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Un marronnier plus que trentenaire et sa forêt d'informations
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Le procureur requiert la condamnation de Besancenot pour séquestration

Le procureur requiert la condamnation de Besancenot pour séquestration | 10 mai | Scoop.it
Le Monde.fr -:
Le tribunal correctionnel de Nanterre achevait lundi d'examiner le cas de seize postiers, dont Olivier Besancenot, qui comparaissent depuis le 20 juin pour "séquestration" et "entrave à la liberté du travail".

Le procureur de la République a demandé, lundi 27 juin, la condamnation des seize postiers, dont Olivier Besancenot, poursuivis devant le tribunal correctionnel de Nanterre pour "séquestration" après l'occupation de la direction départementale de La Poste le 10 mai 2010.

La représentante du ministère public, Marie Lambling, a demandé au tribunal de "constater que les parties civiles ont été purement et simplement privées de leur liberté pendant trois heures", s'appuyant notamment sur le constat d'huissier réalisé à cette occasion. "Lorsqu'on franchit la ligne blanche et que l'on en arrive à séquestrer d'autres salariés sur leur lieu de travail, nous ne sommes plus dans la liberté syndicale, l'action militante se vidant de tout sens, mais bien dans celui des faits qui tombent sous le coup de la loi pénale", a-t-elle affirmé.

"TRAUMATISÉS"

Le célèbre facteur de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) et quinze autres postiers sont accusés par des cadres de La Poste de les avoir séquestrés pendant près de deux heures et demie lors de l'occupation de la direction départementale des Hauts-de-Seine de La Poste, le 10 mai 2010.

Treize employés de La Poste, dont une majorité de cadres travaillant dans la gestion des ressources humaines, avaient engagé cette citation directe, "traumatisés" d'avoir été "envahis sur leur lieu de travail et pris en otage". Les seize prévenus encourent une peine maximale de cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende.

Au premier jour du procès, le leader du NPA s'était défendu de toute séquestration, accusant les plaignants de mensonge et de simulation. "Ici, il n'y a absolument pas eu de séquestration. A part une main magique qui a retenu les treize cadres, je ne vois pas qui les empêchait de partir", avait ironisé Olivier Besancenot.

"CRIMINALISATION DE FAITS DE GRÈVE"

"S'il y avait eu séquestration, on la revendiquerait aujourd'hui. La Poste a ciblé les principaux animateurs SUD-PTT et CGT-PTT du mouvement de contestation [contre le projet Facteurs d'avenir, prévoyant une restructuration de la distribution du courrier]. On n'est qu'un exemple parmi tant d'autres, de salariés qui subissent la criminalisation de faits de grève", avait-il également déclaré à la presse.

Près de deux cents personnes, dont Arlette Laguiller (Lutte ouvrière), Mgr Jacques Gaillot, Benoît Hamon (PS) et Nicolas Hulot (Europe Ecologie-Les Verts), s'étaient rassemblées lundi devant le tribunal pour réclamer la relaxe des prévenus.
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Corse – Condamnation du STC en référé et multiplication des contacts syndicaux

Corse – Condamnation du STC en référé et multiplication des contacts syndicaux | 10 mai | Scoop.it
L'INFURMAZIONE PULITICA CORSA

Le 10 juin la salle d’audience du tribunal d’Ajaccio était comble. Quatre syndicalistes du STC étaient assignés en référé dans le but de lever l’occupation des locaux de l’ARS (qui dure désormais depuis un mois).
La direction de l’ARS, par la voix de Me Anne-Marie Leandri, demandait que Jean Brignole, secrétaire général, Tony Pruneta, secrétaire du secteur santé, Pierre Laffin et André Ferrandi soient condamnés à libérer les lieux sous astreinte de 10 000 euros par jour de retard.

Evoquant « des moyens de pressions inadmissibles », l’avocate rappelait que « les 90 agents de l’ARS sont dans l’impossibilité de travailler depuis le 10 mai. » Au nom de la direction, elle exigeait que soit mis fin « au trouble illicite », y compris par le biais d’une expulsion…

Pour la défense des syndicalistes, Me Marylène Camilli-Bucquet offrait une autre vision de la situation. « On n’est pas dans la voie de faits, mais dans la négociation syndicale », a-t-elle plaidé. De manière subsidiaire, elle a rappelé que deux des hommes assignés (Pierre Laffin et André Ferrandi) n’ont pas de mandats de dirigeants syndicaux et qu’il n’ont pas à être compris dans l’assignation. Elle a également demandé que la juge des référés « ne fasse pas une interprétation sévère de la loi… »

source et suite de l’article :

http://www.corsematin.com/article/social/condamnation-du-stc-en-refere-et-multiplication-des-contacts-syndicaux
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