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Sur un air de " bankster "

Sur un air de " bankster " | Bankster | Scoop.it
La charge de la N-VA sur l’ACW et ses relations avec le monde de la finance (Belfius) fait trembler le CD&V, jusqu’à avoir eu raison de son ministre, Steven Vanackere.

 

(...)

 

Tout y est, dans les années 1930 comme aujourd’hui.

Même toile de fond : la grande dépression économique, la cascade de déconfitures industrielles et bancaires, un monde politique appelé à la rescousse dans des circonstances controversées.

Mêmes réflexes politiques : l’appel à une commission d’enquête parlementaire sur les collusions politico-financières, qui sera constituée en août 1936.

Même com’ : elle s’enrichit d’un vocabulaire-choc, simple, propre à frapper les esprits, facile à digérer par la presse.

Le « bankster » est né, c’est-à-dire l’homme politique compromis dans une affaire financière, et que l’on jette en pâture sans discernement à l’opinion publique.

Le rexiste Léon Degrelle, mais il n’est pas le seul, en fait la base d’un raz-de-marée électoral en 1936 (21 députés) qui ne sera qu’un feu de paille.

« Nous hurlerons quand il le faudra la vérité », martelait Degrelle. La N-VA n’en est pas à hurler sa prétention à réclamer l’assainissement des mœurs politico-financières au sein de l’establishment. Elle se veut sereine, déterminée dans sa volonté de laver plus blanc que blanc.

Degrelle, lui aussi, jurait vouloir rester digne, en s’associant à la campagne généralisée contre le « mur d’argent », cette emprise de la Finance sur l’exercice du pouvoir. « Nous n’allons injurier personne, n’exercer aucune pression, ne nous servir d’aucun sous-entendu.» On sait ce qu’il en advenu.

L’Histoire repasse les plats. Ils ne sont jamais mitonnés à l’identique. Mais toujours pimentés des mêmes ingrédients.

Visionnaire, Albert II et son allusion aux années 1930 à la Noël 2012 ? La N-VA va encore se sentir visée.

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Léon Degrelle et les Banksters

Léon Degrelle et les Banksters | Bankster | Scoop.it

- Wikipédia :

 

Dans la perspective des élections législatives du 24 mai 1936, sous la plume de Degrelle, le ton de Rex, se fait de plus en plus virulent et divers hommes politiques catholiques, auparavant soutenus par Rex, se font traiter « d'aristocrate-banquier », de « traître de la dévaluation », « d'éternel raté et d'homme qui a son avenir derrière lui » ; même un évêque, comme Mgr Schyrgens, est décrit comme « un clown et un prêtre de foire ». Après le blâme épiscopal, ces tirades amènent à une rupture définitive avec le parti catholique qui annonce, le 21 février 1936, la fin des contacts avec Degrelle et interdit à ses membres de collaborer au mouvement rexiste. L'entrée en politique de Rex de manière indépendante entraîne une profonde transformation du mouvement : si la plupart de ses cadres sont encore de jeunes catholiques militants, Rex devient « le point de ralliement d'une coalition disparate de mécontents du statu quo, regroupant pêle-mêle, des vétérans de la guerre 14-18, des membres des ligues patriotiques de droite, des boutiquiers et commerçants. » [...] « Un peu de la même manière que le boulangisme de 1888-1889 ou le poujadisme des années 1950 en France, [Rex] devient rapidement un fourre-tout de la protestation».

 

Dans son journal, Le Pays réel, fondé le 3 mai 1936, Degrelle mène « une virulente campagne contre les scandales de corruption dans lesquels des politiciens de tous bords étaient impliqués », se présentant comme « le grand épurateur » du puissant parti catholique dont il ambitionne de prendre la tête ; « À partir de là, la carrière tortueuse de Degrelle ne présente qu'une constante : la marche vers la conquête du pouvoir. Le mouvement, dans son entier, fut mis au service des tendances dictatoriales de Degrelle, tendances qui sont un des traits dominants de tous les dirigeants fascistes ». Les scandales dénoncés par Degrelle sont parfois imaginaires et, « plus que d'escroquerie ou de délits, il s'agit le plus souvent de l'utilisation de procédés sans grandeur, de trafics d'influence, d'irrégularités diverses qui, en fait, ne sont passibles d'aucune sanction légale. » Il n'empêche, la campagne orchestrée par Degrelle frappe l'opinion : des rexistes porteurs de balais défilent dans les rues aux alentours des permanences catholiques, le terme de

« bankster »

connaît un grand succès et la violence du ton de Degrelle ne connaît plus de limites : à propos de Paul Segers, il écrit : « Nous en avons plein les bottes de ces salauds, des aventuriers et de pourris. Ils s'en iront tous. Ne comptez pas sur leur puanteur, Segers, pour camoufler la vôtre ». Degrelle fonde également sa campagne sur l'antiparlementarisme et le rejet des partis traditionnels. Le mouvement rexiste fonde sa campagne sur les scandales politico-financiers et sur la nécessité d'assainir l'atmosphère politique. « Parant au plus pressé, Léon Degrelle et ses lieutenants s'approprient alors certains éléments du programme fasciste et national-socialiste. Pas de véritable programme donc, mais une prodigieuse improvisation s'adaptant d'une manière adéquate aux difficultés rencontrées, n'arrêtant pas de se créer elle-même et témoignant par son efficacité même, d'une remarquable vitalité » :
« Tous les partis corrompus se valent. Ils vous ont tous volés, ruinés, trahis [...].
Si vous voulez voir des scandales nouveaux empester le pays, si vous voulez être écrasés par la dictature des banksters,

[...] suivez alors, comme des moutons, les politiciens profiteurs ! Vous aurez, vous-mêmes, signé votre condamnation à mort. »
— Léon Degrelle, Le Pays réel.
« Les qualités de tribun de Léon Degrelle et son dynamisme juvénile, combinés à la dénonciation d'une classe dirigeante impopulaire, parviennent à fédérer un grand nombre de mécontents dans cette atmosphère troublée de la Belgique des années 1930. » Avec 271 491 suffrages lors des élections du 24 mai 1936, le parti rexiste obtient 11,5 % des voix, 21 députés et douze sénateurs.

 

« Qu'un mouvement politique inexistant en 1935, soit parvenu à rallier plus de 11 % des suffrages après une campagne de six mois, voilà qui bouleverse les données traditionnelles et les habitudes électorales belges ».

 

[Note du Curateur] Qui dit que l'Histoire (même belge) ne se répète jamais ?

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