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Goldman Sachs, grand gagnant de la crise de la dette grecque

Goldman Sachs, grand gagnant de la crise de la dette grecque | Bankster | Scoop.it

[NDC : Attention : Mis à jour le 09.03.2012 à 16:03]



Deux journalistes de l'agence Bloomberg, Nick Dunbar et Elisa Martinuzzi, révèlent que le maquillage des comptes du pays en juin 2001 a rapporté 600 millions de dollars à la banque d'affaires américaine...

 

Alors que la Grèce commence tout juste à respirer au lendemain du succès de la restructuration de sa dette, une enquête publiée mardi par Bloomberg lève le voile sur un épisode crucial du naufrage grec.

Ces révélations ont été rendues possibles par les premiers témoignages publics de deux personnages-clés de la transaction qui a permis à la Grèce dissimuler à ses partenaires européens l'ampleur de son endettement: Christoforos Sardelis, responsable du bureau de gestion de la dette à Athènes entre 1999 et 2004, et Spyros Papanicolaou, son successeur de 2005-2010.

 

Une endettement qui a presque doublé en quatre ans

Au cœur de l’engrenage: un accord de «swap» conclu avec la banque d’affaires Goldman Sachs en juin 2001. En pratique, l’opération consistait à échanger la dette contractée par la Grèce en dollars et en yens, contre un prêt en euros auprès de Goldman Sachs. Un échange réalisé en utilisant un taux de change «fictif,  historique», explique les auteurs de l’enquête.

Cela avait pour effet mécanique de «faire disparaître environ 2% de la dette grecque de ses comptes nationaux», expliquent-ils. Et pour rembourser les 2,8 milliards d’euros empruntés à la banque, la Grèce a conclu un autre contrat de swap.

Un montage de produits dérivés d’une complexité extrême dont les responsables grecs n’étaient pas capables de mesurer les dangers, de leur aveu même. En quatre ans, la dette ainsi contractée par la Grèce auprès de Goldman Sachs allait bondir de 2,8 milliards à 5,1 milliards d'euros.

 

«Des techniques utilisées par bon nombre de gouvernements européens»

Mais pour la banque, l’affaire a été plus que juteuse: selon Spyros Papanicolaou, «le jour de la conclusion de l’accord en 2001, le gouvernement devait à la banque environ 600 millions de d’euros de plus que les 28 milliards qu’il avait empruntés».

Contactés par les deux journalistes, Goldman Sachs a refusé de confirmer ce montant. «Les swaps étaient l'une des techniques utilisées par bon nombre de gouvernements européens pour respecter les critères du traité de Maastricht», a répondu Fiona Laffan, porte-parole à Londres.


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Débâcle de la Bourse en Chine: 21 courtiers débloquent 19 mds de dollars

Débâcle de la Bourse en Chine: 21 courtiers débloquent 19 mds de dollars | Bankster | Scoop.it

Les 21 principales sociétés de courtage chinoises, réunies en urgence samedi à Pékin, ont annoncé qu'elles allaient investir plus de 19 milliards de dollars sur les marchés boursiers du pays, afin d'enrayer leur chute spectaculaire.

Ce fonds d'au moins 120 milliards de yuans (19,3 milliards de dollars) sera destiné à l'achat de titres vedettes des grosses capitalisations, ont précisé ces 21 courtiers dans un communiqué publié par l'Association chinoise des valeurs boursières.

Promettant d'agir "avec fermeté" pour stabiliser les marchés boursiers locaux en plein plongeon, ces maisons de courtage se sont par ailleurs engagées à ne vendre aucune des actions qu'elles détenaient au 3 juillet.

Elles ont aussi promis de poursuivre leur intervention de rachat de titres tant que l'indice composite de la Bourse de Shanghai resterait inférieur à 4.500 points.

Cet investissement dépassant 19 milliards de dollars représente 15% des actifs nets combinés de ces courtiers, ont-ils indiqué.

La Bourse de Shanghai s'est effondrée de pratiquement 30% ces trois dernières semaines, dans un climat de panique générale.

Vendredi, elle a clôturé en baisse de 5,77%, l'indice composite terminant à 3.686,92 points.

Cette annonce s'ajoute à une autre mesure qui vise également à enrayer la dégringolade des indices: la Commission chinoise de régulation des marchés financiers (CSRC) a assuré vendredi qu'elle allait espacer le rythme des cotations à venir et en plafonner les montants.

En effet, le processus des introductions boursières en Chine est de nature à déséquilibrer encore davantage les marchés: les titres sont habituellement sous-évalués à leur émission et bondissent d'emblée, mais cela pousse les investisseurs à mobiliser des capitaux considérables lors de la période d'allocation... en retirant des liquidités, ce qui pèse sur la cote.

Même si la crise grecque n'arrange pas les choses, la raison principale de la correction des Bourses continentales chinoises est à chercher localement: la Bourse de Shanghai avait gonflé de 150% en douze mois, se déconnectant de l'économie réelle, et les experts s'attendaient à un retour de bâton.

AFP

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