, comme Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, Emmanuel Macron, ministre de l'Économie,Ségolène Royal, ministre de l'Écologie près de l'Arc de triomphe où il a ravivé la flamme du Soldat inconnu. 

À la fin de la cérémonie, François Hollande a déclaré au micro de France 2 : "La seule information que je peux vous donner c'est que je serai là le 8 mai prochain." Le chef de l'État a profité de l'occasion pour défendre son bilan en affirmant : "Nous avons bien redressé le pays depuis quatre ans, je fais en sorte qu'il y ait un certain nombre de redistributions, dans la maîtrise de nos finances publiques",  expliquant être favorable à "un soutien à des catégories qui ont participé à l'effort."

Un "symbole d'unité nationale"

Dans un an, au lendemain du second tour de l'élection présidentielle, il présidera cette commémoration en présence du nouveau président élu ou débutera un second mandat s'il se représente et parvient à être rééluNicolas Sarkozy, qui devrait se présenter à la primaire de son camp après l'été, a confié sur France 2 assister à cette cérémonie du 8 mai car c'est "un symbole d'unité nationale". 

Le Premier ministre a lui confié que l'"esprit de Résistance" devait encore "nous inspirer" dans "des moments où l'histoire tragique s'invite, comme en 2015 avec la menace terroriste". "Nous sortons d'une certaine manière d'une période d'insouciance" avec la menace jihadiste, a fait valoir Manuel Valls. "C'est important d'entretenir cette mémoire car cela reste plus que jamais d'actualité", a conclu le Premier ministre.