Du 9 au 22 mai, KUB3 est sur la Croisette... Critiques, anecdotes, coulisses : c'est par ici !
10 mai
L’espace d’une journée, la population cannoise semble avoir triplé. Les techniciens testent les projecteurs en haut des marches, les services municipaux installent les barrières derrière lesquelles défileront bientôt les limousines tandis que déjà, des dizaines de photographes s’entassent avec leurs escabeaux. Pendant ce temps, Michel Denisot sourit aux caméras de BFM à l’entrée du Majestic et l’AFCAE organise sa 2ème journée de rencontres, notamment marquée par trois projections de films dans la salle Debussy du Palais des Festivals.
Les Géants tout d’abord, de Bouli Lanners, qui fera la clôture de la Quinzaine des Réalisateurs. Le film suscite une réelle curiosité auprès des festivaliers, son réalisateur ayant remporté trois prix à la Quinzaine en 2008 pour Eldorado. Autour des aventures marginales de trois adolescents livrés à eux-mêmes, Les Géants est construit comme un conte initiatique moderne en pleine nature. Si le film séduit grâce à l’interprétation parfaite de son trio de jeunes acteurs, il pèche par son manque global d’ambitions et d’enjeux.
Autre déception : Les Hommes Libres d’Ismaël Ferroukhi (Le Grand Voyage). Exclu de toute sélection, le film doit se contenter d’une séance lycéens. Tahar Rahim y interprète un jeune émigré algérien engagé par la police française sous l’Occupation pour espionner le recteur de la Mosquée de Paris (Michael Lonsdale). On ne niera pas les vertus pédagogique de l’œuvre, mais l’électrocardiogramme cinématographique est quant à lui au plus bas. Les Hommes Libres a certes le mérite de rendre hommage à la population algérienne et maghrébine en France dans les années 1940, mais ne décolle jamais. Film sans papiers, film sans identité.
Cette journée AFCAE fut enfin l’occasion pour Robert Guédiguian de venir présenter Les Neiges du Kilimandjaro, par ailleurs sélectionné pour Un Certain Regard. Les avis que j’ai pu recueillir sont plutôt tièdes, mais refoulé à l’entrée pour des raisons débiles voulant qu’on ne puisse occuper tous les sièges d’une salle de cinéma, je n’ai pas pu visionner le film.
Rendez-vous demain pour la 3ème et dernière journée AFCAE avant le début du “vrai” Festival, qui ouvre ses portes ce mercredi avec la projection du nouveau Woody Allen, Midnight in Paris.
[Note du Curateur] La Cinécure c'est par là :
http://www.scoop.it/t/cannes-film-festival-may-11-may-22-2011
10 mai
L’espace d’une journée, la population cannoise semble avoir triplé. Les techniciens testent les projecteurs en haut des marches, les services municipaux installent les barrières derrière lesquelles défileront bientôt les limousines tandis que déjà, des dizaines de photographes s’entassent avec leurs escabeaux. Pendant ce temps, Michel Denisot sourit aux caméras de BFM à l’entrée du Majestic et l’AFCAE organise sa 2ème journée de rencontres, notamment marquée par trois projections de films dans la salle Debussy du Palais des Festivals.
Les Géants tout d’abord, de Bouli Lanners, qui fera la clôture de la Quinzaine des Réalisateurs. Le film suscite une réelle curiosité auprès des festivaliers, son réalisateur ayant remporté trois prix à la Quinzaine en 2008 pour Eldorado. Autour des aventures marginales de trois adolescents livrés à eux-mêmes, Les Géants est construit comme un conte initiatique moderne en pleine nature. Si le film séduit grâce à l’interprétation parfaite de son trio de jeunes acteurs, il pèche par son manque global d’ambitions et d’enjeux.
Autre déception : Les Hommes Libres d’Ismaël Ferroukhi (Le Grand Voyage). Exclu de toute sélection, le film doit se contenter d’une séance lycéens. Tahar Rahim y interprète un jeune émigré algérien engagé par la police française sous l’Occupation pour espionner le recteur de la Mosquée de Paris (Michael Lonsdale). On ne niera pas les vertus pédagogique de l’œuvre, mais l’électrocardiogramme cinématographique est quant à lui au plus bas. Les Hommes Libres a certes le mérite de rendre hommage à la population algérienne et maghrébine en France dans les années 1940, mais ne décolle jamais. Film sans papiers, film sans identité.
Cette journée AFCAE fut enfin l’occasion pour Robert Guédiguian de venir présenter Les Neiges du Kilimandjaro, par ailleurs sélectionné pour Un Certain Regard. Les avis que j’ai pu recueillir sont plutôt tièdes, mais refoulé à l’entrée pour des raisons débiles voulant qu’on ne puisse occuper tous les sièges d’une salle de cinéma, je n’ai pas pu visionner le film.
Rendez-vous demain pour la 3ème et dernière journée AFCAE avant le début du “vrai” Festival, qui ouvre ses portes ce mercredi avec la projection du nouveau Woody Allen, Midnight in Paris.
[Note du Curateur] La Cinécure c'est par là :
http://www.scoop.it/t/cannes-film-festival-may-11-may-22-2011